C’est le Shi-Tsu signifiant “ chien-lion en chinois ”. Il a un certain degré de parenté avec le Pékinois et le Lhassa-apso, d’ailleurs le Dalaï-lama offrit aux empereurs de chine chaque année, à partir de 1643, des petits chiens de ce type.
Par la sélection, on chercha à obtenir un physique qui ressemble au lion ou chien “ Fo ” en porcelaine qui portait bonheur dans les demeures à l’époque.
La grand-mère du dernier empereur, nommée Tzu-Hsi avait comme compagnon des chiens-lions que des eunuques étaient chargés de soigner. Le premier de ces spécimens fut exposé en 1930 (le China Kennel Club avait été créé en 1923). En 1934 le Tibetan breeds association fait la distinction entre le Shih-Tzu court de nez et des pattes, et le Lhassa-apso haut sur patte et à chanfrein long.
C’est à l’époque que le Shih-Tzu arrive en Angleterre, il allait bientôt conquérir le monde entier. La Fédération Cynologique Internationale reconnu le premier standard de race en 1957.
En Chine au XVIIIe et XIX siècle sous le règne de Tao Kouant on a recherché les Pékinois minuscules, pour cela on utilisa les techniques les plus poussées, y compris la drogue. C’est l’Impératrice Ts’en-Hi qui mit fin à de telles pratiques.
Le menu des chiens impériaux était composé par contre de “ nageoires de requin, foie de courlis et cervelle de caille ”.