Chez le loup, la couleur de la robe a une fonction cryptique, c'est-à-dire de camouflage pour se confondre avec l’environnement : loup blanc arctique, gris sombre (Canis lupus crassendon) sur l’île de Vancouver, couleur cannelle (Canis lupus fiscus) en Colombie britannique, loup gris ou noir (La robe noire des loups d’Amérique est probablement le premier exemple d’une modification génétique chez un animal sauvage, selon Marco Musiani de l’université de Calgary) dans les forêts et les plaines arbustives, jaune sale pour le Dingo dans le Bush en Australie, bigarrée chez le Lycaon dans la savane africaine. Selon le comte Le Couteulx de Canteleu (1890) : « On trouve quelquefois en France des loups jaune pâle, d’autres presque blancs et pas mal de loups noirs ». Les couleurs sont dues aux pigments : les mélanines par les pigments noirs qui absorbent la lumière, la riboflavine par les pigments qui donnent la teinte rougeâtre.
Elle a également une fonction phanérique de signal pour l’espèce selon les couleurs exposées (crinière du loup ou pinceau blanc sur la queue chez le Lycaon). Certaines races ont gardées la couleur d’origine (par exemple louvet chez le berger allemand). Les sujets albinos (du latin albus signifiant « blanc ». L'albinisme est l'absence de pigmentation jaune, rouge, brune ou noire des yeux, de la peau) avec poils blancs, yeux rouges, souvent sourds ou anosmique (sans odorat), sont très rares, en général ils ne survivent pas longtemps dans la nature.
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