Le Berger Allemand !

Le Berger Allemand

Joseph ORTEGA
Une seule race, toutes les qualités.
C'est le chien le plus connu dans le monde, celui qui occupe presque partout la première place, on pourrait dire qu'il représente l'archétype des Canidés domestiques. Son succès il le doit avant tout à ses qualités de travailleur, car si beaucoup de races ont été spécialisées dans un emploi particulier, lui est capable de les occuper tous avec le même sérieux, du chien guide d'aveugles à celui de chien de police. Sa création remonte à une centaine d'années en Allemagne, il est le résultat de la fusion de toutes les races bergères qui existaient dans le pays, sans tenir compte des particularités esthétiques comme l'ont fait la France (Berger de Brie, berger des Pyrénées, Berger de Beauce, Berger Picard) ou la Belgique (Malinois, Tervueren, Groenendael, Laekenois). Un des concepteurs de la race fut le capitaine Stéphanitz, avec des mots d'ordres pour l'élevage qui expriment sa volonté infaillible : « l'adaptation au but doit passer avant la beauté, et mieux encore, la vraie beauté du chien d'utilité réside dans une entière adaptation au but » ou bien encore : « le chien de berger allemand est un chien qui travaille ou ce n'est pas un berger allemand ». L'autre grande force des dirigeants de la race sera de structurer de manière exemplaire la direction de l'élevage au sein d'un club S. V. ou « Verein Für Deutsche Schäferhund » avec des délégations régionales, locales, dans le pays, puis dans chaque pays membre. Ce qui donne à l'heure actuelle, plus de 120 000 adhérents, répartis sur les cinq continents et une ligne de conduite dans la sélection qui est suivie de très prés. De nos jours, le berger allemand est avant tout un chien de compagnie, compromis idéal entre le chien de la maison et le chien de sport qui permet de pratiquer la compétition dans tous les domaines, il reste néanmoins encore très employé par les administrations qui reconnaissent en lui un auxiliaire très souple à éduquer avec une grande facilité d'adaptation.

Son histoire
il est à la fois très proche et très éloigné de son ancêtre le loup, il est d'ailleurs classé dans les lupoïdes qui, selon pierre Megnin (1897), sont des chiens : « à la tête en forme de pyramide horizontale, aux oreilles dressées, au museau allongé, allant en s'amenuisant, aux lèvres courtes et serrées, qui présentent les apparences du loup » les non initiés le nomment toujours familièrement « chien loup ». On peut dire qu'il fait partie de ces races qui ont conserver l'aspect physique général de leur ancêtre le loup, donc encore très près du chien naturel, dans le physique comme dans le psychisme. On retrouve ce type de chien partout dans le monde, que ce soit sur une stèle d'Antifaa II (Xe Dynastie) , sur une sculpture d'Assouan ( 3500 ans) ou au moyen-âge auprès de Gaston Phoebus. Von Stephanitz dira que le berger d'Allemagne est un descendant du canis Pontiatini, l'un des, premiers chiens domestiqué, que Conrad Gesner décrira en 1669, comme un chien plutôt gardien de troupeaux que conducteur, avec un caractère peu commode ( à l'époque les ours et les loups étaient des prédateurs quotidiens ). Il était d'ailleurs courant pour les chiens de berger, comme pour les chiens de chasse à courre, de faire des croisements avec le loup pour obtenir plus d'endurance et de rusticité. En 1887 Burger de Léonberg croisait encore des loups avec des chiens de berger.

