LA DOULEUR CHEZ L’ANIMAL

Comme le petit enfant incapable de s'exprimer par les mots, l'animal ne parle pas, il souffre en silence, se retire en lui-même. Il faut dire que l'instinct de survie le pousse à se cacher et à ne plus bouger car il sait qu'il est diminué physiquement et ne pourrait repousser les attaques d'un prédateur éventuel.

Lorsqu'on veut appréhender correctement un point douloureux chez lui, on aura recours à la palpation et à l'observation (la façon de marcher, les boiteries, le léchage de certaines zones du corps) pour situer la douleur et son intensité ainsi que les circonstances disparition.
Il faut déjà savoir que l'importance de la lésion n'est pas toujours proportionnelle à l'intensité de la douleur ressentie.
On retiendra également que la douleur est un signal, une sonnerie d'alarme afin d'avertir d'une maladie.
Dans certains cas il y a absence de lésions organiques, pourtant la douleur est là mais elle est psychique ou psychosomatique (du Grec Psuche: esprit et Sôma: le corps).
L'esprit et le corps font partie de la même réalité, lorsque la tête va mal le corps souffre...

La douleur suit des circuits par la moelle épinière jusqu'au cerveau. Un grand patron qui est apte, s'il le veut, à calmer en fabriquant des molécules très proches de la morphine que l'on nomme des "endorphines".
Le psychisme agit sur le corps et cette interconnexion est sans dout plus forte qu'on l'estime généralement.

L'anxiété de certains sujets peut se transformer en panique avec des symptômes comme les tremblements, qui peuvent aller jusqu'à la tétanie (paralysie), l'accélération du coeur, etc.
La dépression liée à des facteurs de milieu peut entraîner: asthme, eczéma, paralysie...
Cette douleur voyage et peut aller nimporte où: dans la colonne vertébrale, une jambe, autour de la tête, sur la peau...
Les problèmes psychiques peuvent se répercuter sur les organes vulnérables, c'est le cas de certains diables appelés "glycosurie émotionnelle".

Cette notion de médecine psychosomatique n'est pas nouvelle, déjà à l'école de Cos, sous le magistère d'hyppocrate, on parlait de l'interaction entre le psychique et l'organique.
C'est dans l'environnement éloigné du "naturel" que l'on trouve les sources de plusieurs problèmes, c'est ainsi qu'un isolement social de 2 à 3 semaines chez un chien adulte correctement socialisé, peut provoquer des modifications d'ordre neurochimique dans le cerveau...

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