LE CHIEN DE SANG

Quelle appellation bizarre pour un chien, est-ce un animal vampire, un sanguinaire, un monstre qui s'abreuve du sang de ses victimes?

Pas du tout, le chien de sang est un chien de chasse spécialisé dans la recherche du grand gibier blessé.
Ce qui signifie au moins 6.500 interventions par an permettant de retrouver plus de 2.000 animaux mais également des épreuves de recherches organisées par les Clubs de race pour tester les aptitudes des chiens et des conducteurs.
Le chien de sang a un avenir assuré à l’heure actuelle, avec cet avantage, de réunir les suffrages aussi bien des partisans de la chasse que de leurs adversaires les plus acharnés.

Son origine :
Elle remonte très loin et l’homme préhistorique s’aperçut très vite que le loup domestiqué avait les qualités pour retrouver le gibier blessé par une sagaie qui, normalement, aurait été perdu.
Autrefois les archers qui blessaient un animal mettaient sur sa piste un brachet (chien courant) qu’ils nommèrent “ chien pour le sang ”. Henri de Ferrieres en 1375 nous dira “ Si une bête a été blessée, on doit la faire poursuivre par le brachet... Dans la chasse à l’arc, il faut toujours un chien entraîné, appelé brachet, qui suit la trace du sang ” Il est vrai que l’arc est difficile à manier et qu’il tuait rarement.

Gaston Phoebus, en 1387 parlera d’un chien “ baud ” “ noir quatroeillé ” c’est à dire avec des pastilles de couleur feu au-dessus de chaque œil, “ grand et gros de corps ”.
Du Fouilloux évoquera, “ le chien noir ancien de l’abbaye de Saint-Hubert ”.

C’est le chien type dans ce genre de recherche que les Etats-Unis appellerons “ Blood-hound ” c’est à dire chien de sang. La légende veut qu’au VIII e siècle Hubert le chasseur qui chassait un vendredi saint entendit une voix lui murmurer “ tu ne forcera plus les animaux dans la forêt, tu renonceras à la chasse et tu te consacreras au salut de ton âme ”. Il tomba à genoux et vit une croix lumineuse apparaître au-dessus des bois du cerf qu’il s’apprêtait à tuer. L’ancien évêque de Liège consacra sa vie à la religion et, les moines de St. Hubert, sélectionnèrent une race de chiens très recherchée. Le roi de France exigeant 6 chiens par an. Pourtant en 1570 Charles IX va le remplacer par les chiens blancs du Roy dans ses meutes ce qui entraînera le déclin de la race. En fait c’est grâce à Guillaume le conquérant, Duc de Normandie, que la race sera introduite dans les îles britanniques et pour qu’aucune autre race ne soit aussi bonne qu’elle, il fit amputer de 3 doigts tous les chiens qui se trouvèrent dans ses terres.
Ce descendant des chiens des Celtes et des Gaulois est sans doute l’un des plus vieux chiens courants du monde et il est toujours très utilisé pour ses qualités de flair.

Les races spécialisées dans ce domaine sont variées de nos jours, elles ont été sélectionnées depuis des générations pour cet emploi.

Les races utilisées :

On les nomme chiens de rouge ou chiens de sang, certains avancent fort justement que la dénomination de chien de rouge viendrait du fait qu’ils suivent les traces de sang, d’autres que c’est parce que la couleur du gibier recherché (cervidés) est rouge. Ils doivent être d’un caractère souple avec le maître mais avec un fort instinct de chasse, du courage et de l’endurance au travail. On trouve surtout des chiens allemands, mais n’importe quel chien courant peut être employé à cet usage.
On distinguera, selon l’éducation qu’il recevra ; le chien de rouge forceur, le chien de rouge hurleur à la mort, le chien de rouge indicateur à la mort.

