REGLES EDUCATEUR METHODE NATURELLE Joseph ORTEGA !

METHODE NATURELLE ORTEGA

1. L’intervenant en éducation canine exerce ses activités dans le respect de la dignité et de la liberté de la personne et des animaux.

2. L’intervenant en éducation canine a une conduite irréprochable envers toute personne et tout animal avec lequel il entre en relation dans l’exercice de ses activités, que ce soit sur le plan physique ou psychologique.

3. L’intervenant en éducation canine exerce ses activités selon des principes scientifiques et professionnels généralement reconnus et de façon conforme aux règles de l’art en éducation canine.

4. L'intervenant en éducation canine veille au bien-être de l'animal lors de ses activités, il ne portera donc aucune atteinte à l'intégrité physique de l'animal et ne lui infligera aucune douleur ni sensation désagréable.

5. L’intervenant s’abstient de pratiquer, recommander ou encourager toute méthode qui serait susceptible de causer de la douleur ou de la peur chez l’animal, notamment mais sans que cette liste ne soit limitative, toute méthode basée sur la force, la contrainte ou l’intimidation. Il est entendu que les éléments suivants sont considérés dans le présent code comme des méthodes basées sur la force et ce notamment compris, mais sans que ce soit limitatif:
a. frapper, tirer volontairement sur la laisse en donnant ainsi un coup sur le collier ou le harnais de l’animal, laisser volontairement l’animal donner des coups sur son collier, coucher l’animal de force, maintenir l’animal à terre.
b. utiliser un collier étrangleur, coulissant, en métal ou en tissu, un collier à crampons ou un collier électrique.
c. tout autre outil empêchant le chien de respirer ou provoquant en lui de la gêne, une sensation de douleur ou de peur.

6. Nonobstant les dispositions de l'article 8 du présent code, l'intervenant en éducation canine pourra utiliser les colliers suivants et dans la stricte limite des cas précisés au sein du présent article :
a. port d’un collier de type « martingale » pour un chien dont le cou et la tête sont de taille similaire et dont la partie coulissante empêche le chien de sortir de son collier. Le collier doit être ajusté afin de ne pas s’enlever du cou aisément; il ne doit pas étrangler le chien. Le collier ne devra en aucun cas adopter une circonférence inférieure à celle du cou du chien, même lorsque la laisse est tendue.
b. le port de « laisses – martingales » utilisées en agilité et autres compétitions cynophiles qui servent à mettre et enlever le collier rapidement. La laisse ne devra en aucun cas être tendue.
c. L’intervenant peut tolérer, temporairement, usant de son bon jugement, le port de collier étrangleur comme deuxième attache pour des raisons de sécurité lorsqu’un client appréhende l’idée de l’enlever. La laisse ne devra en aucun cas être accrochée uniquement ou en priorité au collier étrangleur : un chien portant un collier de tête ou un harnais peut porter une courroie qui est reliée à un collier étrangleur. Ceci doit être fait de manière à ce que si le chien réussit à sortir de son premier collier ou harnais, il reste attaché par le collier étrangleur. La laisse est alors attachée afin qu’en cas de tension, le collier de tête, le collier non coulissant ou le harnais prennent le coup et non l’étrangleur. L’intervenant recommande et vise le remplacement du collier étrangleur par un collier régulier, martingale ou harnais. Il utilise cette tolérance temporairement lorsqu’elle a pour effet de faciliter le travail avec un client.

Il est entendu que l’utilisation des colliers mentionnés au présent article est strictement conditionnelle au fait que ces colliers ne causent ni douleur ni inconfort à l’animal dans leur utilisation.

7. L'intervenant en éducation canine ne pousse pas l'animal à l'erreur dans l'objectif de le corriger de quelque façon que ce soit.

8. L’intervenant en éducation canine qui travaille sur des cas d’agressivité utilise la gestion afin d’éviter toute situation dangereuse pour le client, le chien, la société et lui-même. Il évite de se mettre en situation de conflit avec l’animal. Il s’abstient de provoquer volontairement une réaction agressive.

L’exception acceptée est une situation d’évaluation à des fins judiciaires et de sécurité. L’intervenant utilise l’observation du langage canin pour mesurer l’inconfort et les risques du chien à des fins d’évaluation normales et prend en considération le fait que toute pratique des réactions agressives peut rendre le chien moins sécuritaire.

9. L’intervenant en éducation canine tient compte de l’ensemble des conséquences prévisibles que peuvent avoir ses travaux sur la vie de son client, sur l'animal, et sur la société.

10. L’intervenant en éducation canine s’acquitte de ses obligations professionnelles avec compétence, intégrité, objectivité et modération.

11. L’intervenant en éducation canine, dans l’exercice de ses activités, engage sa responsabilité civile personnelle. Il ne peut l’éluder ou tenter de l’éluder, ni requérir d’un client ou d’une personne une renonciation à ses recours en cas de faute de sa part. Il ne peut non plus invoquer la responsabilité de la société au sein de laquelle il exerce ses activités professionnelles, ni celle d’une autre personne qui y exerce aussi ses activités pour exclure ou limiter sa responsabilité civile personnelle.

12. L’intervenant en éducation canine prend tous les moyens raisonnables pour que toute personne qui collabore avec lui dans l’exercice de sa profession, ainsi que toute société au sein de laquelle il exerce sa profession, respecte le présent code!

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