Diogène le philosophe qui se faisait appelé “Chien”

Diogène le chien (413-327 avant notre ère), Philosophe cynique

Diogène se caractérise par son mépris des biens matériels auxquels d’ordinaire les hommes attachent tant de prix
« Malheureux! Tes soucis ne sont causés que par les biens que tu possèdes: ta maison qu'il faut entretenir, ton épouse qui te réclame bijoux et vêtements, tes esclaves qu'il faut nourrir, tes enfants qui exigent une bonne éducation, ton argent que tu veux faire fructifier, tes amis qui quémandent ton affection ...
- Tu es tout de même bien content, Diogène, grommelaient ses interlocuteurs, d'avoir les miettes de nos repas !
- Qu'importe si tu ne me donnes rien! Moi, je me contenterais des restes que me laissent les rats!
- Tu mènes une vie de chien ...
- Je suis un cynique, répondait-il. Et c'est la plus belle existence ! Que demande-t-on à un chien? Rien! Il se prélasse toute la journée, se gave de soleil et se nourrit de la pitance qu'on lui fournit. Il dort à la belle étoile ou s'improvise une niche! ajoutait-il en désignant son tonneau.
- Le chien doit monter la garde et veiller sur le logis des maîtres !
- Je vis donc mieux (qu'un chien puisque je n'ai ni maître ni logis !
Diogène ne cessait de provoquer et de surprendre les passants. Quand ils le virent demander l'aumône à des statues, ils lui dirent: - Tu 'es devenu fou! Pourquoi fais-tu cela?
- Pour m'habituer à recevoir des refus, répondit-il.
À Athènes, sa renommée grandissait. On l’enviait sans oser l'imiter. Privé de tout bien, condamnant tout profit, Diogène affichait une attitude qui, pour l'homme, était un signe de dignité. »

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