Le Dobermann
Joseph ORTEGA
L’élégance et l’efficacité :
On peut remonter le temps pour certaines races et suivre quelquefois sur plusieurs centaines d’années leur évolution, ce n’est pas le cas du Dobermann qui fut créé à la fin du siècle dernier.
Il faut dire également que son créateur, c’est le seul qui a donné son nom à la race en Allemagne, Fréderic Louis Dobermann n’a pas laissé beaucoup d’informations sur la manière dont il a procédé.
Vers 1860 existent en Allemagne dans la région de Thuringe à Apolda, une grande foire aux chiens qui avait lieu le premier dimanche de la Pentecôte. On pouvait y voir présentés pour la vente, des chiens de chasse gris, des Pinschers, des Bergers de Thuringe à oreilles droites, des Bergers du Wurtemberg à oreilles tombantes, ceux de Bavière ou de la Hesse, des Bergers de Beauce ou des Bouviers Suisses suivant les conducteurs de bestiaux dans toute l’Europe, les Bouviers Allemands comme le Rottweiler.
La revue allemande Unsere Hunde (Nos chiens) dira en 1898 “ vers 1870, Dietsh, propriétaire à l’époque de sablières à Apolda, possédant une chienne bleu – gris, une sorte de Pinscher qu’il fit saillir par un chien de boucher noir. Cet étalon possédait déjà des taches feu caractéristiques et provenait d’un croisement entre chien de berger et chien de boucher. L’équarisseur Dobermann qui, malheureusement, est mort trop tôt, croisa des descendants de ces deux chiens devenus de bons chiens de garde avec des Pinschers Allemands, voici l’origine de l’actuel Dobermann. Comme il a été établi que cet homme a, le premier sélectionné des chiens, nous ne voyons pas d’inconvénient à ce qu’ils perpétuent son nom ”.
Louis Dobermann obtint, après une lutte acharnée, que seuls ses chiens portent son nom car à l’époque tous ces chiens de la région de Thuringe étaient dénommés Dobermanns. Le fait est qu’il était parvenu à créer un type de chien particulier à vocation utilitaire destiné à la garde et à la défense. Si il ne parvint pas (et on comprend pourquoi), à fixer une race à queue courte (anoure) à partir de certains Pinschers qui naissaient ainsi, il gagna son pari quant à la création d’un chien de travail avec des qualités indéniables, de flair, de courage et d’aptitudes physiques. Cette “ invention ” se fit en quelques générations seulement, surtout entre 1870 et 1880 et il est communément admis qu’il utilisa surtout le Pinscher, le Dogue d’Ulm, le Braque de Weimar, le Rottweiler, les chiens de Berger de Thuringe.
A sa mort en 1894 à l’âge de 60 ans, c’est l’éleveur Otto Goeller qui recueille ses chiens et tente de continuer la sélection. Il avait fondé en 1889 le Dobermann – Pinscher – Clubs et était convaincu de l’avenir de la race. On pense qu’il apporta du sang de Lévrier Greyhound et de Manchester Black and Tan Terrier. En 1900, le Dobermann est décrit ainsi : “ en règle général, c’étaient des bêtes plutôt basses que hautes sur patte, souvent plus longues de dos, avec une encolure massive et une nuque très musclée. Ces chiens avaient le diable au corps et étaient animés d’un mordant irrésistible. ” A l’époque il était courant que les sujets portent des taches blanches à la poitrine.
Les sujets vont s’affiner tout en conservant du tempérament et la race va se répandre rapidement, d’abord autour du Duché de Saxe Weimar, puis dans tous les pays.
A l’exposition de Cologne en 1910 on trouve déjà 103 sujets présentés. En France, on le trouvera en Alsace et dans le Lyonnais où il fut introduit par un Suisse, M. Helmer dès 1907, avec une association le Dobermann Club de France qui avait son siège social à Lyon, quai de l’hôpital, n° 8 selon Robert Gersbach (1910).
