“ Les chiens ont une dignité, une personnalité et un caractère qui leurs sont propres et ils rendent aux hommes en affection, en respect, en loyauté et en compréhension exactement ce que ceux-ci leurs donnent ”.
Louis Bromfeld
Depuis l’ancêtre le loup, domestiqué par l’homme il y a des milliers d’années, qui possédait en lui toutes les combinaisons génétiques : taille de 50 cm à 80 cm au garrot. Coloris divers du blanc le plus pur au noir de jais, adaptation au biotope du désert au Grand Nord, activités diverses pour pister, traquer, capturer le gibier... l’homme a fait des races très différentes morphologiquement, avec des écarts quelquefois de 1 à 100 (du chihuahua au Dogue Allemand) mais très semblable physiologiquement, avec les mêmes instincts que l’ancêtre sauvage.
Pour faire toutes ses races il a fallu combiner entre 30.000 et 50.000 gènes.
Au début la sélection a reposé sur des aptitudes en ce qui concerne la chasse, la garde, la conduite des troupeaux, d’autre part l’isolement géographique a exercé des contraintes dues au milieu pour faire des chiens résistants au froid ou à la chaleur ou pour courir très vite.
L’homme intervenant dans le choix des sujets ne choisissait en général que ceux qui présentaient au plus haut point des caractères de travail en fonction de l’emploi recherché et négligeait souvent l’apparence physique.
Quelquefois pourtant on privilégiait de manière empirique des aberrations anatomiques qui sont plutôt une gêne, comme les doubles ergots.
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