La première tentative de regroupement des éleveurs allemands de chiens de berger aura lieu en 1878, à ce moment-là il existait différentes sortes de chien avec des particularités régionales ou locales, comme cela se passer en France (par exemple le berger des Pyrénées), leur but c'était de créer un type uniforme avec un standard (qui vient de l'allemand « standau » (être debout) et hart (ferme)). Les Anglais avaient lancé cette nouvelle conception de la race, en rédigeant en 1876 le standard du Bulldog, le premier au monde, qui servit de modèle à tous les autres standards. L'orientation était donnée et le 16 décembre 1891, le Comte von Hahn et le capitaine Riechelmann de Dunau vont créer une association de race « le Phylax », mais il y a des dissensions au sein du groupe dont la majorité veut s'orienter vers des critères de sélection esthétique, il disparaît en 1895. Les différents chiens de berger viennent du Wurtemberg et sont de grandes tailles, ceux de Thuringe sont plus petits et sont gris, on trouve ceux de Souabe, de Saxe (dont l'un des descendants sera l’Hovawart dont le nom signifie : gardien de ferme) , etc…. Les sujets produits se vendent déjà très bien et l’élevage « César et Minka » situé à Zahna, expédiera entre 1878 et 1886,2 500 chiens, ce qui permit sans doute d’infuser du sang neuf aux races bergères de plusieurs pays, pratique courante à l'époque. Les partisans, de telle ou tel type se disputent, certains veulent conserver et améliorer celui de Thuringe, d'autres celui du Wurtemberg, d'autres enfin sont pour mélanger tous les chiens de bergers du pays en ne se basant que sur des critères d'aptitudes au travail. Pour mettre tout le monde d'accord et prendre en main la direction de l'élevage, il fallait un homme déterminé et passionné, le berger allemand allait trouver son véritable père dans la personne de Max Frédéric et Emile von Stéphanitz., né à Dresde en 1864, Rittmeister dans l'armée, il part à la retraite à 33 ans et va acquérir une ferme nommée « Grafath » en Bavière en 1897. Farouche défenseur du chien de berger d'Allemagne, il s'insurge contre l'importation dans son pays de races anglaises comme le Collie où l'Airedale, il achètera son premier chien, le 3 avril 1899, il s'agit de Hector Von Linksrhein qu'il rebaptise du nom de son élevage Horand von Grafath. Il sera le premier chien inscrit dans le livre des origines du berger allemand. Stéphanitz. va créer avec d'autres éleveurs, comme son ami Arthur Meyer, le 22 avril 1899,le club du berger allemand le S.V. ( Schäferhund Verein) dont le nom complet est ( Verein für Deutsche Shäferhunde) (union du chien de berger allemand). Le 28 septembre 1899, le premier standard est élaboré et publié. Le capitaine Stéphanitz insiste sur le fait que tous les chiens « travaillant » sur troupeaux sont admis d'office, pour lui le critère essentiel c’est l'utilité et non l’apparence. Il écrira : « au début de la production allemande de chiens, les bergers pratiquaient des méthodes qui tendaient à pousser à son plus haut point le perfectionnement de certaines races de chiens de bergers. Ce doit être là un exemple permanent pour nous » il ne se départira jamais de sa ligne de conduite, durant les trente-cinq ans où il présidera à la destinée de la race, répétant : « l'adaptation au but doit passer avant la beauté, et mieux encore, la vraie beauté du chien d’utilité réside dans une entière adaptation au but » ou bien encore : « ce berger allemand tout chien de berger qui vit en Allemagne et qui, grâce à un exercice constant de ses qualités de chien de berger, atteint à la perfection de sur corps et de son psychisme, perfection appréciée uniquement sous l'angle de l'utilité. » Dès qu'il devine que le chien de berger aller perdre son emploi, en particulier par les nouvelles lois qui apparaissant interdisant de faire transiter les troupeaux par la route, il s'orientera immédiatement vers une autre utilisation. Tout en multipliant les concours sur troupeaux, dès 1901, ils poussent les propriétaires de bergers a pratiquer les concours de chien de police. On mis le S. V. va publier des règlements pour l'utilisation et le dressage du chien de police, qui servait a base du fameux programme Schutzhund qui existe toujours et qui est pratiqué dans le monde entier.