A l’époque on le nomme Dobermann – Pinscher et on précise qu’il y a trois variétés : noir brillant, marron et gris – bleu, masqué de feu avec une tolérance pour quelques poils blancs à la poitrine. La taille recommandée est de 55 à 65 cm pour le mâle et 50 à 60 cm chez la chienne.
Depuis ce standard aura bien évolué...
En 1913, l’Alsace animera l’association, mais la guerre allait mettre fin momentanément à la cynophilie, ce qui n’empêcha pas notre Dobermann d’être enrôlé dans l’armée allemande. Il faut dire que dans son pays, la rigueur était de mise, en 1900 la race possédait douze clubs et en 1910 chaque province avait sa section. Pendant le premier conflit mondial il fit ses preuves comme chien de patrouille, chien de guet, chien de piste avec un tel sérieux qu’il fit l’admiration des ennemis de son pays.
Après la guerre, les Clubs allaient à nouveau reprendre une sélection adaptée et le Dobermann allait partir dans les années 20 à la conquête du monde.
On le verra d’abord en Suisse avec un Club qui sera fondé à Arau, puis en Hollande ou aux Etats – Unis. Les américains surent très vite tirer parti de cet athlète toujours en éveil, facile à entretenir, supportant la chaleur, notamment en l’utilisant dans les pays chauds. Ils fondent un Club de race en 1922. A la même époque il parvient au Brésil en Uruguay et en Italie, avant d’être adopté par les autres pays. Seuls les anglais se feront tirer l’oreille, favorisant toujours l’esthétique au psychisme et aux qualités d’utilisation, ils trouvent que le Dobermann est “ impossible ” et ils ne l’admettront chez eux que vers 1947. Il faut dire à leur décharge que les sujets de l’époque étaient essentiellement des chiens de guerre et de police avec le caractère qui va avec, vivant à la dure et réagissant au quart de tour (héritage sans doute du Terrier noir et feu (Black an Tan).
Au bout d’une quinzaine d’années d’élevage de la race, un éleveur Suisse, Gottfried Liechti, dira, vers 1920 : “ ils étaient certes robustes et n’avaient absolument peur de rien – pas même du diable en personne – et il fallait une bonne dose de courage pour en posséder un. ”.
A l’heure actuelle c’est sans doute une des races qui a le plus de succès de par le monde.
En France l’association “ Société pour l’élevage du chien Dobermann ” est créée en 1920, elle se transformera en “ Dobermann Club de France ” en 1923. Des revues allaient aider à le faire connaître comme “ le chien ” en 1921 ou “ notre Dobermann ” en 1926. Parallèlement le Club encourage l’utilisation et en 1930 un challenge voit remporter “ Brunette de la ville de Bâle ” à M. Schmidt.
Après la seconde guerre mondiale le Club reprend ses activités, surtout en Alsace, M. François Striby sera nommé président le 15 janvier 1967, depuis c’est lui qui mène avec passion les destinées du Club. La race a connue des fluctuations dans les goûts du public et heureusement pour elle, parvient à n’être pas trop “ à la mode ”, avec 2391 inscriptions au LOF en 1997. Elle se situe au 19 e rang des demandes, ce qui lui offre une marge suffisante pour conserver et améliorer ses qualités.
Il faut noter que si c’est l’Allemagne qui détient le standard, un Dobermann Club International a été mis en place dès 1956, ce qui prouve l’intérêt porté par tous à la race. F
Sa silhouette :
Le Dobermann est classé dans le groupe 2 : Pinscher et Schnauzer, Molossoïdes et chiens de montagne et de Bouviers Suisses. Section 1 : Pinscher et Schhnauzer avec épreuve de travail.