Les spécialistes :

Le chien de rouge de Bavière :
Son nom d’origine est : Bayerisher Gebirgs-Chweisshund. Il est classé dans le groupe 6 de la FCI, section 2 (chiens de recherche au sang). Son pays d’origine est l’Allemagne où le Club de race a été fondé en 1912. Il a une taille moyenne avec un poil ras de couleur rouge-jaune ou rouge froment. La tête est forte et allongée avec des oreilles plates attachées haut à pointes arrondies, la truffe est noire ou rouge foncé. Il a une taille d'environ 50 cm au garrot pour un poids de 23 Kg en moyenne.

Le chien de rouge du Hanovre :
Encore un allemand classé dans le groupe 6. On a longtemps distingué le limier hanovrien à forme de limier et le limier hanovrien à forme de chien de rouge, le second se caractérisant par un type élancé et une structure plus légère avec des oreilles attachées plus haut. La taille est de 52 cm environ au garrot, la tête est forte, allongée avec un crâne large légèrement bombé. Les arcades sourcilières sont saillantes et le stop est bien marqué. Le corps est allongé avec une ossature robuste. Le poil rouge Cerf, de clair à foncé, peut être bringé, mais il reste court, serré et dur.

Le chien courant Slovaque :
On le nomme également Braque Kopov. D’une hauteur de 45 à 50 cm au garrot pour un poids de 15 à 20 Kg, c’est un chien à ossature légère. Sa robe est noir et feu avec un poil mi-long très rude. Il est intégré dans le 6 e groupe.

Le Teckel :
Il n’est pas classé dans les chiens de sang puisqu’il a son propre groupe à la FCI (groupe 4). Il fait néanmoins un excellent limier à la recherche du gibier blessé, surtout le Teckel à poil dur, Dachshund (chien de blaireau). On peut dire qu’en France c’est la race la plus utilisée en recherche.

En dehors de celles-ci les races les plus utilisées seront :

Le Braque Allemand
Le Braque Hongrois à poil court (Vizsla)
Le Braque Hongrois à poil dur (Drotszoru)
Le Braque de Weimar
Le Drahtaar
Le Jagdt Terrier
Le Fox Terrier
Le Braque Français des “ Pyrénées ”
Le Labrador Retriever
L’Epagneul du Munster et de Langahaar
Le St. Hubert
Le Basset Artesien normand
Le Griffon fauve de Bretagne
L’Epagneul Breton
Le Wachtelhund (chien de caille, en Allemand)

Qui utilise le chien de rouge ?

L’Union Nationale pour l’utilisation du chien de Rouge (U.N.U.C.R.).
Elle a été fondée en 1980 avec le haut patronage de la direction de la protection de la nature, du Ministère de l’environnement, de l’Office Nationale des forêts, de l’Union Nationale des Présidents des Fédérations départementales des chasseurs et de la Société Centrale Canine, cela en concertation avec l’Association Nationale des chasseurs de grands gibiers.

Cette association sans but lucratif s’est fixé des objectifs :

Promotion et organisation de la recherche systématique de tous les grands gibiers blessés.
La recherche avec le concours d’équipes conducteur – chien spécialisées.
Le partenariat avec les grandes instances nationales et départementales, cynégétiques et cynophiles.
La gratuité des interventions en recherche
Multiplicités des races de chiens utilisées en recherche
La sensibilisation du chasseur de grand gibier, et tout particulièrement des candidats au permis de chasse, au respect d’une éthique favorable à la recherche.
La formation des conducteurs de chiens de rouge
La sélection de chiens de chasse de toutes races ayant les aptitudes requises.

Pourquoi la recherche ?
Un animal blessé risque de mourir dans d’affreuses souffrances.

La chasse :
Lors des battues, il faut compter 15 à 20% de blessés en plus de ceux qui ont été abattus, on peut dire que un tir sur six, que le chasseur déclare manqué, a en fait touché l’animal.

Les collisions sur les routes :
On pense que chaque année environ 10.000 grands gibiers sont victimes de collisions sur les routes, ces animaux vont agoniser pendant des heures si on ne les retrouve pas.

