Dans les chiens de conduite, on trouvera : « le chien de pied », calme et souple, très obéissant, qui reste près du berger et n’intervient qu’à l’ordre. Egalement : « le chien de rive », intelligent et capable d’initiatives, robuste et résistant, dont le rôle consiste à empêcher le troupeau de se disperser ou d’aller pâturer dans une zone interdite que son maître lui a montré ou qu’il a matérialisé, par exemple, avec une faux (herbe fauchée).
Des emplois qui se perdent car de nos jours la laine est souvent remplacée par des fibres chimiques, les moutons ne servent plus pour répandre leur engrais naturel, ils ne sont plus utilisés pour nettoyer les abords des villages ou pour débroussailler la garrigue ou les bois , ils ne peuvent plus circuler librement sur les routes, on ne les mènent plus de pâturage en pâturage, si on les met à l’estive on les laisse pâturer librement sans surveillance et si on doit les contenir on utilise le grillage à moutons sur des kilomètres.
Alors ne nous étonnons pas si le métier de berger et les aptitudes de ses chiens disparaissent, et si la présence d’un prédateur isolé comme le loup sème la panique.
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