Le berger allemand est un chien polyvalent et il le prouve en étant formé comme chien sanitaire (son emploi principal à l'époque), pour la recherche des blessés en cas de conflit, chien de police, de douane. Il fut également à l'origine de l'utilisation de la race comme chien guide d'aveugles avec le Dr Görlitz à Potsdam (en 1932, le millième chien fut remis à un aveugle). En 1914 le capitaine Van der Leyen auteur de « instructions pour le traitement, le dressage et l'emploi du chien de guerre » organise une démonstration qui va inciter les autorités à multiplier sa formation. Lors de la première guerre mondiale, 28 000 chiens furent utilisés, le dénommées, Roméo, permit de sauver trente-sept blessés à lui seul. Après la guerre, toutes les nations qui ont vu le berger allemand à l’œuvre, veulent l’avoir chez eux, les demandes affluent auprès des éleveurs allemands. Ce qui signifie, comme pour toutes les races à la mode l'éloignement du type sans parler du caractère, le seul soucis étant de produire toujours plus. Von Stéphanitz, toujours fidèle à sa ligne de conduite fixée va frapper un grand coup, sans se soucier de plaire ou de déplaire aux éleveurs. Le 25 août 1925, lors du championnat du monde de Francfort , il place en tête un sujet très éloigné de ceux que produisent les éleveurs, un chien gris et feu, de taille moyenne, de format plutôt carré, avec une tête bien ciselée. Le Fils de Erich v. Grafenwerth et de Elfe v. Boxberg. Il fut donné comme modèle à suivre (une attitude courageuse de la part d'un dirigeant de race. En 1955 le Dr Funk. président du S.V. alors, fera de même avec un autre chien, à Alf von Nordefelsen). Il faut dire que le berger allemand est devenu très populaire. En 1902 le club compte 275 membres, en 1904, 600, en 1908, 1600, en 1914, 6000, en 1923, 50 000 en 1983, 100 000. Les purs et durs de la race du SV d’alors soutiennent leur président dans sa conception du chien de berger allemand. L’un d'entre eux, le chef de l'école des chiens de guerre, Karl Lutz, le dira haut et fort : « la race est essentiellement un produit artificiel...

Lorsqu'un chien fait ses preuves comme chien d’utilité, il a le droit d'exister et de se reproduire, plus peut-être que certains beaux chiens recevant des diplômes et des médailles en exposition, mais étant souvent complètement inaptes à un travail concret ». Le club défendra toujours cette thèse et sera le premier a exigé pour les reproducteurs, des tests de travail, de caractère, d'endurance ainsi que des épreuves complètes comme le RCI ou IPO et le Schutzhund. Von Stéphanitz va s'éteindre en 1933, laissant derrière lui un ouvrage de plus de 1000 pages remplis d'anecdotes sur le Berger Allemand.

Pendant la seconde Guerre Mondiale, le Berger Allemand allait s’illustrer à nouveau sur tous les fronts et dans toutes les armées du monde. En 1957, le S.V. est la première association de race à instaurer le dépistage de la dysplasie de la hanche chez les reproducteurs, comme elle avait été innovatrice en instituant le test du coup de feu avant 1922 pour éliminer les sujets craintifs. En 1968 l’Union Européenne des chiens de Berger Allemand est créée, suivie en 1974 de l’Union mondiale des sociétés de chiens de Berger Allemand (WUSV).

Du 16 au 18 Septembre 1988 se déroulera à Munster le premier Championnat de travail WUSV sur le programme Schutzhund, depuis il a lieu chaque année. En l’an 2000, il eut lieu en Belgique. En 1999 le SV reste un modèle pour tous les Clubs de race, avec, rien que pour l’Allemagne, 79 Landers (régions) comprenant 2200 groupes locaux, 3.000 éleveurs, 10.000 épreuves de travail auxquelles participent 60.000 chiens, 10.000 tests d’ADN ( contrôle de filiation), etc…. et un journal, le SV Zeitung, publié à près de 80.000 exemplaires. Le siège se trouve à Augsburg et compte 40 salariés.

Le Berger Allemand en France :
La Société du chien de Berger d’Alsace est fondée le 28 Mai 1920 par Georges Barais et une quarantaine d’amateurs (à l’époque le chauvinisme empêchait de le nommer du nom de son pays d’origine). Le Dr. Fernand Mery écrira : « 1918, ce fut la mode du chien-loup. L’orgueil de ramener chez soi un de ces chiens policiers et terribles qui faisaient le fierté du vaincu, nous valut le Berger Allemand, menaçant et soumis à la fois, que l’on tenait en laisse un peu comme un otage ». Il faut dire que les dégâts de la Guerre et le contexte économique en Allemagne obligèrent les éleveurs à produire et à vendre et beaucoup de soldats, de tous les pays, voulurent ramener chez eux un B.A. En Angleterre le BA gardera pendant longtemps (1977) le nom d’Alsatian Wolfdog. Le Club de race est créé en 1919 et en 1926 il y a déjà 8000 déclarations de naissance la base de l’élevage étant en particulier Utz v. Hauschutting.
Comme en France, les premiers spécimens de la race ne sont pas très beaux à voir.
Georges Barais a utilisé et va utiliser le BA pendant le Guerre 14-18, il connaît les possibilités de la race, il dira : « la race bergère la plus favorisé par la nature (…) ses qualités et sa beauté sont telles que sa vogue est toujours croissantes et dans les expositions, c’est de loin la race la plus représentée ».
Il est mort le 13 Mars 1955 en jugeant un concours de pistage près d’Orléans, il avait 77 ans.
Marcel Olive qui lui succède va parler du caractère et des efforts à faire pour le conserver, en 1957 il écrit : « Agir autrement se serait procéder à une sélection mal comprise, qui conduirait à l’abandon de la race pour les utilisateurs ». (Voyez en compétition ce qui se passe, de nos jours…)
En France le Club aura donc une progression continue, en 1920 on compte 250 membres alors que le SV en a déjà 20.000. En 1958 c’est l’exposition nationale d’élevage qui restera pendant longtemps dans la ville de Vichy. C’est également l’année du test du coup de feu (en Allemagne en 1922 ce test existait déjà) F

