CONSEILS DE REEDUCATION AVEC CHIEN DOMINANT!

Chacun à sa place

Il faut prendre conscience que le chien n’est pas humain, ce n’est pas non plus un substitut d’enfant. Son langage ainsi que son sens des valeurs et bien entendu son comportement, sont différents. Les maîtres qui oublient cela vont perturber gravement leurs chiens, qui deviendront des délinquants agressifs ou des animaux ayant des anomalies dans les relations avec l’espèce humaine. Si on se réfère à ce qui se passe chez les canidés sauvages, ce sont les parents et le groupe qui inculquent les règles de bonne vie dans la société. On pourrait résumer en disant que tout ce qui n’est pas interdit est autorisé, alors avec un maître permissif à l’excès, on peut constater ce que cela peut donner.
Etre ferme avec lui et donner des interdits est ce que le chien attend de son maître, ce sont les références d’un bon chef de meute sans pour autant user de brutalité.

Briser les repères pour le dominant.

Si on prend le cas du chien à qui tout est permis dans la maison et qui de ce fait a un tas de mauvaises habitudes, il faudra agir avec réflexion mais sans perdre de temps. Le but de la manœuvre consiste à briser les repères existants et à opérer de manière à ce que le chien revienne à sa vraie place.
Si on le sortait le matin, on le sortira dorénavant le soir ou l’après-midi.
S’il couchait dans la chambre, il dormira dans un premier temps dans le couloir (le truc consiste à bloquer la porte de manière à ce qu’il puisse voir et sentir sans pouvoir accéder), puis progressivement à l’extérieur si on a un jardin (dans une bonne niche ou un garage).
Si la gamelle était programmée le soir, avant le repas des maîtres, elle sera divisée en deux parts et donnée le matin et le midi.
On peut ainsi imaginer d’autres perturbations des habitudes...

Prendre la direction

Avant de sortir, avant une gamelle, avant de faire entrer un moment dans la maison, etc. On exige quelques positions de soumission aux ordres : couché, assis.
En promenade il est retenu à une longe et on pratique de temps en temps le rappel, s’il le faut en changeant de direction. Il faut qu’il comprenne que ce n’est pas lui qui décide. On évitera pendant une semaine ou deux, de jouer et de caresser (même consigne pour toute la famille).

Tel maître tel chien

En conclusion on peut dire (en utilisant un langage anthropomorphique qui permet seul de se faire entendre de certains maîtres) que comme un enfant trop gâté le chien peut devenir insupportable à la maison comme à l’extérieur. L’éleveur peut avoir une part de responsabilité s’il n’assure pas une socialisation correcte, mais c’est surtout le maître qui instaure les liens de subordination du chien à la période de la hiérarchisation.

La mise en place de l’autorité du maître n’est pas une question de force ou de brutalité, elle passe plutôt par des petits gestes et des attitudes qui imposent le respect. Pouvoir mettre les mains dans sa gamelle lorsqu’il mange, lui interdire la chambre ou les fauteuils, lui apprendre à rester seul, ne pas lui permettre de défendre sa proie contre son maître, ne pas jouer à le rattraper s’il ne revient pas au rappel car il apprendra qu’il est plus rapide que son maître, ne pas faire semblant de se battre avec lui car il apprendra qu’il est le plus fort (surtout pour les grandes races), etc.

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