HURLEMENT DU LOUP (Copyright Joseph ORTEGA)

Ils n’attendent pas les nuits de pleine lune pour hurler comme le veut la légende.

Les hurlements, ces chants primitifs, qui fascinent tant les humains, peuvent être solitaires ou en cœur, pour l’excitation mutuelle avant la chasse et la cohésion de la meute, localisation et ralliement des sujets dispersés, appel sexuel, appel si perdition, danger, délimitation de territoire et avertissement pour les autres meutes qui pourraient les concurrencer dans la chasse des proies du territoire, localisation des individus, émotion qui se transmet, un véritable langage avec des échanges d’information : rauque, prolongé, pointes aiguës.

En général, ils ont lieu à l’aube, c’est le couple alpha qui débute par des gémissements préparatoires pour le groupe.

Le hurlement part sur une note basse et se termine en faussé aigu ou mâchonné.

Lorsque l’individu est en marche les hurlements n’ont pas d’élévation vers l’aiguë, ce qui n’est pas le cas lorsqu’il séjourne à un endroit.

Un loup solitaire a un cri différent de celui du groupe, il le fait la gueule entrouverte, alors que le chœur sera réalisé la gueule grande ouverte par les participants.

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