Quelques Bergers Allemands Célèbres :
Rintintin :
Il a été le plus connu des Bergers Allemands et, par ses exploits au cinéma, a passionné des générations successives auxquelles il a fait connaître les qualités de sa race. Son maître, Sergent du corps expéditionnaire américain en France, avait recueilli 2 chiots Bergers Allemands abandonnés par l’armée allemande en 1918. Le premier, Nénette, meurt dans le bateau qui le ramène en Amérique. Le second Rintintin, va devenir une vedette inégalée : dès 1923, il tourne à la Warner Bros dans 22 films écrits par Daryl Zanuck. Vivant dans le luxe, 5 générations de Rintintin vont faire rêver petits et grands, éduquées et dorlotées par l’ancien Sergent qui meurt en 1960. Par la suite, on inventa des feuilletons avec d’autres Rintintin.

Mabrouk et Jean-Pierre Hutin
Tout le monde se souvient de Mabrouk qui devint la mascotte de l’émission 30 Millions d’amis dans les années 70. Après ce Berger Allemand modèle, qui servit de référence au chien de compagnie idéal, il y eut Mabrouk Junior et Mabrouka sa fille. Saviez-vous qu’en arabe Mabrouk signifie : « que ce cadeau te fasse plaisir pour la vie ».

Flambeau le chien vaguemestre !
Il apportait le courrier aux soldats stationnés au fortin de Sollières entre 1928 et 1937
Né à Lyon, tout chiot il fut offert au lieutenant Maygret chargé des transmissions du 99e RIA au fort Lamothe dans les Alpes. En vrai soldat, Flambeau passa une partie de sa vie au fort de Sollières, à 2780m d’altitude, à porter le courrier entre le 99e RIA et le 13e BCA, du fort à la vallée, ceci malgré les avalanches et la neige. Il servit également de sentinelle à la frontière italienne. En 1937 arriva l’âge de la retraite où il fut remplacé par son fils Sasso. Mais le vieux soldat ne pouvait rester inactif et fit, en octobre 1938, une ultime ascension pour expirer à son arrivée au fort de Sollières. En 1954, un monument fut élevé à sa mémoire. On peut y lire cette inscription : « Passant, je suis autre chose qu’un monument, peut-être plus qu’un symbole, je suis un exemple ».

Gamin, chien gendarme :
Pendant la guerre d’Algérie, en mai 1958, Gamin et son maître le gendarme Godefroit prend la piste des rebelles. Dans un terrain très difficile, le Berger Allemand suit leur trace durant des heures, lui et son maître distançant rapidement le 4e régiment de hussards chargé de les protéger. Soudain, une fusillade éclate et le gendarme Godefroit tombe, mortellement blessé. Gamin également blessé, une balle dans la poitrine et une autre dans la tête, trouve cependant la force de se jeter sur le corps de son maître, pour en interdire toute approche. Remis de ses blessures, Gamin sera décoré pour son fait d’armes et retournera à Gramat où il avait été dressé, pour y finir ses jours. Depuis le 25 novembre 1960, le centre de formation des maîtres-chiens de la gendarmerie de Gramat s’appelle, par décision ministérielle, « chenil Godefroit-Gamin ». F

Commissaire Rex :
Dans la lignée de Rintintin mais en plus moderne, nous pouvons suivre les feuilletons télévisés de Rex, le chien policier, alias Reginald von Ravenhorst ou Santo von Haus Zieglmayer. Un Berger Allemand qui se contente de bousculer les truands sans jamais les mordre et qui est capable de réaliser toutes les prouesses pour aider son maître à résoudre ses enquêtes.

