Il a été écrit beaucoup sur l’épuisement du chien de pistage par l’effet de la concentration sur le tracé odorant, en fait cette fatigue dépend de différents facteurs : l’âge du chien, son endurance (que l’on doit exercer progressivement), le type de terrain, le temps de refroidissement de la piste, la manière de tracer, etc.
Les modifications que l’on peut observer et même quantifier peuvent se résumer ainsi :
° Modifications somatiques : Dans les pistes difficiles où les particules chimiques qu’il doit découvrir sont très chiches, on constate un état d’alerte sensorielle généralisé. Tous les sens sont mobilisés on peut le constater par la position des yeux qui fixent intensément, par la tension du corps, par la direction des oreilles et bien sûr par le reniflement qui permet de faire rentrer dans le nez les quelques particules odorantes qui restent. Dans certains cas (herbe humide) on peut même voir le sens du goût participer, le chien léchant l’herbe mouillée pour mieux intégrer l’odeur.
° Modifications végétatives : le corps entier participe à l’action et on pourrait enregistrer les variations qui interviennent sur le rythme respiratoire, le rythme cardiaque, la vascularité et les réponses électro dermiques.
° Modifications de l’électroencéphalogramme : les ondes corticales lentes sont remplacées par une activité irrégulière.
On peut lire également les changements d’intensité de la stimulation olfactive par la modification de la vitesse du mouvement ou de celle des changements de direction et, demander un déplacement linéaire et régulier, comme l’exige les règlements de concours, est presque impossible, sans oublier que chaque chien à un niveau de facteur de motivationnel qui lui est propre.
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