Extrait de la conférence que j’ai donnée pour la Société d’Ethnozootechnie!

Mots-clés : Domestication du loup. Imprégnation et Socialisation. Sélection sur l’utilité. Le Dressage. La Méthode Naturelle et l’Ecole des chiots. L’éducation éthologique dans le respect de l’animal.

Résumé : « Evolution des conceptions générales de l'éducation du chien. »
Le loup s'est transformé en chien, l'homme a sélectionné sur des critères utilitaires. L'élaboration des races a lieu au 18e siècle seulement. Le dressage des chiens débute par une orientation pour la garde et le défense, les méthodes sont basées sur la contrainte. L'éducation éthologique dans le respect du chien (Ecole du chiot et Méthode Naturelle) prévaut aujourd'hui, le chien devient un compagnon de jeu bien intégré dans notre société.

Summary: “The evolution of general concepts of the education of the dog”
The Wolf was transformed into a dog. The elaboration of breeds only took place in the 18th century. Training of dogs started with an orientation towards guarding and defence work. Methods were based on constraint. The ethological method of dog training (Puppy School and the Natural Method) now prevails. The dog become a playmate, well integrated in our society.

« Tel maître, tel chien. Fais en sorte de ne pas avoir à rougir de ton chien »

Abel LURKIN.

I – INTRODUCTION

L’homme et le chien, c’est une très longue histoire, le loup s’est transformé en compagnon de tous les instants.

L’homme est un animal qui se transforme et qui transforme les autres.

Cette cohabitation de plusieurs milliers d’années a exigé nécessairement que l’animal évolue avec l’humain et qu’il se plie à ses exigences. La sélection était basée au départ presque essentiellement sur des caractères d’utilité, les sujets ne répondant pas aux critères étaient inexorablement éliminés. Les méthodes de dressage étaient très dures et laissaient peu de place à la communication, l’animal doit exécuter ou disparaître. Il faut dire que le cheptel canin était constitué de bâtards n’ayant aucune valeur marchande, se reproduisant de manière anarchique dans les fermes ou autour des villes, quelques chiens de race seulement ont alors le privilège de vivre chez les aristocrates et les grands bourgeois.

Dans les études sur le comportement ce n’est pas mieux avec PAVLOV, qui réduit celui-ci à des réflexes ou, avec DESCARTES, qui considère l’animal comme une mécanique.

Ces conceptions vont évoluer grâce à l’éthologie ou en connaissant mieux l’animal, on apprendra à mieux l’éduquer tout en le respectant. L’homme trouve en lui non plus un outil mais un camarade de jeu avec qui il peut se distraire, l’éducation devient un plaisir à la portée de tous. Une relation forte qui s’établit à l’Ecole du chiot, la maternelle des chiens, et se perpétue dans des activités sportives ludiques par la Méthode Naturelle.

II – TOUT A COMMENCE, IL Y A TRES, TRES, LONGTEMPS...

Si la domestication c’est détourner un animal de son milieu pour en tirer le meilleur profit, celle du loup en est un exemple presque unique. Il est probable que celle-ci s’est réalisée en divers points du globe à l’époque des chasseurs- cueilleurs vivants en nomade, grâce au phénomène de l’imprégnation mis en évidence par K. LORENZ. Le louveteau élevé par l’homme, nourri par les enfants et allaité par les femmes, a considéré celui-ci comme une espèce amie. Il faut dire que la structure familiale de clan du loup était la même que celle des humains de l’époque avec une hiérarchie, la coopération du groupe, l’élevage des jeunes, les mêmes techniques de prédation sur les mêmes gibiers...

La docilité innée, l’aptitude à apprendre dans la meute (jusqu’à 3 ans), les services qu’il pouvait rendre en prévenant de l’approche d’un prédateur ou en poursuivant une antilope blessée par une sagaie, ont fait du loup un auxiliaire précieux pour la survie (Il est possible qu’en période de disette il soit devenu un animal de boucherie dans les tribus où il n’était pas considéré comme totémique).

La sélection se faisait déjà sur l’utilité et la malléabilité, les tarés et les agressifs étaient éliminés, ensuite c’est la pression de sélection exercée par l’homme qui a fait le reste.