Le berger allemand en beauté :
Il faut commencer par souligner qu’il n’existe pas un berger allemand de travail et un autre de beauté, contrairement à d'autres races. Tout a été fait depuis sa création pour qu'ils soient polyvalents, et beauté signifie pour la race la possibilité d'être utilisé. Il est vrai que certaine lui et offrent des animaux plus calmes, qui donnera de sympathique chien de compagnie pour la famille et les enfants ou de merveilleux chien guide d'aveugles destinées à conduire un maître dans le dédale bruyant des villes, dans l'objectif d'un travail plus durant il y eut autre est très 100 d'autre lignée possède influx nerveux rapidité d'actions et investissements physiques plus forts, et d'odorants d'exceptionnelles chien de police ou de compétition avec le bordant sportif. Les grands gabarits qui plaisent tant aux néophytes, ainsi que ce sens surbaissé à l'arrière, souffre trop souvent d'arthrose ou de dysplasie de la hanche et 100 handicapés pour courir, sauter, faire des attaques rapides. Le berger allemand sera donc de taille moyenne, celle-ci se situent, pour un chien a destiné à l'utilité et au travail, pour le mal autour de 63 cm au pouvoir croire de 33 kilos environ et, pour la femelle, entre le 52 9 et 60 cm au garrot pour un poids de 30 kilos. Le mot d'ordre doit être « puissance sans lourdeur ». Il possédera des angles assis en modéré à l'arrière. Sa croupe, peu incliné et se rapprochant de l'horizontale, favorisera le rendement musculaire et une bonne disposition des sacs plans du membre postérieure. Un bon rapport auteurs longueur du corps influents sera également les qualités d'utilisation : si le berger allemand doit restait plus long que haut, le rapport ne sera toutefois pas exagéré, la langueur égalant généralement 100 à 117 % de la hauteur au garrot. Comme le dira le docteur ru mêle dans ses directives au juge d'élevage : « le chien à deux berger allemand fidèle à l'image de la race donnera lieu bleu observateur une impression de force naturelle, de souplesse et d'intelligence, il m'entra bon équilibre dans ces proportions, sans excès du défaut ou que ce soit. Son comportement et sa façon de se déplacer doive montrer qu'un esprit saint habite un corps 5, et qu'ils possèdent des aptitudes physiques et morale lui permettant d'être à tout moment un infatigable chien de travail. Seul un expert à visée sera capable d'apprécier s'il possède ou dans les qualités qui font du berger allemand un chien utilitaire. C'est pourquoi il faudrait n'avoir que des juges spécialisés ayant à cœur d'apprécier leur véritable caractère, et de contrôler leur indifférence aux coups de feu. Les juges spécialisés ne devraient attribuer le qualificatif « excellent » pose seule berger allemand ayant obtenu un titre de travail »
les expositions de conformité aux standards comprennent des bas bi chaud pour les jeunes chien, l'examen de confirmation qui n'a lieu qu'à partir de quinze mois des expositions régionales et une exposition au national d'élevage. Ces examens sont là pour apprécier aussi bien la construction physique que les aptitudes caractérielles. Contrairement à d'autres race à tout intérêt à préparer celle-ci par un entraînement régulier pour obtenir la résistance, la bonne présentation, l'indifférence aux autres chien, beaucoup de feu, ou manipulation. Le chien doit se laisser examiné par le juge qui contrôlera le numéro de tatouages dans l'oreille, l'intégrité sexuelle, la dentition (examens qui comptent pour l'estimation du caractère).
L'examen en statique consiste à placer le chien les deux pâtes antérieures parallèles et perpendiculaires au sol. La pâte postérieure qui se situent du côté du juge est modérément tendue vers l'arrière tandis que l'autre épicier sous le ventre. Le truc, c'est de soulever le chien à l'avant avant de le posait doucement, à l'arrière en place d'abord la pâte qui est sous le ventre. Il faut lui apprendre à rester calmes et à garder la position afin que le juge puisse observer l'harmonie de l'ensemble, le bon rapport auteurs longueur, les angles assis ont avant et arrière, le carreau, le rein, la croupe... cet examen sera suivi des allures, Ottawa et en actions ou le chien doit trotter (et non encore brader) au petit trop ou aux trois rapides. Il doit démontrer de la puissance et de l'ampleur dans le mouvement, la fermeté élastique des muscles et des ligaments. L'action est en tout-le, souple, facile, avec une bonne poussée arrière, une bonne détend enfin d'appui, une bonne de prise de terra à l'avant. Pendules la fatigue, au bout de quelque temps saura ressortir les défauts. Comme le loue, le berger allemand doit avoir une allure souple et rassurante que l'on qualifie d'économiques, car elle permet d'aller le plus loin possible et le plus longtemps, avec le mois de fatigue, par exemple à la poursuite d'une proie.
Pour l'examen du caractère, des coups de feu seront tirés à une dizaine de mètres environ, afin d'éliminer de la reproduction en les chiens heureux ou agressifs. Comme le si bien dit Hermann Martin a des présidents du S.V. : « nous veillerons à éviter toute influence de la mode. Un chien de travail doit avoir une taille moyenne, être équilibré à tous points de vue et n’être en rien excessif… »

