LE BOXER!

Copyright Joseph ORTEGA

Edito :

Nous allons découvrir le Boxer, une race très populaire, qui si elle n’est pas à la mode, avec une population stable, demeure chère dans le cœur des français. A l’heure actuelle où certaines races sont mises à l’index qui oserait s’en prendre à lui. Malgré son aspect un peu rébarbatif, il est franc comme l’or et jouit d’une excellent réputation. Les qualificatifs ne manquent pas pour le décrire : affectueux, doux, sociable, confiant avec les gens, aimant par-dessus tout jouer (d’où sa complicité reconnue avec les enfants), fonceur, battant, courageux….

Ses petits défauts sont souvent des qualités, comme ses débordements d’affection qui se calment avec l’âge.

En suivant son histoire, depuis les « mordeurs de taureaux » jusqu’au chien de famille donné en exemple, nous comprendrons mieux qui il est, et pourquoi il a une telle personnalité, qu’on s’attache à mieux connaître et qui nous force à l’aimer.

Vous aimez l’action, vous désirez un compagnon toujours gai et participant, facile à contenter et à entretenir, c’est sans aucun doute un Boxer qu’il vous faut !

Le Boxer

C’est de la Dynamite !

Intro :

Ce chien allemand se reconnaît aisément à son mufle renfrognée, que certains qualifient d’anthropoïde ou de presque humain, à son physique d’athlète aux muscles bien dessinés, à son tempérament fougueux, tout d’une pièce.

Son origine se perd dans la nuit des temps, mais c’est indiscutablement un molossoïde, sans pour autant avoir la moindre lourdeur. Il est issu des chiens de bouviers que l’on trouvait il y a une centaine d’années en Allemagne et que l’on nommaient (mordeur de taureau) ou saucepacker (attrapeur de truie), ainsi que du Bulldog anglais qui avait souvent les mêmes fonctions à l’époque. Sa sélection est un exemple, par la manière dont a été utilisée la consanguinité, afin de conserver les caractères fixés par le standard et d’éliminer ceux qui s’éloignaient du type. A l’heure actuelle nous en sommes arrivés à une pureté de ligne remarquable et à un tempérament, où seules les qualités persistent pour l’aptitude à l’utilisation. Comme l’écrira une éleveuse anglaise, Elisabeth Sommerfield, le Boxer répond aux attentes des amateurs dans tous les domaines : « Ils ne veulent pas n’importe quel chien, pas non plus un chien trop difficile à soigner, pas trop difficile à nourrir, pas un chien trop grand, pas trop petit. Il doit en outre aimer les enfants, être fidèle et bon gardien…. Le Boxer peut répondre à toutes ces attentes ! »

Il est réputé pour son dynamisme et sa vigueur physique, ce qui ne l’empêche pas d’être affectueux, sensible dans ses échanges avec le maître et sa famille. Sa fougue exige des maîtres sportifs et disposant de temps pour le faire courir et jouer afin qu’il libère son énergie. Naturellement joueur, il est sociable et même expansif allant jusqu’à manifester sa bonne humeur en léchant le visage, que ce soit le maître, les étrangers en visite à la maison ou l’homme d’attaque qui lui a donné du plaisir en le faisant mordre. Sa maturité caractérielle est assez tardive, vers deux ou trois ans, c’est à ce moment là seulement qu’on peut espérer un bon réglage pour le présenter en compétition. De nos jours le Boxer demeure le molosse le plus répandu dans le monde mais qui plaît en profondeur car il resté une valeur sûre, sans exotisme ni exagération d’aucune sorte.

Son histoire :

C’est un molossoïde, sans doute introduit avec les autres au IIe millénaire avant notre ère, par les Hyksos. On aura les molosses d’Epire, de Macédoine, de Laconie qui étaient très appréciés comme chiens de guerre dans l’antiquité. Les « Barbares » avaient, au cours de leur conquête, des « Alans » qui séjournèrent dans tous les pays et firent souche, avec des types bien définis, comme le chasseur d’ours ou de sanglier ou le chien de boucher capable de conduire les bêtes.

En Angleterre, les molosses accompagnent César et ses légions, ils resteront dans le pays pour donner plusieurs races. En 1586 on parle de deux variétés de chiens que l’on trouve de manière courante dans les fermes, l’un est un chien de garde et de conduite des troupeaux le « Shepherd Masty », l’autre surveille les bâtiments et fait fuir les vagabonds c’est le « House Masty ».

