Ce qui peut influencer la recherche olfactive en pistage ou détection pour le chien

Ce qui peut influencer la recherche

Différents facteurs peuvent influer sur la réussite. Pour que le chien parvienne rapidement jusqu'à l'objet, la personne ou l’animal recherché (piste de sang). Il s’agit principalement :

- La prédétermination génétique de la compétence (certaines races sont plus douées : Berger Allemand, Saint-Hubert).

- De l’apprentissage et de l’entraînement (éducation précoce et discrimination des odeurs). Même si la race de votre chien a moins de cellules olfactives, c’est un apprentissage bien conduit qui peut l’amener à des performances olfactives.

- De la motivation : Il faut fournir un objectif pour utiliser son nez. Le loup son ancêtre se base sur celui-ci pour pouvoir se nourrir ou retrouver les points d’eau. Une bonne motivation est un moteur puissant !

- De la qualité de l’odeur de référence (qui permet au chien de mémoriser ses caractéristiques chimiques qui sont uniques). D’où l’importance d’une bonne prise d’odeur qui signe l’identité olfactive de ce qu’il doit rechercher, homme ou objet.

- Du délai d’intervention. Plus on part longtemps après la personne à retrouver, moins l’odeur persiste sur le trajet.

- L’odeur de la personne à rechercher, qui peut être plus ou moins forte à partir de sa transpiration, des vêtements qu’il porte, des produits dont il s’est imprégné (parfum, tabac, alcool, drogue, etc.)

- Les conditions météorologiques : pression atmosphérique, la température de l’air, l’humidité, la pluie, le soleil, le gel, la brume, etc.

- Les conditions du terrain : sol sablonneux, labours, terrain cultivé, bitume, béton.

- De la manière d’évoluer de la personne à rechercher ou de celle qui a déposé les objets à retrouver. Il est évident qu’un personne qui trace les pistes comme en concours n’est pas trop difficile à retrouver pour le chien expérimenté, il en va autrement quand celle-ci fait tout pour semer ses poursuivants : tourner en rond, sauter les fossés, revenir sur ses pas, marcher dans un ruisseau, passer d’un arbre à l’autre, etc.

- Les qualités du chien avec ses possibilités innées (capacité olfactive), ses caractères héréditaires, son tempérament, son intelligence.

- L’éducation donnée par le maître. Il existe plusieurs méthodes pour mettre en place un apprentissage correct, même si tous les chiens sont aptes à pister de manière instinctive.

- De la qualité des molécules odorantes : volatiles, solubles dans l’eau ou l’huile.

- De la composition physico-chimique des molécules odorantes : certains produits vont gêner fortement l’appareil olfactif, décomposer ou détruire l’odeur (engrais azotés).

- De la température, du vent, de l’humidité, etc.

- Du temps de latence entre le dépôt et la mise en détection. Une piste récente sera appelée piste chaude, une piste ancienne sera appelée piste froide.

- De la fatigue de l’appareil olfactif, elle apparaît en moyenne 20 mn après le début des recherches, surtout en terrain sec et difficile par temps chaud. Pour relancer avec un taux de réussite important, on peut mettre au repos, organiser une réussite, ou utiliser un chien de relais.

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