Il existe des lois qui permettent de décider à qui attribuer l’animal, la jurisprudence transposant tout simplement les règles de la garde de l’enfant au chien. Cela resout-il le problème du chien qui va subir l’éclatement de sa meute par des problèmes de déprime.
La loi et le chien :
L’animal est pour la loi dans une situation juridique plutôt ambiguë. Ce n’est plus une chose qui répond au droit de propriété, un bien propre qui appartient à l’un des époux ou bien commun aux époux. L’animal est considéré comme un objet d’affection et non plus comme un objet de droit. La difficulté pour les juges c’est de décider à qui ils vont attribuer la garde de l’animal.
Lorsqu’il s’agit de divorce par consentement mutuel en général les époux sont d’accord pour divorcer et se mettent d’accord pour mentionner à qui ira le chien, avec éventuellement un droit de visite pour l’autre époux et quelquefois d’hébergement.
Si au contraire il y a désaccord, le juge aura à vérifier lequel des conjoints remplit le mieux les conditions de détention appropriées prévues par la loi. Les règles de base étant l’alimentation correcte, les soins, le temps disponible pour les promenades, en somme le bien-être de l’animal.
Les conséquences psychologiques :
Le chien est un animal social fait pour vivre dans une meute où il tisse des liens très forts, car dans la nature c’est de cette coopération que dépendra la quête de la nourriture et la survie en général.
Lorsqu’il y a séparation de la famille il va vivre cela comme une perte importante de ses repères, selon l’époux auquel il aura été confié il n’aura peut-être plus
la sortie ou la gamelle à la même heure, la vie dans la maison ne répondra plus au cérémonial habituel : au lever, pour la sortie, lors des repas, lorsque le maître regarde la télé, etc. N’oublions pas que c’est un animal d’habitude, comme ses ancêtres sauvages il suit une routine journalière, pour explorer le territoire, le marquage territorial, le repas, le repos, le réveil, etc.
Enfin il va subir comme une onde de choc le contrecoup de la détresse de son maître ou de sa maîtresse qui se retrouve seul. En animal sensible il réagit aux états d’âme de son maître et au comportement de celui-ci qui n’est plus le même.
Les conséquences de ce déchirement vont se manifester de diverses façons selon le tempérament et la personnalité de l’animal et du maître.
Il peut se mettre à devenir malpropre, alors qu’auparavant il n’avait jamais fait ses besoins dans la maison. Il peut s’attaquer aux meubles et aux rideaux, s’en prendre aux massifs de fleurs du jardin, dévorer tout ce qu'il trouve à en devenir voleur ou au contraire refuser toute nourriture...
Comment remédier à ces problèmes :
La solution est entre les mains du maître qui doit tout d’abord se ressaisir psychologiquement et avoir un comportement plus équilibré (le chien est une thérapie pour le maître également).
S’occuper de son chien de manière bien régulière en respectant les horaires pour chaque chose, lui faire faire de longues promenades, jouer avec lui, lui attribuer des limites dans la maison, des petites interdictions qui signent la maîtrise d’un dominant, faire de l’éducation, lui faire rencontrer des chiens, etc.
On peut résumer en disant que lors de la dépression le chien perd tout intérêt pour les activités les plus simples, qu’il y a une inhibition de l’action, la rééducation consistera a récupérer cet état de retrait du monde qui l’entoure en le transformant en un intérêt grandissant.
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