Vie sociale et éducation :
Le choix du chiot se fera après consultation de la liste des éleveurs sérieux auprès du Club de race ou de la SCC. L’idéal serait d’aller rendre visite à plusieurs d’entre eux avant de se décider, évidemment les prestations en exposition de conformité au standard ou en travil des parents sont à prendre en compte, mais il faudra également bien observer la mère qui doit donner l’image d’une chienne équilibrée, ni craintive, ni agressive. Dans la portée de chiots on éliminera d’emblée le sexe qui ne nous intéresse pas, par exemple les mâles. On demandera à l’éleveur de sortir les femelles dans une zone qu’elles ne connaissent pas, le garage si elles vient en chenil ou le jardin si elles vivent dans le garage. Il sera aisé de reconnaître les plus aventureuses, capables d’explorer l’environnement sans réticences. On peut éventuellement procéder à une stimulation soudaine de type acoustique (coup de sifflet) ou visuelle (mettre en marche un jouet mécanique pour enfant dans le groupe). Les sujets les moins craintifs et les plus curieux seront choisis.
Le jeune Berger Allemand s’éduque facilement si on maintient une cohérence dans l’apprentissage et si toute la famille emploi les mêmes signaux. Il faut socialiser régulièrement aux autre personnes et aux enfants en le sortant dans la rue ainsi que dans divers endroits fréquentés et bruyant comme les gares.
Pendant sa croissance on évitera les exercices trop violents car son squelette est en pleine construction, par contre il ne faut pas hésiter à lui donner toutes les bases de l’apprentissage, en fonction de ce que vous voudrez en faire plus tard ; le pistage, l’obéissance, la résistance au stress….

Sa psychologie est celle d’un chien d’utilité et comme telle elle est orienté vers le maître et par la mise en action de ses aptitudes fondamentales.
En famille il possède toutes les dispositions requises pour s’aligner sans heurt : équilibre caractériel, douceur, patience, discrétion etc., servant à l’occasion de médiateur entre époux, entre enfants et parents, entre enfants eux-mêmes. Toutefois ses qualités physiques et morales. Le courage, l’action, l’intelligence doivent être entraînés régulièrement pour qu’il soit pleinement heureux. Le mieux est donc de l’inscrire dans un Club afin de faire au choix, soit des exercices d’obéissance, soit de la piste, soit du mordant sportif.
Ce qu’il faut savoir c’est que malgré la puissance qu’il recèle en lui c’est un chien assez sensible au maître et qu’il ne faut pas employer des méthodes basées sur la contrainte mais plutôt l’inviter à participer par le jeu et la récompense.
Au saut, il est très volontaire et à l’aise pour franchir les obstacles naturels, escaler un rocher, franchir un ruisseau, etc., par contre il manque un peu de légèreté sur les obstacles artificiels comme la palissade droite, tout en ayant une franche puissance dans l’action et une bonne impulsion de départ. Ceux qui présentent les meilleurs prestations sont ceux qui sont de format plutôt carré, avec des angulations arrières peu marquées, ce qui les éloignent du standard de la race. Il faut dire qu’il a été construit plutôt pour le trot, là c’est un véritable marathonien capable d’aller loin et en bonne condition physique.