Les braconniers :
Ils utilisent des calibres mal adaptés ou fuient s’ils sont dérangés. Les chiens de sang peuvent retrouver les animaux constituant la preuve du délit.

Que doit faire le chasseur pour aider la recherche ?
Après le coup de feu, le chasseur qui constate que l’animal fuit doit rechercher des indices sur le lieu de l’impact : poils, sang.
Il doit baliser l’endroit avec un mouchoir ou autre chose de voyant, en essayant de repérer la trajectoire de la fuite (mais cela sans piétiner la zone de départ (on conseille de faire une brisée c’est à dire de couper une branchette et de racler un des côtés. Elle sera mise dans la direction de la fuite. Si c’est un mâle l’endroit écorcé au couteau est disposé côté fuite, si c’est une femelle l’endroit écorcé est du côté du chasseur.
Il fera appel à l’équipe spécialisée, dont la liste, département par département, qui est diffusée par l’UNUR. Cette intervention bénévole doit se faire dans les meilleurs délais pour avoir toutes les chances de réussir.

Les résultats statistiques des interventions :
Pour 52.500 grands gibiers abattus par les chasseurs chaque année, on compte entre 75.000 et 100.000 animaux blessés, selon l’UNUR les chiffres ont été multipliés par 2 au cours des 10 dernières années.

On chiffre les interventions des équipes de recherche au sang à 6.500 par an avec un taux de réussite de 40% ce qui est important.
L’UNUR espère multiplier ces équipes, actuellement c’est plus de 150 participants par an qui suivent les stages de formation de conducteurs et presque autant de chiens jugés au cours des épreuves de recherche.

Les différents chiens de sang :

On va les diviser en : chien de rouge, chien de rouge forceur, chien de rouge hurleur à la mort, chien de rouge indicateur à la mort.

I) Le chien de recherche libre (surtout utilisé en Allemagne et en Europe centrale)
Le chien de recherche libre, aboyeur au gibier mort : Totverbeller ou Standlaut
Le chien de recherche libre, aboyeur au gibier mort avec retour au maître : Laute verweiser
Le chien de recherche libre avec retours au maître et indication de la découverte du gibier mort : Bringselverweiser

II) Le chien de recherche au trait de limier :
Il est pourvu d’un collier de cuir large et relié au maître par une longe de cuir.

Il y a des épreuves sur piste artificielle (le chien doit avoir au moins 1 an).

Des épreuves sur piste naturelle (il doit être âgé d’au moins 24 mois).

En Suisse par exemple, on trouve trois techniques :

Le bringsel
Le chien piste, lorsqu’il découvre le gibier il saisit dans sa gueule le “ témoin ” de cuir ou de corde qui pend à son collier et qu’on nomme Bringsel.
Il retourne à son maître et le conduit jusqu’au gibier.
Le pistage libre avec mise à mort de la bête par le chien et hurlement à la mort.
Le pistage au trait de limier. Si l’animal est encore vivant le chien est libéré de sa longe pour le forcer, sinon on peut faire appel à un autre chien spécialisé dit “ chien forceur ”.

L’éducation du chien :
On peut commencer l’apprentissage chez le chiot et suivre une progression rationnelle, afin d’avoir un futur chien de sang parfaitement formé.

A) Chien hurlant au gibier mort :

Le but de cette formation c’est d’obtenir un chien qui suive la piste du gibier blessé jusqu’à ce qu’il le découvre alors qu’il est mort ou agonisant, son rôle sera d’aboyer fermement jusqu’à ce que son maître le rejoigne.