LE LOUP UNE ORIGINE ATTESTEE
SCOTT, 1968 : Le chien vient du loup d’Asie Orientale, même les loups américains.

Peter SAVOLAINEN(Institut Royal de technologie de Stockholm) : Sur une étude de 654 chiens et loups gris d’Asie, Europe, Afrique, on retrouve un patrimoine génétique commun (95% de leur séquences)

Carlés VILA(Université de Californie-Université d’Uppsala en Suède) : par la génétique il élimine le Chacal et le Coyote comme ancêtre potentiel. Il reste le Loup qui aurait été apprivoisé il y a 135OOO ans.

La véritable domestication a débuté avec la sédentarisation au Néolithique.

AGRICULTURE-DOMESTICATION-SELECTION

III- DES TRACES DE L’UTILISATION DANS L’ANTIQUITE

C’est dans le premier livre connu, le CHOU KING, datant du XXVI siècle avant notre ère que l’on trouve les premiers conseils d’utilisation du chien.

Dans l’antiquité le chien sera sélectionné en fonction du biotope dans lequel il vit et de sa fonction, tant d’un point de vue physique que psychique. Le chien de poursuite en plaine deviendra le lévrier, le chien de montagne le dogue (Tibet) .Au XIIIéme siècle avant notre ère sur des bas-reliefs et des terres cuites, des molosses sont représentés en situation de travail (Ninive-Babylone). Le molosse (Épire) pour la garde, l’Agasséen (Bretagne) pour la chasse et la piste, le laconien (sparte) pour la chasse, le vertragus (gaule) pour la chasse, le Mélitéen (mélita) pour la compagnie. On trouve des bergers : Arcadiens,Dardaniens, Cydoniens. On lui donne un rôle d’animal psychopompe (qui accompagne les âmes des morts) comme ANUBIS en Egypte.

Celui de guérisseur : Esculape dieu de la médecine gréco-romaine est accompagné d’un chien, comme plus tard SAINT ROCH guérisseur des maladies contagieuses.

Son rôle est résumé par Diogéne LAERCE, à qui on demande pourquoi il se fait appelé « chien » : « Parce que je caresse ceux qui me donnent, j’aboie contre ceux qui ne me donnent pas, et je mords ceux qui sont méchants ».

Le dressage est simple, il se réalise en général en mettant un jeune chien avec des adultes confirmés, ceux qui ne correspondent pas aux critères recherchés sont éliminés. On emploie la même technique pour le chien de chasse ou pour le chien de guerre, le chien de chasse sera créancé sur l’odeur d’un gibier particulier en entravant celui-ci afin qu’il l’achève ; le chien de guerre pourra s’exercer sur des ennemis capturés et incapables de se défendre.

IV- LES PREMIERS LIVRES DE DRESSAGE

Le plus connu est celui de Gaston FEBUS. Le livre de la chasse. Rédigé dans son château d’Orthez dès 1387, le plus ancien est « les livres du Roy Modus et de la reine Ratio de Henri de Ferrières écrit en 1360. Le plus complet est celui de Jacques du Fouilloux « la Vénerie et l’adolescence » publié en 1561.

A L’époque on croyait que les produits de l’union entre loup et chien étaient très féroces, on les appelait CROCOTTE ou LYSISIUS, mais les chasseurs l’ont toujours fait pour avoir des animaux très résistants pour la chasse à courre.

Gaston Fébus sélectionne sur les qualités et les défauts, selon l’origine génétique, le milieu géographique et le signe astrologique.

Selon du Fouilloux :

Les chiots sont nourris jusqu’à l’âge de 6 mois avec du lait de chèvre ou de vache mêlé à du pain, c’est la première phase du dressage.

La seconde, c’est que vers 16 mois on doit les conduire aux champs pour flairer les traces de gibier.

La troisième enfin, c’est de les mettre à la chasse avec les chiens plus âgés.

Fébus recommande de traîner la tête de l’animal et de faire le dressage à la curée. Les valets sont munis de verges solides, à l’ordre « TIELAU » ils laissent manger les chiens. De temps à autre ils stoppent leur repas par des coups puis les encouragent à nouveau à manger.