Pour l’exercice du flair c’est véritablement le Champion de la gent canine avec ses quelques 200 millions de cellules olfactives, son physique au cou légèrement allongé, sa puissance de travail et sa ténacité pour suivre le tracé, relever les objets et trouver enfin le fugitif.
La plupart des Champions de pistage, de recherche de truffe ou de détection comme chien de catastrophe ou d’explosif sont des Bergers Allemands.

En mordant sportif il excelle dans les programmes comme le Campagne où il faut beaucoup d’initiative ou dans le RCI issu du programme allemand Schutzhund. On peut dire que c’est un véritable technicien car il sait allier la puissance à l’intelligence et ne combat jamais « les yeux fermés ». Il sait toujours où, quand, et comment il va mordre. Son attaque est rapide, mais parfaitement dirigée, avec un sens de la lutte qui lui permet, en quelques dixième de seconde, de « photographier » l’homme d’attaque, sa position, les possibilités de mouvement qui lui restent, et la manière la plus proche de l’appréhender. C’est un véritable sportif de commando qui pratique le combat pour le plaisir, sans jamais sauter au visage de l’homme par vice ou à le mordre lorsqu’il a ôté son costume de protection.

En ce qui concerne l’obéissance, il peut fournir des prestations brillantes car il est près du maître et adore lui faire plaisir. Très discipliné par nature, il n’a rien d’un indépendant et apprend vite et bien ce que l’on attend de lui.
On peut également lui demander d’être un parfait chien guide d’aveugle, c’est d’ailleurs l’un de ses premier emploi dont il s’acquitte avec sérieux et patience, ne se laissant distraire par rien de ce qui l’entoure, dès qu’il est équipé du harnais.
Les administrations ont trouvé en lui un fonctionnaire à quatre pattes idéal, et il est largement employé par l’armée, la gendarmerie, la police ou la douane dans tous les pays.
Son intelligence n’est plus à démontrer c’est l’une des races qui a les meilleures aptitudes dans l’apprentissage des exercices, en tenant compte du contexte général. Il sait analyser les situations rapidement en tenant compte de son éducation, de ses expériences présentes et antérieures, ce qui lui permet d’adapter le comportement le plus efficace.

Champion de la mémoire :
A l’université de Columbia aux Etats-Unis, le professeur Wardel, chef du laboratoire de psychologie, décida de faire passer des tests à un Berger Allemand nommé Fellow. Son maître demande à Fellow d’aller chercher un dollar dans la pièce à côté, puis un collier, etc. Les scientifiques constatèrent que ce Berger Allemand savait attribuer un objet à chaque nom et qu’il avait mémorisé la bagatelle de 400 mots ! Au vu de ces exploits, l’Université de Columbia se décida à créer un département de psychologie animale qui reçut le nom de Fellow.

Sa santé :
Il est très rustique et jouit généralement d’une excellente santé, sa consitution physique lui permettant de travailler par tous les temps.
La dysplasie de la hanche :
Contrairement à une idée reçue tous les Berger Allemands ne souffrent pas de cette affection de l’articulation coxo-fémorale, on peut même dire qu’elle est en nette regression. Rappelons que le dépistage de cette tare a commencé en 1966 en Allemagne, en 1970 en Suisse, en 1975 en France.
Le retournement d’estomac :
Il atteint les chiens de grande taille au tempérament nerveux, pur éviter cette torsion d’estomac, on ne donnera pas au chien un repas unique et volumineux et on ne lui imposera pas de l’exercice une heure avant et après les repas.
Son entretien :
Son pelage est bien fourni en sous-poil et en poil, pour le garder bien brillant et éliminer les impuretés, il suffit d’un brossage énergique hebdomadaire à l’aide d’une brosse. En période de mue on utilise également l’étrille pour débarrasser le sous-poil.
Le Berger Allemand est le chien le plus répandu dans le monde et le plus utilisé, celui qui remporte!

Article issu de la revue et de mon livre "Le Berger Allemand"

Voir dans ce site de Joseph ORTEGA les livres et les stages ouverts à tous pour améliorer ou sauver leur chien, ainsi que l'historique de l'usage bénéfique des chiens!

Photo avec un de mes chiens!

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