D’où vient le métier de maréchal-ferrant

C’est un métier très ancien qui est menacé d’extinction car les chevaux sont de moins en moins utilisés, fort heureusement il y a les chevaux d’agrément très nombreux. Autrefois, le maréchal-ferrant soignait les animaux, rôle qu’il a perdu depuis les premières écoles vétérinaires en 1825.

Dans chaque communauté rurale, il existait un forgeron, homme du métal, capable d’œuvrer à la forge. La « chaude » étant le nombre de fois que le fer était remis au feu, les candidats à l’école vétérinaire devaient prouver qu’ils étaient aptes à forger un fer à cheval en deux « chaudes ».

Taillandier, il faisait les outils tranchants.
Serrurier, il fabriquait les ferrures et les grilles.
Maréchal, il adaptait les fers aux besoins de l’animal. Jusqu’en 1939, il usinait les socs des charrues et savait les « recharger ». On peut même dire qu’il collaborait avec le charron pour les machines agricoles mécaniques.

Pour ferrer les bœufs et les vaches, il utilisait le « travail » qu’on voit encore dans les fermes ou les villages. L’animal était lié à un joug fixe et des sangles permettaient, à l’aide d’un système de treuils, de le soulever, les pieds soutenus par une barre.

On « ferrait à blanc » lorsque les quatre pieds avec les huit onglons étaient ferrés. En général, seuls les pieds de devant recevaient le fer.

Pour les chevaux, il fallait de la poigne, mais le maréchal est toujours un solide gaillard. Il pouvait utiliser pour les bêtes « vicieuses » le « tourné » ou boucle de chanvre autour du museau afin de paralyser les centres nerveux.

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