Les idées reçues sur le chien

- Une chienne qui n'a jamais été saillie et n'a jamais mis bas sera plus facilement atteinte du cancer des mamelles :
C'est faux car les risques sont identiques, on peut même avancer selon des statistiques récentes que la femelle qui a été castrée tôt et n'a jamais reproduit a moins de risques d'avoir un cancer des mamelles.

- Les petits allaités par une autre mère prennent son caractère :
Le Verrier de la Conterie écrira lui, en 1778, que des chiots ne devaient pas avoir comme nourrice une mâtine (bâtarde) " les chiens allaités par une mâtine, sucent l'erreur avec le lait et ne sont jamais aussi bon que les autres "Par contre, une autre chienne de race fera l'affaire comme nourrice, si elle met bas au même moment : "sacrifier un des chiens de la mère adoptée, et frotter avec son sang ceux que l'on confie à ses soin".

- Le St. Bernard portait un tonnelet de rhum pour sauver des personnes ensevelies dans la neige :
C'est faux bien sûr. Le rôle de ces chiens dès le XVe siècle était d'accompagner le marronnier (Hospitalier), afin d'ouvrir une voie dans la neige grâce a leurs puissants poitrails. Ils étaient capables de retrouver leur chemin dans le brouillard ou bien de découvrir des passages égarés. Le plus célèbre chien de l'hospice du grand St. Bernard fut Barry qui a travaillé pendant 12 ans avant de mourir de vieillesse en 1814 à Berne.

- Le sucre donne du diabète au chien :
Le sucre peut donner une prise de poids importante, il ne donne pas le diabète. L'hyperglycémie est provoquée par le diabète, par insuffisance de sécrétion par le pancréas d'une hormone appelée Insuline, qui joue le rôle d'un régulateur des sucres dans l'organisme. L'animal qui en est atteint boit beaucoup et urine beaucoup, son appétit est augmenté sans que son poids augmente en conséquence. Il peut avoir la cataracte aux yeux et être sensible aux infections. Lors de la prise de sang qui contrôle le taux de glucose dans le sang on constate des dépassements de 1,5 gramme par litre (le taux normal est de 0,8 à 1,2 gramme).

- Donner du fromage à un chien lui coupe le flair :

Pas du tout, le fromage n'a aucune influence sur l'olfaction, d'autre part il peut être bénéfique pour sa santé car il est un régulateur de la flore intestinale.

- Donner de la viande rouge crue rend le chien dangereux car elle réveille ses instincts carnassiers :
Le chien est un carnivore et il apprécie beaucoup la viande si on n'en abuse pas. Cette idée doit venir de sa façon de manger car en général il avale la viande de manière vorace en la déchiquetant, ses dents sont étudiées pour cela. Son estomac produit un suc gastrique riche en acide chlorhydrique qui permet de digérer même les os. Il faut rappeler que, contrairement à ce que pensent certains maîtres, le chien n'est pas fait pour manger comme eux, ce n'est pas un omnivore.

- Les Lévriers n'ont pas de flair :
Ils ont un appareil olfactif aussi développé que beaucoup d'autres races. Leur sélection a été faites pour chasser en plaine, souvent à terrain découvert, ils se servent pour cela de leur vue et de leur vitesse. A l'heure actuelle ils sont interdits de chasse mais ils peuvent s'adonner à leur sport en poursuivant un leurre (course). Les Cirneco, Podenco, Lévriers du bassin Méditerranéen sont capables de chasser le lapin dans des zones accidentées de type garrigue en utilisant leur flair et leur vitesse.

- Il faut donner à manger en hauteur pour que le chien ait un port de tête altier en exposition :
Au moyen-âge on préconisait de nourrir les lévriers, en les mettant dans une fosse et en posant la nourriture au bord afin qu'il tendent le cou.
Aujourd'ui encore certains éleveurs indiquent qu'il faut toujours poser les gamelles en hauteur pour que le chien ne baisse pas la tête.
Est-ce que le fait de baisser la tête pour sentir le sol déforme le cou du chien? Si oui tous les canidés sauvages sont déformés!

