Partis de Saint Jean de Maurienne pour le Galibier, cinq jeunes gens sont surpris par une violente tempête. L’un d’eux tombe et se fracture une jambe. La tempête redoublant de rage, il est impossible à ses compagnons de tenter de le transporter vers le bas de la vallée. Ils décident d’aller au plus vite jusqu’au prochain village et de ramener du secours.
Ils partent, la mort dans l’âme, le froid est terrible. Sera-t-il possible au blessé de résister pendant des heures à une température de 27° au-dessous de zéro ?
Son chien est là, un berger allemand qui regarde alternativement les hommes qui s’éloignent et son naître gisant dans la neige. Il n’hésite pas entre la mort presque certaine auprès de lui et l’abri et le feu réconfortant qu’il trouverait dans la vallée. Il accomplit son devoir de chien fidèle, il demeure.
Il se coucha sur son maître et, dans l’ouragan, ces deux êtres perdus attendirent la mort ou la délivrance. Et le miracle se produisit. Après une interminable nuit, la colonne de secours parvint à les rejoindre.
Le jeune homme avait les mains et les pieds gelés, mais il vivait ... sauvé par son chien.
Chasseur français 1941
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