On peut tenter de faire parler nos chiens comme les grands auteurs de ce monde. Qui sait ce que nos compagnons à quatre pattes peuvent bien penser de leurs maîtres?
L’harmonie la plus douce est le son de la voix du maître que l’on aime.
Les maîtres faibles ne distinguent jamais assez ce qu’ils veulent de ce qu’ils considèrent.
Jamais homme noble ne hait le bon chien.
Ni vous sans moi ni moi sans vous.
Malheur aux maîtres qui n’ont jamais tort ; ils n’ont jamais raison.
Tout le devoir ne vaut pas une faute qui s’est commise par tendresse.
Et moi qui vous ai tant aimé,
Et toi qui ne t’en souviens plus !
On ne doit pas accorder sa confiance à un maître qui ne sourit jamais.
L’homme est un animal sociable qui déteste ses semblables.
Les hommes ne s’attachent point à nous en raison des services que nous leur rendons, mais en raison de ceux qu’ils nous rendent.
Oh l’amour d’un maître ! amour que nul n’oublie !
Pain merveilleux qu’un dieu partage et multiplie.
J’aime, et rien ne le dit ; j’aime, et seul je le sais ;
Et mon secret m’est cher, et chère ma souffrance ;
Et j’ai fait le serment d’aimer sans espérance,
Mais non pas sans bonheur ; je vous vois, c’est assez.
Généralement, les maîtres qui savent peu parlent beaucoup,
Et les maîtres qui savent beaucoup parlent peu.
Ce qu’ils peuvent n’est rien ; ils sont comme nous sommes. Véritablement hommes et meurent comme nous.
On respecte un maître qui se respecte lui – même.
Le cri du chien monte jusqu’à Dieu mais il n’arrive pas à l’oreille du maître.
C’est lorsque nous sommes éloignés de notre maître que nous sentons surtout l’instinct qui nous y attache.
Je sais l’art d’évoquer les minutes heureuses,
Et revis mon passé blotti dans tes genoux.
Celui qui obéit est presque toujours meilleur que celui qui commande.
Si on me presse de dire pourquoi je l’aimais, je sens que cela ne peut s’exprimer qu’en répondant : “ Parce que c’était lui, parce que c’était moi ”.
Mon maître, il m’a fait trop de bien pour en dire du mal, il m’a fait trop de mal pour en dire du bien.
Aux vertus qu’on exige d’un chien. Connaissez – vous beaucoup de maîtres qui fussent dignes d’être chiens.
Je vis de bonne soupe, et non de beau langage.
Hélas ! j’aurai passé près de lui inaperçu,
Toujours à ses côtés, et pourtant solitaire,
Et j’aurai jusqu’au bout fait mon temps sur la terre,
N’osant rien demander et n’ayant rien reçu.
Si les hommes n’entendent rien au cœur des chiens,
Les chiens n’entendent rien à l’honneur des hommes.
La plus grande leçon de la vie, c’est de savoir que même les chiens ont parfois raison.
Les hommes peuvent aisément entrer en communication d’un continent à l’autre, mais ils ne sont pas capables d’entrer en communication avec leur chien.
Un maître c’est quelqu’un sur qui nous pouvons compter pour compte
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