1) L’aboiement. Il est évident que c’est la base et il faudra lui apprendre à aboyer, par exemple au moment de la gamelle ou avec une balle de jeu.
2) On déclenche l’aboiement à l’ordre en montrant une pièce de gibier ou une peau afin de créer l’association : gibier – aboiement.
3) On dépose la pièce de gibier ou la peau quelque part puis on avance avec le chien, s’il ne se déclenche pas tout seul on commande l’aboiement.
4) On dépose la pièce de gibier hors de la vue du chien. On le lâchera dans la zone où elle se trouve pour qu’il le découvre tout seul et aboie.
5) On trace une piste en traînant derrière soi, attaché à une ficelle, la peau ou la pièce de gibier, (qu’on lâchera à une cinquantaine de pas), puis on va chercher le chien. On l’aidera à suivre le tracé odorant, parvenu au bout, il doit aboyer s’il veut être récompensé.
6) On doit maintenant lui apprendre à se détacher du maître. On pratique comme précédemment mais cette fois on ne l’accompagnera pas, il doit suivre la piste jusqu’au bout et aboyer lorsqu’il découvre la pièce de gibier, jusqu’au moment où le maître le rejoindra.

B ) Recherche du gibier mort avec retour au maître :

On pratique cette éducation plutôt avec des chiens d’arrêts, en général peu aboyeur mais dotés d’un nez très fin.
La formation commence par mettre en place un rapport d’objet correct, puis on transpose à ce qu’on nomme le “ Bringsel ” ou “ Témoin ” constitué par une bande de cuir épais ou une corde tressée en scoubidou épais. Le but sera d’associer cet objet avec le gibier, d’abord le rapport, puis le rapport de l’objet posé sur le gibier, puis l’objet est attaché au collier du chien et il doit le prendre dès qu’il découvre le gibier.
Il faudra travailler le pistage pour que le chien sache suivre la voie du gibier blessé, à la fin de l’éducation, il doit pister librement devant le maître, lorsqu’il découvre le gibier mort il saisit le “ témoin ” dans la gueule et rejoint son maître. Le maître retire l’objet et le chien le conduit jusqu’au gibier.

Le travail de piste :

Comme il s’agit de piste très froides (anciennes) le tracé de molécules odorantes doit être impérativement renforcé afin d’aider le chien, du moins au début de l’éducation.
Pour mettre davantage d’odeur on a recours : à la viande traînée : tête de chevreuil congelée, peau de cerf ou de sanglier, etc.
Au verseur : on prend une bouteille de perfusion avec goutte à goutte réglable ou une bouteille en plastique dont on perce le bouchon. On peut se procurer du sang chez un boucher, mais comme il a le défaut de coaguler on peut faire le mélange suivant : 1 l de sang – 2 cuillères à soupe d’acide borique – 1 cuillère de citrate de soude. Ainsi il se conservera au frais 6 à 10 mois.

Aux “ mouchetis ” :
Un bâton avec une éponge au bout et un récipient contenant du sang, de temps en temps on tamponne le sol ou un arbre. Il existe des cannes spéciales, des roues à sang et même des semelles en bois avec un évidemment pour les sabots d’un cerf ou d’un sanglier qu’on laisse tremper plusieurs heures dans du sang (Allemagne) et qu’on fixe aux chaussures.
Le départ de piste est travaillé à l’aide de poils ou de sang afin que le chien apprenne à prendre l’odeur de référence qu’il aura à suivre tout le long du parcours. Le maître apprend, lui, à interpréter également les signes découverts ainsi que la brisée (branchette cassée) que le chasseur aura déposé avant de faire appel au chien de sang.
L’arrivée sur le gibier sera préparée à l’entraînement afin que le chien exécute un travail correct : Aboyer, saisir le bringsel et revenir au maître, etc., en aucun cas il ne doit dévorer le gibier en attendant son maître. Si le gibier est encore vivant, le chien le tient au ferme, le temps que le maître ajuste son tir. En général, la récompense pour le chien sera l’autorisation donnée par le maître de “ piller ” le gibier mort par quelques coups de dents à la tête et au cou, puis par quelques morceaux au moment où il vide l’animal.

Le langage cynégétique :

Les empreintes de sabots ou de pieds sont appelées “ allures ”
Pour le chien courant on parlera de “ piste du pied ” alors que pour le chien d’arrêt de grande quête qui a le nez haut on dira “ piste du corps ”

La piste d’un cerf c’est “ la voie ” mais s’il s’agit d’un sanglier on dira “ la trace ”.

