DOMINANCE

Depuis quelque temps, c'est la mode de parler de hiérarchie, certains auteurs américains vont même jusqu'à nier qu'elle existe pour se faire remarquer.
La dominance se rattache au mystère de la force vitale fondamentale, elle est acceptée pour la survie du groupe, le meneur est là pour diriger sans contrainte, un leader en qui en a confiance et que l'on respecte pour ses qualités (voir mon livre "Dressage du chien de défense" écrit en 1977!). un dominant, en éthologie, n'est pas du tout considéré comme un dictateur, pourtant il a priorité aux ressources, aux zones territoriales, à la reproduction. L'instinct éclairé est une série d'actes se déroulant selon un programme génétiquement déterminé et perfectionné par la tradition sociale et l'expérience individuelle avant d'aboutir. Le sujet socialement bien placé, est tranquille et peu émotif, il va consacrer l'essentiel de ses forces psychiques et biologiques à son épanouissement au lieu de se sentir agressé à la moindre rencontre comme dominé (maître dominant-écraseur): alerte sensorielle, sécrétion de substances biochimiques favorisant la défense mais épuisant l'organisme (glandes surrénales). Dans les meutes l'usage de codes signaux, de rituels de communication, évitent les combats… Un chien heureux est un chien qui a conscience de sa position hiérarchique, il est à l'aise, prompt à une obéissance librement consentie. Le maître a un rôle de mentor pour guider en respectant.
Attitude de domination chez l'homme: dressé tête haute, menton relevé, mains sur les hanches, démarche raide et chaloupée, le voyou type, l'arrogant, voir certains dresseurs de clubs équipés de leur trompette qui font tourner en rond les maître et les chiens dans leur cours…

"Un tempérament agité, instable, inquiet, autoritaire, ne fera jamais un bon dresseur" Von Stephanitz, créateur du B.A.

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