C’est un sportif élégant de taille moyenne, bien musclé. La tête est ciselée et presque sans stop, avec des yeux de forme ovale et des oreilles attachées haut bien mobiles. La poitrine est large, comme il convient chez un athlète, le dos court et musclé, le poil court, rude et serré sans sous – poil. Les couleurs de la robe sont : noir ou marron, avec des marques de teinte rouille. La taille idéale pour le mâle est de 70 cm au garrot et de 65 cm pour la femelle, un ensemble qui donne des allures souples et dégagées où s’allient la grâce et la puissance.
Sa personnalité :
Le Club de race a mis en place dès 1983 des séances de T.A.N. (tests d’aptitudes naturelles) afin de sélectionner des caractères stables. Il existe également des T.A.T. (tests d’aptitudes au travail) où les chiens doivent démontrer leur courage et leur combativité.
D’une manière générale le Dobermann est d’un tempérament assez vif, aussi bien pour faire plaisir à son maître que pour se faire plaisir, ce qui surprend quelquefois en période d’apprentissage à l’éducation au pistage, au mordant ou à l’obéissance. On le voit sage comme une image, les yeux fixés sur son maître et la seconde d’après il est parti dans une course folle pour inviter au jeu un chien qui passe. Malgré sa silhouette de combattant, il a besoin d’un certain doigté de la part des maîtres et on trouve quelques sujets un peu sensibles. Il faut dire que c’est le mode de vie et le milieu qui forge et trempe le tempérament et certains maîtres, ont tendance à en faire un chien de salon alors qu’il a été crée pour être avant tout un baroudeur.
Les allemands l’ont bien compris, dans son pays d’origine les sections du Club de race organisent régulièrement des concours de travail et tous les ans il y a un championnat. Le programme pratiqué est le même depuis la création de la race, c’est le Schutzhund, équivalent du RCI, qui lui va comme un gant, et il faut avoir assisté à ces épreuves, qui comptent pour la sélection des Etalons et des lices recommandées, pour voir l’excellent niveau des chiens en pistage, obéissance et mordant sportif.
En France il souffre souvent d’un manque d’exercice et les maîtres se lassent vite d’exercices à pratiquer par tous les temps, alors que c’est un régal pour le Dob.
On conclura en disant qu’il a une maturité assez tardive, qu’il est franc et direct dans ses amitiés ou ses inimitiés, que c’est un sportif dans le corps et dans la tête...
Comment le choisir ?
Il faut d’abord s’assurer de l’équilibre caractériel des parents, en particulier de la mère qui ne doit en aucun cas être craintive ou agressive, ce qui revient souvent au même. Une mère bien dans sa peau, maternelle avec ses rejetons et aimable avec les étrangers.
On optera ensuite pour un sexe déterminé, mâle ou femelle ! D’une manière générale le mâle est un peu cabochard et souvent distrait et il a besoin d’une main ferme et souple à la fois pour le guider. La femelle est très proche du maître, quelquefois même “ collante ”, si on ne pratique pas le détachement mesuré. Elle est par contre très à l’écoute et participe sans se forcer aux exercices, avec dévouement. Celui qu’on choisira parmi les élevages recommandés aura des parents si possible classés premier choix et ayant réussit leur T.A.N., l’idéal serait également un titre de travail en compétition si on veut destiner le chiot au concours.
Comment l’éduquer ?
L’éducation de base se fait à la maison par la mise en place de la hiérarchie de manière à lui faire comprendre qu’il n’est pas là pour faire ce qu’il désire, mais qu’il doit se plier à une autorité. Il doit avoir sa place, qui n’est jamais le lit ou le fauteuil du maître, et respecter les interdits, comme ne pas mordiller les meubles ou mendier à table. L’idéal bien sûr pour ce chien d’utilité né pour le travail, serait qu’il possède un vaste chenil bien confortable et que le maître l’autorise à rentrer dans la maison, quelques heures par jour.