- Couper le ver de la queue ou de la langue pour éviter la rage :
Autrefois on croyait qu'il fallait couper le filet de la langue pour préserver le chien de la rage. On coupait également la queue pour tuer le ver, d'où le terme utilisé à l'époque " everrer ". Ce " ver blanc " était tout simplement un filet nerveux. Cette croyance a existé pendant longtemps. Par exemple, en 1804 Olivier Serres, écrira : « faudra soigner le bout de la queue des jeunes chiens, en leur arrachant de mesure, un nerf qui passe le long d'icelle, pour les garder d'enrager ". Les chiens de race doivent avoir une tache sur la langue : Seules les races comme le Chow-Chow ou le Shar-peï ont comme caractéristique une langue bleu-noir, pour les autres chiens ces taches peuvent exister ou pas sans que cela soit un critère de race. Ce sont les pigments qui sont responsables de la coloration sombre sous la forme d'Eu Mélanine. Un chien à truffe noire aura un palais plus ou moins noir. Un chien à truffe claire aura un palais rose.

- Il faut faire jeûner un chien régulièrement :
Il est vrai que chez les canidés sauvages le jeûne peut couvrir plusieurs jours, jusqu'à la découverte de nourriture. Chez nos chiens cela a peu d'importance sur la santé et, si le jeûne se prolonge, il lui sera préjudiciable car l'organisme va travailler pour la survie en puisant dans les réserves de graisses, de sucres, de protéines, entraînant un déséquilibre physiologique. Chez certains utilisateurs la pratique du jeune avant la compétition est courante, alors qu'au contraire, le chien devrait manger un repas léger mais énergétique avant l'effort (2 ou 3 heures avant).

- Certaines plantes sont toxiques pour les chiens :
Vrai. Il est important de surveiller surtout les chiots qui ont tendance à tester leur environnement par la mâchoire. En cas de maladie, pensez à une intoxication, afin d'en parler à votre vétérinaire lorsque vous transporterez votre chien. On peut en citer quelques unes : Muguet, laurier rose, Gui, If, Glycine, Azalée, Jasmin, Houx, Bouton d'or, Jonquille, Rhododendron, Troène, etc.

- Le chocolat peut être mortel pour un chien : Vrai. Il suffit de 20 â 30 grammes de chocolat noir pour une dose toxique. C'est la théobromine contenue dans cette douceur, dont les chiens (comme les humains) sont friands, qui la rend dangereuse.

- La poignée de sel pour soigner :
La seule indication serait pour faire vomir en cas d'ingestion de certains produits toxiques, elle sera inutile dans les cas pour lesquels elle est utilisée comme l'eczéma ou la toux.

- Les pattes palmées :
Il n'y a pas véritablement de pattes "palmées" il s'agit simplement de membranes inter digitées, quelquefois plus importante chez certaines races comme le Terre-Neuve.

- Les ergots doubles permettent une meilleure assise du pied : On retrouve des justifications, les unes plus fantaisistes que les autres, dans le standard de nos Bergers français (Berger de Beauce, Berger de Brie). Dans l'imaginaire de ces races on trouve dans certains écrits que cela aidait les chiens de bergers pour monter sur les toits de chaume ou pour s'agripper sur le dos des brebis au moment de les faire sortir ou rentrer dans la bergerie... En réalité ils n'ont aucune utilité et sont même une gêne pour le travail, les utilisateurs le savent bien.

