LE DOGUE DE BORDEAUX

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l est issu de l’Alan de boucherie, chien de guerre et de combat, un cousin proche du Dogue de Burgos en Espagne.

On l’a appelé pendant longtemps « chien turc » ou « Dogue d’Aquitaine », il a existé une variété plus légère qu’on nommait « Doguin ».
Les Anglais ayant occupé la ville de Bordeaux entre le XIIème et le XIVème siècle, il est possible que le dogue Anglais, le Mastiff, soit intervenu dans la composition de la race.

On le fit participer à des combats contre des chiens ou d’autres animaux jusqu’en 1914 malgré l’interdiction de cette barbarie en 1850.

Au début de la cynophilie en France on reconnaît : un type parisien, un type toulousain et un type bordelais. Ce dernier gardera son nom lors de la première exposition qui se déroule en 1863 au jardin d’acclimatation à Paris.

En 1886 le dogue de Bordeaux ou le dogue de Burgos sont décrits ainsi : « C’est un animal très puissant, à queue naturellement courte qui a les oreilles coupées. Il a le dessus de la robe roussâtre foncé, avec le museau, le poitrail et l’extrémité des pattes blancs. C’est un chien d’importante taille ».

Le professeur kunstler déclare que c’est le type bordelais qu’il faut conserver lorsqu’il fonde le club de race en 1909.

D’autres clubs vont se former mais c’est la Société des Amateurs du Dogue de Bordeaux qui sera admis par la SCC en 1930. Achille Barès, ardent défenseur de la race déclarera : « Cette belle race a été reconnue unique dans son ensemble, le dogue bordelais doit être notre dogue national ».

En Angleterre, le club de race sera créé en 1897. Le Dogue de Bordeaux actuel doit beaucoup à Raymond Triquet qui narre son histoire dans : « La saga du dogue de Bordeaux ». Editions Maradi, 1997.

Pour en savoir plus, le livre de Joseph ORTEGA "Elevage et Comportement" avec préface du professeur Denis, en vente dans ce site!

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