Pour Gaston Fébus les chiens doivent apprendre les ordres suivants : « se coucher, se lever, saisir ou lâcher une proie, manger, aboyer ou se taire, avancer ou reculer, être en confiance, en amour ou en crainte ».

Parmi ces chiens on trouve le lévrier, le chien couchant ou chien d’oysel, le Matin ou Alan qui peut être : Alan vautre (spécialiste du sanglier « vautré »)

Alan Gentil (chien de race qui vit souvent avec le maître)

Alan de Boucherie (chien de boucher)

Le dressage d’une meute est particulier, chez eux la socialisation aux autres chiens est plus forte que celle s’adressant aux humains. La meute constitue une entité qu’il faut pouvoir mater aux moments où les instincts sont les plus forts, les plus timides suivants les plus entreprenants.

V – LE CHIEN EST RECONNU COMME UNE ESPECE, LA SCIENCE S’INTERESSE A LUI

En 1758 LINNE le considère comme une espèce : Canis familiaris (de nos jours, Canis lupus familiaris.) En 1897 le comte de Bylandt recensait 274 races.

René DESCARTES (1596-1650) estime qu’il s’agit d’une mécanique : « le monde est un univers mécanique ou tout être vivant fonctionne comme une machine ».
Georges Louis de Buffon (1839) écrit des propos flatteurs sur le chien mais également ceci : « Nous ne pouvons pas douter que le principe de détermination du mouvement ne soit dans l’animal un effet purement mécanique, et absolument dépendant de son organisation (discours sur la nature des animaux)

Pour le physiologiste Jacques LOEB (1859-1924) les êtres vivants sont des machines qui réagissent à des signaux. Le premier naturaliste, Charles Georges LEROY (1723-1789) aura des propos en avance sur son temps en prônant l’étude des animaux dans leur milieu naturel.

PAVLOV (1849-1936) va faire ses études dans des tours de silence, en enfermant le chien dans des camisoles de force il parvient à la théorie des réflexes conditionnés. D’autres vont continuer ces études en laboratoire, les Behavioristes : Watson, Skinner vont utiliser surtout le rat blanc. L’individu agit sur le milieu. C’est le milieu qui modèle l’individu, les instincts n’existent pas. Skinner ignorait l’éthologie du rat dans la nature. Il ne savait pas que le plus âgé goûte et que les autres observent les conséquences, d’où l’inefficacité des pesticides à l’arsenic de l’époque.

Le philosophe anglais Bertrand RUSSELL (1872-1970) va leur infliger un camouflet en disant que le comportement des animaux d’expérience est empreint des caractéristiques socioculturelles des chercheurs. Enfin Konrad LORENZ, né en 1903, il est docteur en médecine et considère le comportement animal comme un divertissement qui demande observation et intuition. Il élabore le principe de l’imprégnation en 1930, on peut le considérer avec son ami Niko TIMBERGEN comme les pères de l’éthologie moderne.

L’éthologie cognitive et l’apprentissage cognitif vont être mis en évidence par Donald GRIFFIN. La cognition étant un processus par lequel un organisme acquiert la conscience des évènements de son environnement .On peut parler de cognition ou d’intelligence lorsque le sujet se représente un événement ou un objet.

Dans la nouvelle vision de l’animal, on peut citer le Dr RUPERT SHELDREKE, Dr en sciences naturelles à l’université de Cambridge et sa théorie des champs morphiques. Selon celle-ci il existerait un lien privilégié affectif et spirituel, entre certains animaux et leurs maîtres. S’agit-il de télépathie ? Selon une étude réalisée en Angleterre et aux Etats-Unis, 45% des propriétaires de chiens pensent que leur animal communique avec eux.

Selon Brian HARE (Université de Californie) Le chien comprend mieux les signaux humains

Que les loups ou les chimpanzés.