Avec le Dob. On utilisera des méthodes souples mais répétitives, en récompensant chaque effort pour obtenir une éducation correcte. Dans tous les cas on évite les moyens coercitifs, sous peine de le voir, soit se fermer au monde comme une huître, le regard perdu, soit se rebeller contre le maître tyran.
Avec les humains étrangers il peut quelquefois paraître froid, c’est qu’il a besoin d’analyser la personne avant d’aller au contact, il n’est pas agressif comme certains ont voulus le démontrer dans leurs films. On voit quelquefois chez les mâles une tendance à vouloir tester l’inconnu, en regardant fixement ou en exhibant les dents, mais cela ne dure en général que peu de temps. La femelle est plus confiante et si elle se méfie d’une personne elle manifestera plutôt par de la nervosité : va – et – vient, aboiements nerveux, etc.
Les sports où il excelle :
En parfait chien d’utilité, il peut s’adapter à toutes les disciplines sportives offertes à nos amis les chiens. Il est souple, rapide, avec une bonne mâchoire et un excellent nez, attentif au maître avec une intelligence du travail exécuté que certaines races peuvent lui envier.
Agility :
De l’influx nerveux, le coup d’œil rapide pour repérer le type d’obstacle et voir l’indication du maître, un contrôle de la fougue pour ne pas déborder, il a toutes les qualités et le prouve en concours.
Obéissance :
On commence à le remarquer dans les compétitions d’obéissance pour son écoute au maître et son exécution joyeuse, aussi bien en France qu’en Belgique, en Suisse et dans les pays de l’Est.
Il a sans doute une carrière à faire dans ce programme comme cela a eut lieu aux Etats – Unis où il n’est pas rare de voir un Dob. au côté d’un Berger Australien sur les premières places.
Le Ring :
Même si certains parviennent en Ring 3, ce n’est pas le programme qui lui convient et en général il n’y est pas à l’aise.
Le Pistage :
Son nez est remarquable et pour peu que l’on arrive à canaliser son énergie il donnera toute sa mesure, on peut citer au passage Reine de Vertemuse à Jean Madoux qui a marqué l’histoire du Dobermann en France par ses prestations comme finaliste du Championnat de France de Pistage en 86 et en 88.
Le RCI :
C’est le programme qui est pratiqué avec le plus de succès depuis la création de la race, et où il peut donner toute sa mesure, y compris à un très haut niveau comme le Championnat du monde pour chiens d’utilité. On peut citer quelques parcours intéressants qui démontrent l’aisance du Dob. Dans cette discipline complète où il doit être bon pisteur, rapide, précis et joyeux en obéissance, courageux et mordant.
Pour en revenir à un passionné de la race, Jean Madoux dont l’élevage de Vertemuse est réputé pour ses beaux et bons chiens, il faut dire haut et fort quelques uns de ses résultats.
Nous avons parlé de Reine de Vertemuse, elle est née le 2 Mai 1980, fille d’Olympe de l’Eperon d’Argent et du champion Danica Stamm’s Juon.
En dehors du pistage français dont nous avons parlé tout à l’heure, Reine eut 19 excellents en RCI 3 et participa à la finale en 84 et 86. Son fils Vigor, fils de Ganymed Von Nymphenburg fut qualifié pour les sélectifs de championnat de travail à l’âge de 17 mois, il est mort accidentellement à 3 ans ½ en ayant obtenu de nombreux titres et en participant aux championnats de France la même année, en 1988, de pistage et de RCI.
On peut également nommer Jean – Marc Cailleau qui participait au Championnat de France et au Championnat du Monde à Varese en 1994 avec son mâle Gehtse M.V. Rauchernfeld.
Chez nos voisins Belges, un Dob. de couleur marron, avec une oreille gauche pas très droite, a également sa place dans la légende. Il faut dire qu’il est parvenu à être 3 e au Championnat du monde ce qui n’est pas à la portée de tous les chiens : Olaf Van Het Hof Ter Eckaut et son maître Renaart Brusseel se sont classés au championnat du monde dans les premières places à 5 reprises...
