Pour limiter le stress il faut toujours voir les choses du point de vue du chien en faisant preuve d’empathie, même si cela a une couleur anthropomorphique. Il faut être en symbiose avec lui, percevoir le moindre signal d’éveil : frémissement musculaire, regard, dilatation des pupilles, mouvements de la queue, tremblement des babines.
Le chien est un émotif, cela est dû à son fort instinct de survie, il peut éprouver de la crainte pour ce qu’il ne connaît pas (ce que l’on ne lui aura pas appris à connaître !)
Pour un chien se sentir menacé va se traduire pour certains par un blocage ou par la fuite, d’autres peuvent être agressifs pour faire fuir ce qu’ils craignent. Cette résistance ou cette opposition étant toujours justifiée par le principe de survie (le stress peut également prendre la forme d’une dépression qui se traduit par une apathie). Le stress s’il est de courte durée peut-être bénéfique pour mobiliser le corps et l’attention mais s’il se prolonge il va entraîner une série de troubles.
Il est important de savoir que le chien considère son maître comme un modèle, un baromètre pour juger de l’équilibre avec le milieu, ce qui implique que ses émotions vont être transmises, il est nerveux ou angoissé son chien le sera aussi, d’où l’importance d’être un “modèle” serin, rassurant et même enjoué.
Voir mon livre « Mon Chien a de Mauvaises Habitudes » et ma formation « Comportementaliste
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