Il est le descendant d’une des plus anciens type de chiens domestiqué, le Spitz (Canis familiaris palustris ou chien des tourbières), découvert en Suisse dans les cités lacustres du néolithique par Rutimayer en 1852.
De type lupoïde, avec une taille moyenne (de 52 à 60 cm pour le mâle et de 48 à 56 cm pour les femelles), tête en coin, petites oreilles dressées, épaisse fourrure, queue enroulée. Utilisé pour la garde et les troupeaux.
Par croisement de mâles Chow-chow (Spitz asiatique) et de femelles Spitz loup (Spitz européen, connu dans les pays Anglo-Saxons sous le nom de Keeshond, surtout originaire des Pays-Bas) une première génération Wolf-Chow fut créée.
A savoir que les russes avaient déjà élaboré un croisement à partir du Laika de Nemetz.
Dans les années 1970 (le père de l’éthologie moderne, l’autrichien Konrad Lorenz en était partisan, en privilégiant l’équilibre caractériel à l’esthétique), en Allemagne, c’est l’université de Göttingen qui étudia la meilleure sélection génétique.
A l’institut Max-Planck de Bedwiesse les scientifiques vont dès 1966 considérer que la race est stabilisée. L’éleveur Julius Wipfel avec l’assistance des spécialistes de l’institut Max Planck, croisa ses Wolf-Chow femelles avec un mâle Samoyède du nom de Cito von Pol afin de fixer la race et d'en stabiliser le tempérament.
Au début 1973 on comptait déjà 200 sujets inscrits au livre des origines allemand, et le 27 février 1973 la FCI reconnu la race. En France, le club de race est créé en 1973 par Mme Dufour-Lamartinie.
Un chien très calme, sociable, qui manque peut-être un peu de dynamisme pour les exercices qui demandent une vitesse d’exécution.
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