Ma vie dure de dix à douze ans. Chaque fois que je devrais me séparer de toi, ce sera pour moi une souffrance. Souviens-toi de cela avant de m’acheter.
Donne moi le temps et la possibilité de comprendre ce que tu exiges de moi.
Si tu es fâché contre moi, oublie vite et ne m’enferme pas pour me punir. Tu as ton travail, tes amis, tes plaisirs, moi je n’ai que toi.
Parle-moi même si je ne comprends pas toujours le sens de tes paroles, je sais bien que c’est à moi que ta voix s’adresse.
Si tu vois que je suis malheureux au bout de ma chaîne ou que je suis maltraité, interviens en ma faveur.
Sois certain que je n’oublie rien, ni la pierre que l’on a jeté, ni la main qui une fois m’a fait du bien.
Quand tu es sur le point de me frapper, pense que je pourrais facilement broyer les petits os de ta main dans ma mâchoire, mais je ne le fais pas.
Au travail, avant de me traiter de mauvaise tête ou de paresseux demande-toi plutôt si ce n’est pas la nourriture que je reçois qui ne convient pas. Si je ne suis pas resté trop longtemps au soleil ou peut-être si mon cœur n’est pas usé.
En été, si tu dois me laisser dans ta voiture, ne te contente pas d’un emplacement momentanément à l’ombre. N’oublie pas que le soleil tourne vite et que l’ombre d’un nuage peut bien être éphémère. Plus d’un y pense trop tard.
Occupe toi davantage de moi à mesure que je vieillis et sois à mes côtés dans les moments difficiles.
Le dernier moment venu, ne dit pas “ je ne veux pas voir ça, cela doit se passer sans moi ”.
Rappelle-toi que pour moi jusqu’au bout, tout est toujours plus facile quand tu es là.
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