Le chien se situe parmi les as de l’olfaction dans l’espèce animale. Il possède en moyenne 200 millions de cellules olfactives (l’homme n’en a que 5 millions), toute sa vie sociale et la plupart de ses comportements instinctifs sont basés dessus. Dès la naissance il est capable de sentir alors qu’il est sourd et aveugle et lorsqu’il vieillira il perdra sa vue son ouïe mais conservera jusqu’au bout l’olfaction. On remarquera que dans les pistages les plus difficiles comme la piste pratiquée au championnat du monde les chiens les plus performants ont une moyenne d’âge de 8 ans.
Vitus B. Droscher dira “ le secret du flair du chien réside non seulement dans l’énorme concentration de cellules sensorielles, mais aussi, et surtout, dans leur fonctionnement. Une comparaison fictive aidera à comprendre. Une des odeurs déclenchées par la transpiration humaine ou animale est l’acide butyrique dont un gramme contient sept milliards de fois un million de molécules ; un chiffre inimaginable. Si on laissait cet acide se répandre au même moment dans toutes les salles d’un gratte – ciel de dix étages – expérience qu’il est seulement possible d’imaginer, un homme ne sentirait cette odeur qu’en collant rapidement son nez à la porte. Mais si ce même gramme de parfum se dilue dans l’air au – dessus de Hambourg, le chien y est encore sensible jusqu’à cent mètres d’altitude. ”
Les emplois du chien pisteur
On peut diviser ceux – ci en deux catégories : la piste pour la recherche de personne disparue, essentiellement utilitaire (en France, il existe également des épreuves à mi – chemin entre l’utilitaire et le concours) et la piste de concours avec attribution de points et classement.
Voir le livre de Joseph ORTEGA "LE FLAIR DU CHIEN"
Voir tous les messages de: Joseph Ortega
Ajouter un commentaire
Vous devez être Connecté pour poster un commentaire.