L’homme a sélectionné l’aboiement, qui existe également chez le loup avec les hurlements mais qui est peu utilisé (dans la nature, cela attire les prédateurs et fait fuir le gibier). Seuls les races primitives aboient très peu (Basenji). Pour Buffon : « la voix de ces animaux a subi d’étranges mutations ; il semble que le chien soit devenu criard avec l’homme, qui de tous les êtres qui ont une langue est celui qui en use et en abuse le plus ; car dans l’état de nature, le chien est presque muet ».
L’appareil phonatoire du chien, qui produit les aboiements, est constitué des poumons (soufflerie), du larynx (vibration), des cavités supra-laryngées : langue, gueule, palais, etc. (résonateurs). Les vocalises de détresse du chiot commencent vers 10 jours, suivies des jappements, et des aboiements vers 3 semaines. Chez nos chiens, les manifestations vocales peuvent varier en durée, en intensité, en fréquence. La chienne a une voix plus aiguë que le mâle. Le chiot subit une « mue » qui transforme sa voix au moment de la puberté. Les races de grand format ont une voix plus grave que les petits. L’aboiement (un son saccadé entre 200 et 6000 Hz) : selon la forme qu’il prend, peut signifier la joie ou l’invitation au jeu (aigu), la peur ou la menace territoriale (grave) ; ainsi que la provocation ou l’indécision, s’il est étouffé, il signale un danger jusqu’à ce que disparaisse l’élément qui l’a provoqué.
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