Lorsqu'on dit d'un chien qu'il ne lui manque que la parole on n’est pas loin de la vérité puisqu'il a son propre langage et même quelquefois on peut dire qu'il approche le langage humain dans ses modulations de la voix.
Le chien, à leurs yeux, possède tout : la réflexion, l’intention de communiquer et, bien plus encore, quelque chose à dire.
Seule l’anatomie, finalement, le bloque, comme un muet, ce qui n’empêche pas le propriétaire de le comprendre.
Le chien connaît la voix de son maître, il en sait toutes les intonations, toutes les expressions, selon les mots prononcés, même si on ne s'adresse pas directement à lui il adoptera telle ou telle attitude en relation avec la signification des paroles.
Selon Darwin la production de sons chez les animaux est l'étape préalable vers le langage humain.
On peut citer l'exemple du Dogue du roi Oystein qu'il imposa comme souverain pour punir les norvégiens de l'avoir chassé de son trône et qui était capable de prononcer quelques mots.
Le Basset de la baronne von Freytag nommé Kurwenal, pouvait dire les lettres de l'alphabet en 1937, exploit qui fut observé par le professeur Plate de l'université d'Iena.
On dit que D'Annunzio aurait appris à lire les lettres de l'alphabet à son lévrier.
François Ier a raconté que le chien de M. de Ruzé, conseiller au parlement de Rennes, après avoir mangé une grappe de raisin breton: "aboya dans le moment à ce cep de vigne, comme protestant de se venger de telle aigreur qui déjà commençait à lui brouiller le ventre".
Le prix Nobel, père de l'éthologie moderne, K. Lorenz rapporte que sa chienne écoutait les discussions qu'il avait avec sa femme en donnant des signes de joie quand il parlait de l'emmener et se couchait en soupirant s'il parlait de la laisse.
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