Le toucher chez le chien

Déjà dans le ventre de sa mère, il est capable de ressentir le toucher, ensuite dès la naissance il va rechercher le contact.

C’est les mécanorécepteurs (stimuli mécaniques) qui sont à l’origine de la sensibilité tactile. On a des récepteurs rapides (corpuscules de Pacini) et des récepteurs plus lents à régir (corpuscules de Meissner). Ils sont sensibles à la pression, aux vibrations, à la position du corps, aux déplacements. Les corpuscules de Ruffini sont eux sensibles à la chaleur (thermorécepteurs).

On retrouve le sens du tact sur les pattes pour estimer le sol sur lequel le chien se déplace ou les vibrations (approche d’une personne pour le chien de guet), sur les poils qui peuvent se hérisser en fonction du froid ou d’une émotion, sur les vibrisses (indiquent la proximité d’obstacles, même dans l’obscurité totale, en lui permettant de détecter les variations de pression de l’air, aussi de mesurer la largeur d’un passage).

Répartition des vibrisses chez le chien :

- supraciliaire (au-dessus des yeux),
- jugale (joues)
- moustaches
- mandibulaire (menton)
- intermandibulaire (sous le cou)

Les poils sont formés de kératine. Les vibrisses par contre sont des poils sensoriels implantés dans des follicules, elles fonctionnent comme des antennes, reliées par leur base à tout un réseau de terminaisons nerveuses extrêmement sensibles.

Elles permettent de récolter des informations sur le milieu comme les autres sens. Les vibrisses poussent et se renouvellent continuellement

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