VI – LES DEBUTS DE LA CYNOPHILIE

On peut dire que tout a réellement commencé au 18ème siècle, avec l’organisation de l’élevage et de la sélection qui allait mener à la création de la plupart des races.
Selon CRUZ (I995), le concept de race canine est une invention de moins de 2OO ans. A cette époque, il s’agit surtout de chiens voués à la chasse sous toutes ses formes ainsi que de chiens de bergers.

Les chiens de berger
« Ces chiens qu’on nomme chiens de berger pour garder les troupeaux et les défendre contre les bêtes sauvages et les larcins des hommes » G. FEBUS

Leur rôle pendant longtemps c’était de garder le troupeau, il s’agissait de chiens solides munis de colliers à pointes extérieures qui donnaient l’avantage en cas de combat contre les loups.

Progressivement on va lui adjoindre un chien de format moyen, rapide et endurant,qui sera chargé de la conduite du troupeau « sa charge est de faire obéir les bêtes par sa voix et ses mouvements combinés et non par ses morsures » l’abbé ROZIER (1809).

Le dressage se fait en mettant les jeunes au travail avec les anciens. Certains bergers ont une méthode plus rapide qui consiste à attacher le chiot au chien adulte, après avoir été traîné dans les ronces et les cailloux le jeune chien sera attentif au moindre geste du maître pour éviter la douleur. Après quelques temps à ce régime, la corde sera coupée. Lorsque le chien a la dent dure et risque d’abîmer les gigots, on les lui casse ou on lui lime les crocs.

Jusqu’en 1893 on ne distinguait aucune race particulièrement et selon Pierre MEGNIN « les diverses appellations : chiens de Brie, de Beauce, des Pyrénées, Picard, de la Crau, du Languedoc, des Ardennes, etc., n’avait trait qu’à leur lieu d’origine ».

Le chien de chasse
Si l’on prend l’exemple du lévrier. En Grande Bretagne le coursing sur lièvre avec ses règles existait depuis 1570.

- 1776 créations de clubs

- 1836 Waterloo Cup

- 1858 National Coursing Club

- 1845 les whippets sont utilisés par couple pour les courses sur lapin

- 1870 les courses se font à l’appel du maître sur 200 yards (180 m)

- 1925 le lièvre mécanique est inventé par O.P. SMITH (USA)

- 1844 en France une loi interdit de chasser avec des lévriers

- 1910 le Greyhound Club de France est créé

- 1927 les courses existent sur lièvre mécanique mais le Pari Mutuel ne sera officiel qu’en 1937.

Le dressage est très simple puisqu’il s’agit de sublimer l’instinct de proie qui a été cultivé par la sélection depuis toujours (Sloughi, Azawakh, Saluki)

La Société Centrale Canine
Par autorisation de Monsieur Andrieux, Préfet de Police, le 30 juin 1880, le cercle de la chasse est autorisé à fonder « une société centrale pour l’amélioration des races de chiens ». Un comité pour l’exposition de Paris fut nommé pour 3 ans (1882 à 1885) avec à se tête le Marquis de Nicolay. La cotisation est de 60 francs pour les fondateurs et 30 francs pour les souscripteurs.

En 1884, la société usant de la faculté de l’article 12 de ses statuts se transforme en Société Centrale pour l’amélioration des races canines.

En 1885 c’est la création du Livre des Origines Français (L.O.F.), à cette date prend fin le stud-Book continental établi par M. CREMIERE, éditeur du journal « le chenil ».

En 1888, les premiers Fields trials sont organisés par la S.C. à Esclimont, chasse du Duc de la Rochefoucault.

Le dressage du chien de défense et de police

C’est la mise au chômage comme chien de berger et de bouvier qui a entraîné leur orientation comme chiens de service dans la police et dans l’armée avec la création d’épreuves utilitaires qui allaient progressivement se transformer en compétition sportive. On retrouve deux grands pays cynophiles à l’origine des clubs de dressage que nous connaissons aujourd’hui : l’Allemagne et la Belgique.

