Le chien peut modifier son comportement, de normal il passe à des troubles de celui-ci qui vont engendrer des problèmes de cohabitation ou lors des sorties avec les maîtres. Cela peut être du à une maladie, à un mauvais élevage, à une mauvaise intégration dans le groupe familial, à un traumatisme… Il arrive souvent que ces problèmes apparaissent à la puberté lorsque l'individu est dans son intégrité psychique et hormonale. Il est plus facile de prévenir un trouble du comportement que de le rééduquer. Les vétérinaires vont voir les chiots entre 2 et 3 mois, ils sont particulièrement bien placés pour déceler un problème comportemental ou émotionnel et orienter les maîtres vers une véritable école des chiots®, où le chiot apprendra les bases de la socialisation et de l'éducation et où les maîtres apprendrons à les gérer. Il faut dire qu'environ 80% des problèmes sont dus aux maîtres!
Les signes:
Les signaux émotionnels sont des productions involontaires, non contrôlées. Ils expriment l’état émotionnel du sujet. Le mauvais comportement se répète, il n'a aucune raison d'apparaître dans cette situation, lorsqu'il apparait il ne réagit pas à la voix des maîtres, il a peur, il peut faire ses besoins dans la maison, il aboie souvent, il ne supporte pas le contact, il bouge sans arrêt, il est brutal, il peut être agressif, il tire sur la laisse en promenade, il ne s'intéresse pas au jouet ou à la friandise, il dort souvent, il a des troubles de l'appétit, etc.
Les causes possibles:
1) Mauvais élevage
- une anomalie d’origine héréditaire (le choix des parents par l’éleveur)
- une anomalie dans le développement comportemental du chiot (depuis la gestation jusqu’à la cession à l’acheteur)
- c’est chez l’éleveur principalement que le chiot va acquérir (ou non) quatre éléments importants dans ses relations aux autres dans sa vie d’adulte : les autocontrôles, la communication, la hiérarchie, le détachement.
2) Les maîtres
Dans la nature il doit être détaché des parents pour devenir autonome. Les maîtres portent trop d'attention, de caresses, de soins, ils continuent à materner = hyper attachement.
Au lieu d'être ferme et d'appliquer des règles et des interdits, on lui accorde des privilèges, on accepte les mordillements = Pas de hiérarchisation. Rappelons la règle d'or chez les chiens: "Tout ce qui n'est pas interdit est autorisé". On l'empêche d'avoir des contacts variés, on l'isole à la maison on le prend dans les bras dans la rue = Désocialisation. Les problèmes les plus graves seront donc dus à: conflits familiaux (groupe instable), anthropomorphisme et permissivité, mauvaise socialisation, privation sensorielle.
3) Traumatisme
Il peut s'agir d'une brutalité venant d'une autre personne, par exemple un éducateur qui utilise des moyens coercitifs comme les tractions sur la laisse, le collier étrangleur, à pointes, électrique. Le chien peut avoir subi l'attaque d'un congénère lorsqu'il était chiot, à la puberté il préfère attaquer le chien qui s'approche pour le faire fuir (souvent les maîtres vont le qualifier de dominant, alors que cela n'a rien à voir!). On peut trouver également celui qui se fait heurter par une voiture ou un vélo, et qui plus tard va les fuir ou les attaquer.
Pour en savoir plus, les stages et les livres de Joseph ORTEGA "Mon chien a de mauvaises habitudes", "Le Guide de l'éducation canine par la Méthode naturelle" ou "Elevage et Comportement" (préface du Professeur Denis), en vente dans son site !
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