En France on considère le loup comme un massacreur d'innombrables moutons, ce qui signifie qu'on ne connaît absolument pas son comportement. Alors voyant une analyse de terrain et non des théories que des soi-disant spécialistes ou des éleveurs de brebis avancent…
Le loup ibérique (robe du marron jaunâtre au gris, taches noires arrière train et bas du dos. Sur pattes antérieures une bande noirâtre (signature) tache blanche dessous mâchoire inférieure) a étendu ses territoires au sud et à l'est, présence sur le Duero (Salamanque, Avila, Segovia, Madrid, Guadalajara), La Rioja, le Pays Basque et, éventuellement, en Aragon. Isabel Barja de l’université de Madrid, a étudié en Galice les habitudes alimentaires du Canis lupus signatus (pour les marques noires sur ses pattes), en analysant 593 excréments. Elle a découvert la réalité des préférences de nourriture pour survivre, en l’occurrence : chevreuils (Capreolus capreolus) pour 62,8%, cerfs élaphes (Cervus elaphus) pour 12,6%, sangliers (Sus crofa) pour 10%. Les animaux domestiques ne représentent que : chèvres pour 7,7% et moutons pour 2,9%, avec quelquefois, dans ce nombre, consommation de bêtes déjà mortes laissées dans la nature par les bergers.
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