Le chien par Columelle

"Le visage baigné de larmes, je t’ai porté, ma petite chienne, comme je l’ai fait avec plus de joie durant quinze ans. Désormais, Patricè, tu ne me donneras donc plus mille baisers, et tu ne pourras plus, avec plaisir, te coucher sur mon cou. Avec tristesse, je t’ai déposée dans la demeure de marbre à laquelle tu avais droit et je t’ai unie définitivement à mes propres mânes. Tu étais dressée à imiter l’homme par des attitudes expressives : quel trésor j’ai perdu, pauvre de moi ! Toi, douce Patricè, tu avais l’habitude de venir à ma table, de demander gentiment, sur mes genoux, de la nourriture, tu étais habituée à lécher, de ta langue experte / rapide, la coupe, que souvent mes mains ont tenu en l’air pour toi, à m’accueillir fatigué, de ta queue fréquemment joyeuse, et à me dire toutes sortes de gentillesses par ton expression corporelle." Columelle (1er siècle, né à Gadès "Cadix" Espagne)

"Il ne faut pas leur donner des noms trop longs, afin qu’ils les entendent plus promptement lorsqu’on les appelle, ni de plus courts que ceux que l’on énonce en deux syllabes : tels que Skylax "Jeune chien" en grec, Ferox "Fier" en latin ; Lakôn "Chien de Laconie" en grec, Celer "Léger à la course" en latin ; ou, s’il s’agit d’une femelle, Spoudè "Zèle", Alkè "Vaillance", Rômè "Force" en grec, Lupa "Louve", Cerva "Biche", Tigris "Tigresse" en latin." Columelle

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