En Grèce les prêtres soignent les humains et les animaux dans les Asképiades. Chez les Romains c’est surtout des esclaves affranchis qui s’occupent des animaux : les equarus medicus, les mulomedicus, qui deviendront veterinarius.
Au moyen Age, les arabes développent cette médecine de l’animal et les Celtes ainsi que les Gaulois ont leurs prêtres spécialisés. C’est le moment où l’on voit apparaître les maréchaux, véritables précurseurs des vétérinaires modernes. Evidemment c’est le cheval qui requerrait tous les soins en tant qu’outil de travail et de déplacement.
Le maréchal-ferrant suivant les principes d’Hippocrate savait judicieusement soigner et guérir.
Il faudra attendre le XVIII e siècle pour que la médecine vétérinaire soit enseignée par des écuyers qui se distinguent des maréchaux.
Les deux premières écoles vétérinaires seront fondées en France et nombre d’ouvrages de médecine et d’anatomie concernant l’animal commence à apparaître.
L’école de Lyon est fondée en 1762, celle d’Alfort en 1765, il faudra attendre 1828 pour voir se créer celle de Toulouse. Philippe Chebert (1737-1814) et Jean Girard (1770-1825) vont publier le premier journal périodique consacré à la médecine vétérinaire.
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