L’aversion de certains aliments est nécessaire pour la survie, elle permet de tester l’environnement afin de savoir ce qui est comestible. C’est l’organisme qui répond de manière automatique. Par exemple, un louveteau ingère un champignon inconnu (en général en petite quantité pour tester de manière instinctive), les nerfs gustatifs ainsi que le nerf vague de l’intestin vont envoyer l’information dans la structure cérébrale spécialisée qui analyse le goût : salé, sucré, amer, acide.
Si le champignon est toxique, immédiatement le centre du vomissement se met en route afin d’évacuer de l’organisme le produit dangereux, si le louveteau ne meure pas il va retenir dans sa mémoire les caractéristiques du champignon : forme, couleur, odeur. Désormais, il n’y touchera plus. Le délai entre le comportement à corriger (par exemple, mange ses crottes) et la pénalisation ou l’effet désagréable (vomitif ou goût exécrable) doit être le plus bref possible, pour que l’individu fasse l’association.
Chaque individu est différent, aussi une dose efficace pour l’un peut ne faire aucun effet sur l’autre. De même que les sensibilités différent et que si pour certain une seule séance suffit, pour d’autres il en faudra plusieurs.
Le chlorure de lithium, un médicament issu, comme beaucoup d’autres en médecine vétérinaire du comportement, d’une molécule utilisée en psychiatrie. Il est sans danger et provoque des vomissements dans les dix minutes qui suivent l’injection. Les effets secondaires sont donc très pénalisant avec crampes stomacales, tremblements musculaires, diminution de la coordination motrice.
Il existe d’autres produits comme le Thiabendazole, 17 oetinil-oestradiol, Landrine, Carbachol à voir avec vétérinaire
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