Pavlov (1927) , La présentation d’un stimulus suivie par une récompense entraîne une réponse conditionnée envers ce stimulus quand il est représenté seul à l’animal. Pour lui c’est la contiguïté entre la présentation du stimulus conditionnel et inconditionnel qui engendre une association entre les deux phénomènes.
Richter (1945), on peut associer nourriture et mal-être. Pour se débarrasser des rats, il observe que, si la consommation d’un appât empoisonné n’entraîne pas la mort, celui-ci évitera ensuite de consommer ce type d'appât. C'est ce que l'on nommera "l’aversion gustative conditionnée" qu'on utilisera par exemple, dans les cas de coprophagie (chien qui mange ses crottes) en mettant un vomitif puissant. Une seule présentation du goût suivi d’un mal-être intestinal important suffit pour induire une aversion.
On peut même l'utiliser pour les chiens qui attaquent les brebis, une expérience réussie aux USA avec des coyotes tueurs de brebis: piqûre d'un vomitif, lâcher sur des brebis. "oh, je suis malade, plus jamais je ne ferai cette chose là!"
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