LA SUITE SANS LAISSE DE LA CLASSE 1, SELON LA METHODE NATURELLE

Rappel du règlement

EXERCICE 2. Suite sans laisse [Coef. 3] Commandements : « Au pied »
Exécution :
La marche au pied se déroule à un rythme normal avec des angles à gauche et à droite et des demi-tours et des arrêts. La marche au pied se déroule également au pas rapide, mais seulement des angles à droite seront inclus dans ce pas rapide. Le chien devra également suivre son conducteur lorsqu’il se déplace de 2 ou 3 pas vers l’arrière ou vers l’avant. Le chien détaché de sa laisse doit suivre le conducteur, en marchant sur le côté gauche, avec son épaule au niveau du genou gauche du conducteur et en suivant le conducteur sur une ligne parallèle. Le conducteur doit balancer ses bras de façon naturelle pendant l'exercice.

Comment obtenir le contact à la marche?

On peut commencer à l’école du chiot
Pour obtenir ce fameux contact qui consiste à avoir un chien qui marche parallèlement à son maître, il peut le toucher mais ne pas gêner sa marche, la tête légèrement tourner vers lui, pendant tout le parcours, y compris aux changements de direction, on va utiliser une motivation qui l’oblige à rester à la bonne place.

Bien entendu on va travailler par approximations successives, en suivant les lois d’apprentissage de base, afin d’en arriver un jour à ne plus rien avoir dans la main : Systématique (au début on donne souvent la friandise ou on lance la balle au bout de quelques pas seulement – Ensuite la phase intermittente (on retarde de plus en plus son octroi) – enfin, la phase aléatoire (il ne sait plus à quel moment il va être récompensé, est-ce au début de la marche, à l’arrêt, au changement de direction ? Ce qui fait qu’il est concentré tout le long du parcours).

Dans la première phase, l’objet de motivation (jouet ou friandise) est tenu de la main droite à la hauteur du museau du chien (s’il est de petite taille, il faut se baisser). La main gauche est tenue derrière le dos (rappelons qu’en Méthode Naturelle, il n’y a jamais de laisse et qu’on ne touche jamais le chien). Les marches doivent avoir lieu à une allure rapide, au moment du demi-tour on enroule le chien sur soi, en baissant encore plus la main pour éviter plus tard les écarts.

La seconde phase consistera à relever de temps en temps la main qui tient la friandise ou le jouet, notamment dans les lignes droites. On fera plusieurs arrêts rapides en relevant la main.

Maintenant, les deux bras vont balancer de manière importante, ce qui fait qu’il ne peut apercevoir la récompense que par intermittence (à chaque fois que le bras se relève). Pour mettre en place les assis rapides et les petits pas (d’abord en avant, puis sur le côté droit, plus tard en arrière et vers le chien), il faut à nouveau baisser la main au niveau du museau.

Pour en arriver à ne plus avoir quelque chose dans la main, deux possibilités :

° Avec la friandise. On doit lui apprendre à l’attraper au vol, car le maître la met dans la bouche et la crache de temps en temps. Pour cela la préparation consiste au début à donner la « becquée » comme chez les oiseaux. On place le chien sur une table basse, on lui montre qu’on place la friandise dans la bouche, on se rapproche de lui pour qu’il la prenne, puis on relève de plus en plus la tête en faisant du bruit avec la bouche et on lâche celle-ci afin qu’il la happe au vol (un chien est parfaitement capable de saisir une mouche, alors pourquoi pas quelque chose d’intéressant pour lui). Enfin, on commence à faire des marches et de temps en temps, on crache. D’abord en ligne droite en allant doucement, dans les arrêts, puis au pas rapide et aux changements de direction.

° Avec le jouet. C’est le même principe, à part que celui-ci est placé sous le cou du maître ou fixé par un scratch ou un réceptacle de balle, sur la veste du maître. La motivation va tomber de manière aléatoire comme pour la friandise.

Si le chien est trop fortement motivé et entrave la marche du maître en se mettant de travers, il faut peut-être trouver une récompense moins attrayante. On peut également faire des marches et des arrêts le long d’une clôture qui oblige le chien à rester parallèle (en Méthode Naturelle on ne touche pas le chien).

S’il est trop écarté ou s’il regarde ailleurs, c’est que la motivation n’est pas assez forte, ou qu’il est saturé (en Méthode Naturelle, chaque exercice est fait rapidement : quelques secondes)

Pour en savoir plus, le livre de joseph ORTEGA : « Le programme obéissance par la Méthode Naturelle », en vente dans ce site.

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