CITATIONS SUR LE CHIEN

"Aimer toujours plus que l'autre, n'être jamais le second" Nietzche

"l'intelligence sous-jacente de nos chiens ne peut être visible qu'à ceux qui savent les apprécier sous le fatras de préjugés, de "on-dit", dont ils sont sujets"
"Celui qui connaît les autres est intelligent, mais celui qui se connaît lui-même est un sage" Lao Tseu

"Si votre chien aboie en voyant passer un étranger devant votre clôture, en quoi son mobile diffère-t-il de celui qui vous a incité à la construire"
"C'est un enfant sentimental et muet qui est toute sa vie à quatre pattes devant ses parents adoptifs"
"Quoi que mon chien n'en sache que très peu plus que moi et que j'en sache beaucoup plus que lui, si je savais en plus tout ce qu'il sait, j'en saurait infiniment plus que je n'en sais" Paul Valery

"Je les aime parce que je communique plus avec eux qu'avec celles et ceux qui, en principe, peuvent entrer en communication avec moi. Ce ne sont que des enfants que je n'aurai pas, mais bien des enfants que j'ai" Y. Navarre

"L'animal est signe de compromis, plaisir sans engagement dont la vie sera assez brève pour ne pas hypothéquer l'avenir" Odile Bourguignon

"Pourquoi traitons nous nos pairs de chienne, corniaud, sale cabot, roquet, chien galeux? Puisque nous aimons tant cet animal et que nous l'admirons, quel sens faut-il donner à ces injures? Cette contradiction traduit l'ambiguïté que revêt pour nous la soumissions volontaire à une autorité, notre désir de dominer et celui d'obéir. Les mêmes motifs valent au chien d'être aimé ou maudit" Aaron Katcher

«Un chien est comme un éternel Peter Pan, un enfant qui ne vieillit jamais et qui est donc toujours de l'amour disponible." Aaron Katcher

"Pourquoi la rencontre d'un chien perdu, dans une de nos rues tumultueuses, me donne-t-elle une secousse au cœur ? Pourquoi la vue de cette bête, allant et venant, flairant le monde, effarée, visiblement désespérée de ne pas retrouver son maître, me cause-t-elle une pitié si pleine d'angoisse, qu'une telle rencontre me gâte absolument une promenade ?
Pourquoi, jusqu'au soir, jusqu'au lendemain, le souvenir de ce chien perdu me hante-t-il d'une sorte de désespérance, me revient-il sans cesse en un élancement de fraternelle compassion, dans le souci de savoir ce qu'il fait, où il est, si on l'a recueilli, s'il mange, s'il n'est pas à grelotter au coin de quelque borne ?
Pourquoi ai-je ainsi, au fond de ma mémoire, de grandes tristesses qui s'y réveillent parfois, des chiens sans maîtres, rencontrés il y a dix ans, il y a vingt ans, et qui sont restés en moi comme la souffrance même du pauvre être qui ne peut parler et que son travail, dans nos villes, ne peut nourrir?
Pourquoi la souffrance d'une bête me bouleverse-t-elle ainsi? Pourquoi ne puis-je supporter l'idée qu'une bête souffre, au point de me relever la nuit, l'hiver, pour m'assurer que mon chat a bien sa tasse d'eau ? Pourquoi toutes les bêtes de la création sont-elles mes petites parentes, pourquoi leur idée seule m'emplit-elle de miséricorde, de tolérance et de tendresse?
Pourquoi les bêtes sont-elles toutes de ma famille, comme les hommes, autant que les hommes ? "Emile Zola

"Les bêtes n'ont pas encore de patrie. Il n'y a pas encore des chiens allemands, des chiens italiens et des chiens français. Il n'y a partout que des chiens qui souffrent quand on leur allonge des coups de canne. Alors, est-ce qu'on ne pourrait pas, de nation à nation, commencer par tomber d'accord sur l'amour qu'on doit aux bêtes ? De cet amour universel des bêtes, par dessus les frontières, peut-être en arriverait-on à l'universel amour des hommes. Les chiens du monde entier devenus frères, caressés en tous lieux avec la même tendresse, traités selon le même code de justice, réalisant le peuple unique des libertaires, en dehors de l'idée guerroyante et fratricide de patrie, n'est-ce pas là le rêve d'un acheminement vers la cité du bonheur futur ? Des chiens internationaux que tous les peuples pourraient aimer et protéger, en qui tous les peuples pourraient communier, ah! grand Dieu! le bel exemple, et comme il serait désirable que l'humanité se mît dès aujourd'hui à cette école, dans l'espoir de l'entendre se dire plus tard que de telles lois ne sont pas faites uniquement pour les chiens!" Emile Zola

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