En 1644, Alonso M. de Espina va différencier trois types de molosses : le Dogo, l’Alano et le Mastin. Des chiens qui se sont illustrés de manière sinistre lors de la conquête du nouveau monde en massacrant les indiens. Le plus connu fut le perro de presa (chien de prise pour saisir comme chien de boucher ou de chasse, ce qui n’a rien à voir avec les chiens de combat !) d’où vont découler les autres molosses.
Le Mâtin est surtout connu en Aragon en Espagne sous le nom de "Mostin" ou "Mâtin Aragonais". La única raza autóctona aragonesa!
Au moyen-âge la transhumance "mesta" partait d'Andalousie avec les mérinos. Le Mâtin Pyrénéen avait le même rôle que son cousin le Montagne des Pyrénées, la garde des troupeaux (loups et Ours) avec au cou la "Carlanca" (collier à pointes de protection en cas de combat). Par contre il est plus puissant avec un pelage long et rêche blanc mais avec des tâches colorées, une tête plus forte avec un museau carré sans les babines qui pendent, .
Première représentation en exposition en 1890 à Madrid. Hélas la race a souffert, entre 1912 et 1960, 6 d'entre eux seulement seront inscrits au Livre des origines espagnol. C'est en 1977 que le Club du Mâtin des Pyrénées sera créé par Rafael Malo Alcrudo, éleveur de "la Tajadera del Tio Roy".
En 1978, l'un d'entre eux "Perro" obtiendra le titre de champion d'Espagne. Un standard est déposé en 1946 mais les éleveurs le néglige, il réapparaîtra dans les années 70. Les sujets « Perro » et « Iru » venant de Zaragoza, à Daniel LLorens et José Masip, se font remarqués le 29 Mai 1975 à l’exposition de la Mesta de Primavera. Le Marquis de Perales fera admettre un nouveau standard en 1978.
En 1980, Luisa G. Sanchez-Arjona, fonde l’ « Association Espagnole du Perro Masstin Espagnol » ( AEPME). Cette même année un couple sera présenté à l’exposition internationale de Dortmund, ce qui contribua à sa reconnaissance dans la cynophilie du monde entier (au point que des japonais offrirent des chèques à remplir de la somme désirée pour les obtenir).
Les premiers en France en 1990.
Ce gardien de troupeau va se retrouver au chômage avec la disparition progressive des grands prédateurs comme l’ours ou le loup. Si autrefois il servait de protecteur des transhumances en montagne de juin à octobre, maintenant il demeure le gardien des fermes aragonaises.
Un grand chien de plus de 80 cm au garrot avec un corps puissant aux oreilles colorées.
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