- En Allemagne

En 1880 c’est l’époque de la révolution industrielle, les chiens de bergers ainsi que les bouviers (comme le Rottweiler qui né en 1892) sont de moins en moins employés, les troupeaux voyagent par chemin de fer, ils sont condamnés à disparaître. Les chiens de bergers sont assez variés, selon le lieu ou ils sont employés, dès 1877 des éleveurs tentent d’homogénéiser la sélection mais au lieu de créer plusieurs races comme en France, ils veulent une seule race qui serait la synthèse des qualités recherchées, d’où la création du Berger Allemand. Celui qui mena cette sélection d’une main de maître fut le capitaine Von Stephanitz et à la veille de la première guerre mondiale en 1914, le club de race comptait 6 000 inscriptions, il décrit ainsi Horand von Grafath, le sujet qui servit de modèle (né en 1895) : « jamais fatigué, toujours en mouvement, bien disposé envers les étrangers inoffensifs, jamais soumis, joyeux avec les enfants ».

A la guerre,

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le premier emploi n’est pas celui de chien de garde mais de chien sanitaire, c’est à dire la recherche des blessés.

En 1912, le Capitaine Van Der Leyen va rédiger « Instruction pour le traitement, le dressage et l’emploi du chien de guerre », c’est lui qui organisera les premières démonstrations < dans les conditions les plus proches de la guerre » afin de démontrer l’utilité du chien pour la garde ou le sauvetage.

Selon Stéphanitz : « l’adaptation au but doit passer avant la beauté. Et mieux encore, la vraie beauté de chien d’utilité réside dans une entière adaptation au but >

En Belgique

C’est à Malines que tout commence grâce à Louis Huyguebaert qui organise les épreuves « pour conserver et perfectionner les aptitudes spéciales d’intelligence et d’activité qui caractérisent la race des berges Belges et en particulier les chiens Campinois des environs de Malines, encore appelés, chien du Brabant ».

Le 20 mai 1899 à lieu le premier concours mondial d’épreuves de dressage. En juillet 1905 un certificat de championnat sera attribué à ces épreuves.

Au début ces épreuves sont très sportives avec des sauts impressionnants, il n’y a pas de mordant, le chien doit saisir les jambes de « l’apache » ou « malfaiteur ». Un costume fait de cuir et de toile d’avion va être inventé par M. SEMAL pour que les chiens puissent mordre.

Le premier championnat du monde de dressage de chien aura lieu, il sera remporté pendant 3 ans (1909-1910-1911) par Jules, un Groenendael. Ce programme sera à l’origine du Ring Français ou Belge.

International

Le premier championnat d’Europe reconnu par la F.C.I. aura lieu en 1954 à Varèse en Italie. Ces épreuves R.C.I. (Règlement Concours Internationaux) seront calquées sur le programme allemand « Schutzhund » et devront mettre en évidence les qualités de flair (pistage), d’obéissance et de sociabilité (obéissance), de courage et de mordant sportif (mordant).

Evolution des conceptions générales du dressage
Au début, comme l’annonce les programmes de travail et les clubs d’amateurs (1906 en Belgique, 1908 en France à Lille) il s’agit de dressage pour chiens de défense certes, mais il doit être capable de défendre son maître dans la rue et il a la même éducation que les véritables chiens de police ou de gendarmerie. Les chiens sont élevés à la dure et sont endurcis par les méthodes employées, des chiens peu sensibles qui supportent la douleur et se défoulent dans le mordant, les cessations d’attaque se font au collier à pointes aiguisées ou au gourdin, les sauts par pendaison avec l’étrangleur ou en mettant du fil de fer barbelé sur la haie, l’obéissance par force (rapport d’objet). La sociabilité aux chiens ou aux gens n’est pas travaillée si elle ne figure pas au programme de concours.

De nos jours, même si quelques conducteurs arriérés (Appelés à disparaître) continuent à employer ce type de méthode, les chiens ont longuement évolués, on ne parle plus d’attaque mais de « mordant sportif » et la sociabilité devient le critère de base avant toute éducation (certificat de socialisation et d’aptitudes à l’utilisation). Les clubs, sur les conseils de la S.C.C. ont fait disparaître de leur titre « chien de défense » « chien de police » « chien d’attaque » « chien de garde ». Les méthodes s’assouplissent...

Pas de commentaire.

Ajouter un commentaire

Vous devez être Connecté pour poster un commentaire.