Le maître qui lui faudrait :
Le Dob. a besoin d’un maître disponible pour le sortir et si possible, lui donner de l’exercice, par exemple en pratiquant un sport canin. Il n’est pas fait pour séjourner dans les salons, entre quatre murs, dans une atmosphère feutrée, comme on le voit trop souvent chez les gens qui prennent ce chien pour son esthétique. Le maître doit avoir assez de doigté pour mettre en place, sans brutalité, l’obéissance de tout les jours, car s’il faut de la fermeté et de la constance il faut aussi de la psychologie pour ne pas entamer la sensibilité sous – jacente du Dob.
Les questions au Club de Race :
Questions au Docteur Claude Lebold, vice – président du Dobermann Club de France et responsable élevage :
Parlez – moi du Dobermann Club de France :
Fondé en 1913 en Alsace, un Dobermann Club (alors allemand) a fusionné après la guerre avec le Dobermann Club de France constitué à Lyon. Le DCF est présidé depuis 1963 par M. François Striby ; il a structuré le club, l’a amené à un niveau envié dans toute la cynophilie française. Avec un comité soudé et solidaire il a amélioré le caractère du Dobermann pour le rendre d’une sociabilité exemplaire. Les 2400 membres sont répartis en 22 Délégations qui organisent régulièrement des Séances de Sélection où officient des juges spéciaux. L'exposition Nationale d'Elevage regroupe chaque année 450 chiens environ : l’on y juge à la fois la beauté et le caractère qui est sans cesse amélioré.
On compte environ 200 éleveurs en France. Le prix d’achat d’un chiot se situe dans une fourchette de 5.000 à 8.000frs.
Le DCF publie tous les trimestres une revue “ Le Dobermann Magazine ” qui est la revue la plus complète de la cynophilie française : elle est d’abord le reflet de la vie du Club, ses informations d’ordre général en font un magazine canin de très haut niveau.
Que faites vous pour combattre les tares génétiques qui touchent toutes les races ?
Le DCF en plus de la promotion de la race s’est attaché à lutter contre les tares génétiques : il a mis en place un dépistage à grande échelle de la dysplasie de hanche et des tares oculaires les plus rencontrées chez le Dobermann, PHPV et PHTLV.
Cette lutte se retrouve dans les différents niveaux de confirmation :
• confirmation simple de conformité au standard.
• Confirmation 1° choix : le chien doit obtenir un Excellent, être indemne de dysplasie et avoir obtenu 14/20 au test de caractère.
• Chien recommandé : titre décerné lors de l’Exposition Nationale d’Elevage à un chien ayant obtenu un Excellent A, une note de 18/20 au test et qui est indemne de dysplasie et de tares oculaires.
De quoi se composent vos tests de caractère ?
Ils se composent de deux étapes : le T.A.N. (Test d’Aptitude Naturelle) est noté de 14 à 17/20 et comporte un examen de sociabilité, une indifférence au coup de feu et une épreuve de courage en s’interposant entre son maître et un “ agresseur ”. Le mordant n’est pas obligatoire.
° Le T.A.T. (Test d’Aptitude au Travail) est noté de 18 à 20/20. Le chien qui a satisfait au TAN peut passer les épreuves suivantes : une défense du conducteur (le chien doit mordre vigoureusement le “ malfaiteur ”) et une épreuve de courage où le chien doit attaquer et mordre franchement après avoir franchi un barrage.
Quels sont les défauts par rapport au standard de race ?
Manque de dents, prognathisme
manque de type
squelette léger
tête courte et massive
œil clair
poitrine insuffisamment développée
mauvais dos ou croupe
feux clairs ou mal délimités, masque noir, absence de feux de poitrail
taches blanches
poil long ou ondulé
taille hors standard
monorchidie
mauvaises angulations
allures anormales
attitude craintive ou agressive
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