Le chien de recherche a une formation humanitaire la plupart du temps, il s’agit en effet de retrouver le plus vite possible la personne qui a disparue et qui peut être en danger de mort. Imaginons qu’une personne ait un accident sur l’autoroute en plein hiver par des températures au dessous de 10°C. Dans sa voiture le chauffage fonctionnait et elle s’était mise à l’aise ne portant qu’une chemise. Lors du choc le traumatisme est tel qu’elle perd la notion du monde qui l’entoure. De manière totalement inconsciente elle va se relever de l’amas de ferraille qu’est devenue la voiture et insensible au froid elle va se mettre à marcher droit devant elle, sans but, pendant des kilomètres. Il est évident que le délai d’intervention est essentiel pour la sauver rapidement, sinon c’est la mort assurée par hypothermie.
Dans le cas d’un enfant qui fait une fugue il en va de même, surtout dans des zones à risque avec rivière, trou de mine, carrières, etc.
On comprend pourquoi il importe peu que le chien ait le nez au sol ou pas, qu’il galope ou avance en zigzag, qu’il ne désigne pas ou ne ramasse pas les objets perdus par la personne, l‘essentiel c’est de retrouver celle – ci dans les plus bref délai.
Lorsqu’il s’agit de la police ou de la gendarmerie le fait de découvrir les objets perdus par un criminel peut être important pour l’enquête, mais nous entrons dans un autre type de recherche où la personne que l’on doit retrouver peut éventuellement être dangereuse.
On peut dire que c’est la formation la plus difficile qu’il soit et il faut compter pas moins de 4 à 5 ans de travail quasi quotidien, pour obtenir un chien opérationnel, pouvant intervenir dans des conditions extrêmes et sur les terrains les plus difficiles (pistage en pleine ville sur le bitume).
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