CROC-BLANC et Jack LONDON

Jack est né le 17 janvier 1876 à san Francisco, il porte le nom de John Chaney Wellman. Sa mère donne des leçons de piano et fait du spiritisme, son père est inconnu. Sa mère se mariera à u veuf cette même année, en septembre, qui acceptera de donner son nom et de prénommer le jeune garçon, Jack.
Les London vivent pauvrement, Jack va être obliger de travailler en dehors de l'école, il fait plusieurs petits boulots, sa mère récupérant ses payes. A 15 ans il survit en pillant des parcs à huitres et commence à s'adonner à la boisson.
Il naviguera pour aller à la chasse au phoques dont il reviendra écœuré, à son retour il commence à écrire en véritable autodidacte, lorsqu'il a besoin d'argent pour survivre il ira pelleter du charbon durant 13 heures par jour.
En 1894, il voyage en chemin de fer dans les wagons à bestiaux ou sur les essieux pour ne pas payer son billet. Il sera arrêté pour vagabondage et en 1894 il reprend ses études et rentre à l'université de Berkeley qu'il abandonne en 1897.
Cette année là il part avec les chercheurs d'or au Klondike où il ne trouvera pas d'or mais partagera la rude vie des prospecteurs dans laquelle il puisera pour écrire Croc-Blanc. En 1898, il débarque à San Francisco et se remet à l'écriture, riche de toutes ses aventures.
Il rédigera 400 textes en 2 ans, mais il ne sera accepté qu'en 1899, son premier livre "Le fils du loup", sortant de la presse en 1900.
C'est alors un succés phénoménal et il écrit sans interruption.
En 1911 il est malade et se drogue, la maison qu'il a construit "La maison du loup", brûle. Le 21 novembre 1916 il va s'injecter une dose mortelle de morphine.

Croc-Blanc, qui reste une de ses œuvres maîtresse a été adapté 20 fois pur le cinéma (dont la version réalisée par Walt Disney en 1911). Dans le même ton que Croc-Blanc, on peut lire: La fille des neiges, L'appel de la forêt, Le fils du loup.
Croc-Blanc, le combattant
Sa mère était la fille d'un loup et d'une chienne et son père était un loup. Croc-Blanc va vivre parmi les indiens et apprendre la dure loi du combat pour la survie. Tout petit, il est persécuté par Lip-Lip, le chien de traîneau qui attaque toujours accompagné des autres chiens. Il apprendra vite à se défendre.
Il va connaître la brutalité des hommes avec les coups de fouets en boyaux de caribous, lorsqu'il tirera le traîneau jusqu'à épuisement. En 1898 il arrive avec son maître indien Castor gris à Fort Yukon, un lieu de passage pour les chercheurs d'or et les aventuriers en tous genres. Là, il attendait les chiens descendant des navires à vapeur, venant souvent de la ville, pour les combattre d'une de ses attaques fulgurantes.

Croc-Blanc va découvrir les hommes blancs qu'il ne connaissait pas. Avec son quart de loup il attire immanquablement les hostilités des autres chiens, mais aucun ne parvient à le soumettre.

Un individu peu recommandable, amateur de ces sports malsains que sont les combats de chiens, va l'observer avec attention, le nom "Beauty" qu'il porte lui avait été donné par dérision, car en réalité: "Il n'avait pourtant rien d'une beauté, il était au contraire particulièrement laid (…) la nature ne l'avait pas gâté. D'abord il était tout petit. Et son corps chétif était surmonté d'une tête plus minuscule encore (…) Beauty Smith avait pourtant la réputation d'être le pire des poltrons, le plus misérable des lâches".
Avec son esprit pervers il finira par obtenir Croc-Blanc de Castor gris son maître, après l'avoir abruti par l'alcool. Le calvaire de Croc-Blanc allait commencer, sa vie allait se résumer à l'enclos et aux combats, avec entre temps, les coups de gourdin de Beauty Smith. En le maltraitant, le but recherché, c'était de le rendre toujours plus agressif envers ses congénères.

Les combats allaient se poursuivre toujours de la même façon, jusqu'au jour ou un certain Tim Keenan, un joueur professionnel allait amener le premier Bulldog du nom de Cherokee. Le combat est décrit par Jack London avec une précision chirurgicale du détail, Croc-Blanc est près de mourir étranglé.
C'est alors qu'un spectateur, outré par ce spectacle infamant vient à sa rescousse, en envoyant d'un coup de poing au tapis, le tortionnaire. Le problème qui allait se poser, c'est, comment libérer Croc-Blanc de la mâchoire de Cherokee?
Finalement il y parviendra en faisant levier avec le canon de son révolver dans la gueule du tueur. La belle vie allait enfin arriver pour Croc-Blanc qui est acheté par son sauveteur, et les aventures vont se poursuivre…

"Croc-Blanc reprit terre à San Francisco. Il fut stupéfait. Toujours il avait associé volonté d'agir et puissance d'agir. Et jamais les hommes blancs ne lui avaient paru des dieux aussi merveilleux que depuis qu'il trottait sur le lisse pavé de la grande ville. Les cabanes qu'il avait connues, faites de bûches de bois, faisaient place à de grands bâtiments hauts comme des tours. Les rues étaient pleines de périls inconnus : camions, voitures, automobiles. De grands et forts chevaux traînaient d'énormes chariots. Sous des câbles monstrueux tendus en l'air, des cars électriques filaient rapidement et cliquetaient à travers le brouillard, hurlant leur instance menace, comme font les lynx dans les forêts du Nord.

Toutes ces choses étaient autant de manifestations de puissance. À travers elles, derrière elles, l'homme contrôlait et gouvernait. C'était colossal et terrifiant. Croc-Blanc eut peur, comme jadis, lorsque arrivant du Wild au camp de Castor-Gris, quand il était petit, il avait senti sa faiblesse devant les premiers ouvrages des dieux. Et quelle innombrable quantité de dieux il voyait maintenant ! Leur foule affairée lui donnait le vertige. Le tonnerre des ruées l'assourdissait et leur incessant mouvement, torrentueux et sans fin, le bouleversait. Jamais il n'avait autant senti sa dépendance du dieu d'amour. Il le suivait, collé sur ses talons, quoi qu'il dût advenir."

Pas de commentaire.

Ajouter un commentaire

Vous devez être Connecté pour poster un commentaire.