Le chien est le compagnon de l’homme depuis la préhistoire, il occupe une place privilégiée dans l’appareil psychique des humains et permet de le toucher au niveau du bien être émotionnel, une relation forte et profonde avec des répercussions physiologiques, psychologiques et sociales.
Grâce à de nombreuses études scientifiques, de nos jours, on prend conscience de ce qu’il peut apporter.
Il existe beaucoup d’initiative dans plusieurs pays pour utiliser le chien comme une aide auprès de ceux qui souffrent ou comme biais pédagogique dans les écoles, en France des associations œuvrent dans ce sens mais elles sont peu répandues, il fallait faire quelque chose pour généraliser cet emploi, j’ai initié l’association « le chien visiteur » dont le titre est protégé légalement par l’INPI pour éviter les déviances et faire une formation sérieuse. Les maîtres sont formés et les chiens testés pour obtenir une accréditation. L’association a été parrainée par Mme la Ministre de la santé, Roselyne Bachelot.
Historique
Au IX siècle des animaux assistent les handicapés à Gheel en Belgique.
En 1792 William Tuke fonde le York Retreat dans le Yorkshire en Angleterre, à cette époque les malades mentaux sont traités très durement, ils sont enchaînés, enfermés, battus. En leur proposant de s’occuper d’animaux il va s’apercevoir qu’ils peuvent se concentrer et se responsabiliser.
Après la première guerre mondiale Le Pawling Army Air Force convalescent Hospital de New York utilise des chiens comme aide à la thérapie pour aider des soldats traumatisés.
C’est un psychiatre américain, Boris Levinson qui va véritablement découvrir les possibilités du chien dans la thérapie en 1953. Cela va se faire par hasard grâce son chien Jingler. Levinson reçoit un matin un coup de fil émanant de parents désespérés car leur enfant autiste doit être interné dans un institut spécialisé. Il accepte de les recevoir et oublie que son chien est resté dans son cabinet (d’ordinaire celui-ci lui est interdit). Dès que le couple entre, Jingle se dirige vers l’enfant, le renifle, le lèche et alors là c’est un miracle, l’enfant complètement replié sur lui-même refusant toute communication avec le monde extérieur va se mettre à parler avec le chien, il demandera même à revenir pour le revoir. C’est ainsi qu’est né la Pet Facilitated Psychotherapie ou Psychologie facilité par l’animal.
D’autres thérapeutes comme Friedmann, Katcher, Lynch, Thomas vont mettre en évidence les effets de l’animal sur la santé : le simple fait de caresser fait baisser la tension artérielle et permet de diminuer la mortalité chez les cardiaques.
Le Dr Serpell de Cambridge a démontré que l’animal familier permet de vivre plus vieux et en meilleur santé avec chez les personnes âgées une diminution des fractures du col de fémur.
Voelker va prouver que l’animal suscite des réactions psychoaffectives positives et motive les personnes handicapées physiques, par exemple en le soignant. Il résulte une amélioration des capacités psychomotrices et un soutien psychologique.
Des expériences d’introduction de chiens dans les prisons aux États-Unis ont eu comme résultat des détenus plus calmes, avec moins de dépression et d’agressivité.
Au cours d’une enquête au Québec, Salomon va interroger 216 enfants, seulement 31 d’entre eux refuseront l’animal.
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