- La langue du chien peut guérir les plaies :
Il est vrai que l'action de la langue provoque une action mécanique sur les plaies suppurées, en les nettoyant et en activant les vaisseaux sanguins. Dans l'antiquité des chiens étaient chargés de nettoyer les plaies au temple d'Esculape. En fait, cela peut être très dangereux, car même le chien le plus propre se sert de sa gueule pour renifler, lécher ou mâchouiller ce qu'il trouve (par exemple un cadavre en putréfaction). On ne peut pas dire que sa langue soit exempte de souillures. En 1787 le curé de Lacy, M. Dufay, âgé de 42 ans est mort de la rage. Il se faisait lécher les hémorroïdes par un petit chien qui s'était fait mordre par un chien de garde enragé.

- Les chiens aux yeux clairs sont plus agressifs :
Selon la race, l'œil peut varier de position et de couleur. Il peut être noir, brun, noisette, bleu, jaune. Cette croyance qui veut que le chien à œil clair soit dangereux vient sans doute du fait que cela lui donne une expression farouche. Dans le standard du Leonberg, on parlera "d'œil de rapace", les yeux jaunes seront par contre acceptés chez le chien-loup de Saarloos ou le chien-loup tchèque. Xenophon 400 av. J.C. écrira : "J'ai moi-même élevé un chien aux yeux vairons, il avait si bon courage et si bonnes jambes que, dans la force de l'âge, il était capable de lasser quatre lièvres. Au reste, c'est le chien le plus doux et le plus ami de l'humanité...".

- Le chien ne voit pas en couleur :
C'est faux, son œil est équipé de bâtonnets pour la lumière et de cônes pour la vision de la couleur. Il a en outre une excellente vue crépusculaire car ses cellules rétiniennes concentrent davantage les informations lumineuses. La position de ses yeux lui offre également un large champ visuel (250° contre 160° chez l'homme).

- Le chien n'a pas de goût il est capable de manger n'importe ,quoi : Le sens du goût est lié directement à l'olfaction et aux papilles gustatives qui sont dans la langue le palais et le larynx. Dans le cas d'anosmie (perte de l'odorat) il hésitera à manger et il faudra lui placer les aliments dans la bouche. Si on considère son admirable appareil olfactif, on peut penser qu'il a autant de goût que son maître, sinon plus, pourtant cela ne l'empêche pas de manger tous les jours la même nourriture car chez les canidés c'est un instinct de survie que d'être certains de l'innocuité de ce qu'on avale. N'oublions pas que c'est un animal de routine.

- La télégonie ou imprégnation maternelle : Une femelle en chaleur ayant été saillie et fécondée par un mâle d'une autre race ou par un bâtard, de manière accidentelle, aurait tendance à produire des chiots ressemblant à celui-ci lors des gestations ultérieures, même si elle est saillie par un mâle de sa race.
Cette accusation de mésalliance a été appelée «télégonie» ou «imprégnation maternelle», il ne s'agit que d'un mythe qui ne repose sur rien de scientifique. Pourtant on retrouve dans l'histoire et même au début du siècle certains éleveurs supprimaient leur chien de race pure qui avait fauté, croyant qu'elle était souillée à jamais dans sa descendance. En 1655. Robert de Salnovre insiste sur le fait que, lorsqu’on avait une chienne saillie, il fallait l'empêcher de regarder les autres mâles, surtout s'ils avaient une autre couleur de poil : «si elle voyait un chien d'un autre poil ses chiens en tiendraient et seraient bigarrés par la force de l'imprégnation».

Du Fouilloux, en 1573, dira : «De quelque chien qu'une lice sera couverte, la première fois qu'elle sera en chaleur, et de sa première portée, soit de Mastin, Lévrier ou chien Courant, en toutes les autres portées qu'elle aura après, il s'en trouvera toujours quelqu'un qui ressemblera le premier chien qui l'aura couverte ».

Gavot, en 1867 : « La première fécondation a-t-elle une influence quelconque sur les suivantes ? Oui, sans doute, répondent les grands éleveurs, les plus experts et les autres (...). Veillez à ce que le succès de toutes les portées à venir de la lice ne soit pas compromis par une fécondation préalable et mauvaise ».