“ La double voie ” c’est quand le gibier fait demi – tour et revient sur ses pas.

On se méfiera des “ crochets ” et des “ volcelets ” que peut faire le gibier pour échapper à la poursuite, heureusement que le chien a “ le sentiment du gibier ” donc l’émanation des effluves odorantes.

Le départ, où on suppose que l’animal a été blessé est appelé “ Anschuss ”.

Les épreuves multi races sur pistes artificielles lors des concours existent en France depuis un certain nombre d’années pour les chiens de chasse. La première épreuve officielle eut lieu sur lièvre en 1925 dans la Sarthe et sur lapin en 1927 dans l’Allier. Ces épreuves permettent de sélectionner les chiens sur leurs qualités, elles valorisent les races mais permettent également d’avoir des chiens éventuellement opérationnels qui seront recommandés aux chasseurs et figureront sur une liste nationale.

Lors de la saison 1997/1998 sur 7813 recherches dans 59 départements, 2.458 animaux ont été retrouvés avec les statistiques établies par l’UNUCR pour un taux de réussites de 42,41% pour le cerf, 43,91% pour le chevreuil, 36,13% pour le sanglier.

Si le délai d’intervention de 2 heures minimum est respecté et si l’équipe maître – chien est mise en action avant 4 heures d’attente le taux de réussite devient : 66% pour le cerf, 63% pour le chevreuil, 53% pour le sanglier.

On peut noter que des résultats encourageants ont été obtenus par des chiens autres que les Teckels et les chiens de Rouge de Bavière et du Hanovre, comme les chiens courants, notamment les Bassets fauves de Bretagne ainsi que des chiens d’arrêts, des Retrievers et même le Fox Terrier.

La Société Centrale Canine a une commission des chiens de rouge dont le président est René Depoux, celle – ci travaille en concertation avec l’UNUCR.

En 1997 les épreuves ont été passées par 147 chiens avec 46,3% d’échecs, ce qui est peu lorsqu’on connaît les difficultés qu’elles comportent. Dans ces épreuves les pistes artificielles sont tracées 24 à 40 heures avant que le chien soit mis au départ, les spécialistes qui imitent le parcours du gibier vont faire des angles, répandre du sang selon les différents procédés vus plus haut (3 décilitres par piste) en goutte à goutte, en “ mouchetis ”, en bauges de sang frais...

En général, le parcours est jalonné d’indices qui permettent de s’assurer que le chien est bien sur la trace, on utilise pour cela des morceaux de serpentins en papier qu’on trouve dans le matériel de farces et attrapes ou du papier WC (biodégradables). Il est évident qu’on ne doit pas organiser d’épreuves ou entraîner les chiens lors des mises – bas du gibier par exemple en mars pour le sanglier, de mai à juin pour les cervidés ou en juillet – août pour le chevreuil.

Vous pouvez trouver des sigles sur les pedigrees des Teckels qui attestent des réussites dans les épreuves de recherche. Le nombre d’étoiles est en fonction de la transmission des qualités pour l’élevage : Schwh.k (XXX) : Epreuve de recherche au sang du grand gibier blessé sur trace artificielle.
Schwh.n (XXX) : Constat de réussite de la recherche réelle du grand gibier blessé.
St (X) : Epreuve de quête au bois et dressage
VP (XX) : Epreuve multiple pour ces 3 épreuves

Union Nationale pour l’Utilisation de Chiens de Rouge
La recherche du grand gibier blessé en France

Saison 2005 et 2006

Conducteurs agréés : 607
Interventions : 16549
Réussites : 5415
Echecs : 7706
Contrôles de tir : 3428

Résultats depuis la création de l’UNUCR :
162000 Interventions
54000 grands gibiers retrouvés

Statistiques :
Sangliers : 67400
Chevreuils : 19400
Cerfs : 12500
Autres : 1100

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