L’exemple du parc de Yellowstone pour les loups!

C’est le premier parc national au monde, créé en 1872, il englobe trois états
sur une surface de 9OOO km2 : le Wyoming (96%), le Montana (3%), l’Idaho
(1%). Il devient Réserve Internationale de la Biosphère le 26 octobre 1976 et
Patrimoine de l’UNESCO le 8 septembre 1978. Il prend son nom des sources,
baptisée « roches jaunes » par les trappeurs et les coureurs des bois. En
dehors des extraordinaires sources thermales et geysers, le parc est le plus
important refuge d’Amérique du Nord pour les espèces rares de la faune et
de la flore. La température au printemps et à l’automne est de 0° C à 20° C le
jour, et de -5° C à -20° C la nuit. En été elle est assez chaude avec 20° C à 25° C.

Les loups ont été exterminés en 1930, suite aux plaintes des chasseurs qui voyaient en lui un concurrent, ce qui a engendré un déséquilibre important de la faune avec un surnombre d’ongulés qui obligea à une destruction de 4000 d’entre eux.
Le biologiste John Weaver recommanda en 1978 la réintroduction du loup comme régulateur.
Après de nombreux débats et l’obstruction des chasseurs, 31 loups venant du Canada (Canis lupus occidentalis) furent introduits.
Tout commença par une mise en enclos d’acclimatation durant 10 semaines, avant de les relâcher, munis d’un collier émetteur.
En 7 ans ils colonisèrent l’ensemble du parc. Leur suivi fut pris en charge par le Yellowstone Wolf Project en 1995, afin de savoir qu’elle était leur impact.
Les résultats furent surprenants avec du fait de leur prédation des ongulés comme les Wapitis, une amélioration de l’écosystème (par exemple sur la repousse des peupliers, des saules et des trembles qui avaient disparus par pâturage excessif des Wapitis), celle de la santé des proies par le prélèvement des sujets malades et tarés chez les ongulés, la biodiversité avec l’aide aux charognards qui se nourrissent des proies abattues, le retour des castors, la diminution de la moitié des coyotes qui étaient en surnombre…
Selon une étude de l’Université du Montana, l’attirance des touristes et visiteurs génère plus de 27 millions d’euros de bénéfice, alors que le remboursement du bétail prélevé par les loups ne coûte que 46 000 euros.
Chez nous on fait des procès au loup et en même temps on se plaint des dégâts occasionnés en forêt par les cervidés, par ceux que font les sangliers dans les cultures, par les prédations des renards sur le petit gibier ou celles des chiens errants, alors que nous avons là dans le loup un régulateur idéal…

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