En 1900, Megnin parlant du Braque de Bourbonnais : «Chaque fois que les taches, au lieu d'être disséminées sur tout le corps, sont en plaques très étendues, on peut être certain qu'il y a eu mésalliance».

Cornevin en 1891 : « Une "chienne d'Artois, fécondée une première fois par un Mâtin dont les yeux étaient vairons, se lia plus tard à un mâle de sa race et eut, dans sa portée, un petit ayant les yeux vairons ». En fait si des chiots naissent différents du père c'est qu'il s'agit, soit d'une manifestation d'atavisme qui fait apparaître des caractères qui existaient dans le potentiel héréditaire de celui-ci ou de la femelle (mais qui n'étaient pas visibles) soit d'une superfécondation, si la mère a été saillie par des mâles différents avec fécondation de plusieurs ovules au cours des mêmes chaleurs (c'est pourquoi on recommande d'isoler la femelle saillie des autres mâles).

- Dans la reproduction, le mâle est plus important que la femelle :
Il faudrait pour cela avoir un mâle homozygote, c'est à dire qui posséderait en double les gènes correspondants aux caractères désirés. S'il n'a que des caractères dominants il devient un raceur absolu, ce qui est impossible à trouver. Un reproducteur ne peut transmettre, quelle que soit sa partenaire que ceux de ses caractères qui sont dominants. En définitif la responsabilité de la génétique sur la descendance est identique chez le mâle et chez la femelle.

Dans l'élaboration des races canines c'est la consanguinité qui a permis de fixer les qualités des individus à l'état homozygote. Rappelons que l'influence du milieu, de l'alimentation, de l'exercice peut jouer un rôle non négligeable et que la mère doit être considérée comme plus importante que le mâle car, en plus de ses caractères génétiques, elle est un modèle à imiter pour ses chiots pendant qu'elle les élève : mère équilibrée = chiots équilibrés (alors que le père est rarement présent).

- Il est indispensable de faire reproduire les chiens pour leur équilibre psychique :
Ni le mâle ni la femelle n’ont besoin de connaître le sexe opposé au cours d’une saillie pour être heureux. Par contre, si on empêche un mâle de rejoindre une femelle en chaleur qui se trouve à proximité on le soumet à une véritable torture qui peut engendrer des troubles du comportement passagers.

- Une mère choquée pendant sa grossesse engendre des petits à problème :
C’est exact. Des expériences faites par THOMPSON qui donne des chocs électriques à des rates, à la naissance les petits sont élevés par une rate non choquée afin d’éviter l’influence du comportement de la mère. La progéniture demeure plus timide et plus émotive que d’autres petits dont la mère n’a pas été stressée. Des expériences similaires sur le chien amènent à la même conclusion, le traumatisme pouvant être psychique ou physique.

On sait à ‘l’inverse que caresser la chienne gestante donnera des chiots plus sociables.

- L’élevage ne devrait pas avoir recours à la consanguinité :
Un élevage consanguin au premier degré serait celui des jumeaux dizygotes, le second degré consiste à unir mère-fils ou père-fille. La plupart des races ont été faites ainsi et cela ne peut-être catastrophique si la descendance donne plus de qualités que de défauts de même que si on ne le pratique pas sur plusieurs générations successives.

- Lorsque le chien montre les dents comment savoir s’il est dominant ?
S’il montre les dents de côté c’est un chien soumis et craintif, s’il exhibe les incisives et les crocs c’est un dominant.

- Pourquoi flaire-t-il l’entrejambe des personnes, c’est gênant ?
Chez les canidés la communication passe surtout par l’odeur, c’est un comportement naturel chez eux pour identifier un individu inconnu (congénères, humain, entre animal). Il flaire l’entrejambe ou les oreilles et la bouche (haleine) si la personne est assise (par exemple si quelqu’un monte dans votre voiture et qu’il est à l’arrière).

