LES PROBLEMES D’OLFACTION DU CHIEN

Certains maîtres reprochent à leur chien de perdre les émanations odorantes qu’il doit suivre (pistage) ou retrouver (décombres), ils vont jusqu’à le punir et déclarent qu’il « se fous de leur gueule) ; c’est vraiment mal connaître les chiens, car s’ils ont été bien préparés durant leur formation on peut leur faire confiance pour accomplir leur travail, et en cas de problème, s’interroger sur les causes possibles qui sont indépendantes de leur volonté, comme la maladie…

Médicaments qui peuvent influer

- Antibiotiques (Néomycine, Streptomycine)
- Anti-inflammatoire (Noramidopyrine)
- Opiacés (Codéine, Morphine)
- Anesthésiques locaux (Cocaïne, Tétracaïne)
- Antirhumatismaux (Sels d’or)
- Antithyroïdiens (Carbimazol)
- Anticholinergique (Scopolamine)

Troubles de l’olfaction

Ils peuvent être dus, en dehors des conditions météorologiques :

- à des maladies du système nerveux,
- des lésions des cavités nasales (compression ou étirement des fibres nerveuses) ou des voies de transmission (fracture de l’ethmoïde)
- au manque de développement du système olfactif (génétique),
- aux infections virales des voies respiratoires,
- intoxications,
- polluants du milieu, surtout chez le chien de décombres car on peut protéger ses pattes ou son corps des pollutions chimiques mais on ne peut lui mettre un masque (le maître qui fume en voiture, gaz d’échappements, produits de nettoyage, fibre de verre, fumée, poussière de silicate, éthylène, glycol, bisphénol, gaz qui s’échappe des tuyaux percés, monoxyde d’azote, chlorure d’hydrogène, cyanure d’hydrogène, sulfure d’hydrogène qui se situe au ras du sol car plus lourd que l’air peut entraîner une paralysie du système olfactif),
- carences vitaminiques (vitamine B12),
- aux rhinites allergiques ou bactériennes,
- des traumatismes crâniens,
- albinisme…