- Pourquoi les chiots de 12 à 14 semaines se battent aussi brutalement ?
C’est un moyen pour eux d’exercer leur répertoire comportemental et de tester le congénère. Les batailles vont bientôt se calmer pour laisser place à la ritualisation où une simple menace suffit à prouver son rang hiérarchique.

- Lorsque je sors mon chien, il est très énervé et ne pense qu’à jouer ?
Le chien mène une vie trop protégée, si on ne lui permet pas de s’exprimer physiquement en utilisant ses instincts naturels, il risque de s’ennuyer, de prendre de mauvaises habitudes ou de développer des troubles du comportement. Un chien de berger qui parcours 50 km en moyenne dans sa journée, n’a pas de problèmes de comportement !

- Le chiot change toutes ses dents pour des dents d’adulte :
Faux. Il y a une dent qui ne change jamais, c’est la première des prémolaires ou pré carnassière. Elle est là vers le 4ème jour de vie du chiot, il la gardera toute sa vie. Les autres dents apparaissent vers 4 semaines pour se renouveler autour du 5ème mois.

- Le chien se purge en mangeant de l’herbe
Dans le langage populaire un chien qui mange du chiendent ou une autre graminée « se purge », ce qui serait synonyme de vermifuger. En fait, il mange de l’herbe pour l’utiliser comme lest digestif ou pour évacuer un trop plein, par exemple lorsqu’il a mangé trop d’os.

- Il peut s’empoisonner en mangeant les copeaux de corne.
Tout maréchal-ferrant sait que le chien recherche les rognures de pied que ce soit celles d’un cheval, d’un âne ou d’une vache. Il s’en régale et c’est totalement inoffensif. Autrefois la corne de cerf était utilisée comme vermifuge.

- Le tatouage à l’oreille empêche celle-ci de se redresser.
Bien au contraire, c’est en général celle qui est tatouée chez le chiot à oreilles droites qui se redresse en premier. Cela est provoqué selon le Dr SURGET par la légère inflammation qui se développe à la suite des micro-traumatismes provoqués par les pointes des caractères de la pince. Les vieux éleveurs préconisaient déjà de raser l’intérieur de l’oreille afin que la démangeaison de la repousse du poil aide à la redresser. D’autres conseillaient de percer l’oreille à l’endroit du pli à l’aide d’une grosse aiguille à remmailler, la cicatrisation entraînant le resserrement des tissus et du cartilage (COUPLET, 1908).

- Il faut donner à manger au chiot dans une gamelle surélevée.
Certains éleveurs recommandent ceci pour éviter de déformer le garrot du futur chien. Cette indication n’a aucun sens car le chiot peut baisser la tête toute la journée comme bon lui semble et ce n’est pas quelques minutes par jour qui modifieront son physique. On n’a jamais vu de canidés sauvages déformés parce qu’ils mangeaient leur proie au sol...

- Un chien que remue la queue éprouve de la sympathie.
Ce n’est pas toujours le cas et cela peut simplement démontrer un état d’excitation qui prépare à l’attaque. Pour s’en convaincre il suffit d’observer deux chiens qui se préparent à un affrontement hiérarchique ou les chiens qui pratiquent le mordant sportif avant qu’ils ne reçoivent l’ordre de partir sur l’homme revêtu du costume de protection.

- Le nez du chien doit être froid.
Prendre le nez du chien pour un baromètre de bonne santé n’est pas toujours concluant pendant le sommeil ou au grand air la truffe, d’humide et brillante, peut devenir sèche et chaude. En réalité elle est humidifiée par des petites glandes situées dans la muqueuse des sinus maxillaires qui parviennent par un canal aux narines. Il faut surtout surveiller son dessèchement accompagné de mucus ou de crevasse ou fissures qui peuvent être révélateur d’une maladie. Le moyen le plus simple pour contrôler l’état de santé d’un chien est la prise de température.

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