En 1415, le chien du Comte Peers Legh lui sauva la vie lors de la bataille d’Azincourt. Plus tard, nous trouvons ces chiens orientés vers le combat contre les taureaux, c’est le « Bull-baiting » que Edouard de Langley décrira comme des chiens de taille plus petite, à robe tachetée, très entêtés.

Le vieux Bulldog anglais, dont la dominante de la robe est la couleur blanche et dont le physique se rapprochait de celle du Boxer actuel, avec un corps de taille moyenne et carré. La race se répandit rapidement à travers le monde, particulièrement appréciée pour son courage et sa rapidité d’action, si l’on en croit le premier standard, qui date de 1865 : « C’est le plus téméraire et résolu des animaux. Le coq de combat est un oiseau courageux mais qui ne s’attaquera qu’a des oiseaux de sa propre espèce. En revanche, il n’y a rien qu’un bon Bulldog refuse de combattre ; toujours brave et impassible, avec un courage incomparable, il ne se rend qu’en y laissant sa vie », à l’époque la queue n’est pas en tirebouchon mais droite, afin que le propriétaire puisse le mordre pour lui faire lâcher prise.

Il existait également en Allemagne des molossoïdes, descendants des chiens qu’accompagnèrent les légions romaines entre 59 av. J.C. et le premier siècle. Ils firent souche en Suisse pour créer le Bouvier Appenzeller, le Bouvier d’Entlebuch, le Bouvier Bernois, le Grand bouvier Suisse. En Allemagne dans le Wurtemberg ce fut le Rottweiler, dans le Sud-Ouest du pays le Metzgerhund (chien de boucher) et un Bouvier (treiber) on trouvera un mordeur de taureaux « Bullenbeisser » ou un mordeur d’ours « Bärenbeisser », utilisés à la chasse au gros gibier ou aux fauves et connus pour leur combativité. Un Dogue d’environ 50 cm à 60 cm au garrot, avec une tête large et ridée avec les babines tombantes, si l’on en croit le journal, Der Hund und Seine Jagd, paru en 1877 : « C’est un chien imposant, fort, sérieux. Il représente le chien le plus intelligent de la race des Dogues et mesure près de 55 cm. Il a le museau court, large et retroussé, creusé de sillons, les babines pendantes. La tête est large, son diamètre est plus large que celle de n’importe quelle autre race. Les yeux sont légèrement obliques et un peu recouverts par la peau du front. La couleur est fauve avec des rayures couleur loup ». On pouvait distinguer dès le XVIIe siècle le Bullenbeisser de Dantzig et le Bullenbeisser Brabançon de taille plus petite, tous deux utilisés pour la chasse, comme dans d’autres pays, le Dogo Argentin, le Fila Brasilero, le Cane Corso. On dit même qu’ils étaient les combattants idéals pour tenir au ferme le bison, lors des chasses en Pologne et en Hongrie et que la noblesse allemande, s’amusait à le voir rechercher et lutter contre les ours. Les sujets de l’époque avaient une mauvaise réputation, sans doute méritée, et qu’il ne faisait pas bon se promener à la tombée de la nuit près des grandes propriétés ou des fermes où ils montaient la garde. Une légende de Bavière dit qu’un Bandit célèbre, nommé Mathias Klostermaïer, qui sévissait au XVIIIe siècle, était toujours accompagné de son chien Bullenbeisser appelé « Tyras ». Certains d’entre eux avaient le rôle de bouvier et pouvaient mener les bovins avec détermination, prêts à affronter n’importe quel taureau irascible pour le faire rentrer dans le rang.

Au début du XIXe siècle les individus que l’on trouve ont plutôt l’apparence de l’American Staffordshire Terrier actuel, si l’on en juge d’après les gravures du Comte de Bylandt ou d’après le portrait du Bulldog Smasher qui nous est parvenu.

Le Boxer serait donc le fruit de l’union, entre un Bulldog anglais nommé Tom et une chienne Bullenbeisser blanche, vers les années 1880, réalisée par un éleveur de Munich.

Un mâle de cette portée fut croisé avec une chienne bringée foncée née en France en 1887 ( cocorico !) du nom d’Alt’s Flora. L’année suivante va naître le premier étalon, Lechner’s Boxer (de couleur blanche), et la race commence à se faire connaître et apprécier. En 1895 a lieu l’exposition canine de Munich, où l’on peut voir quelques sujets comme « Flocki » le N°1 au livre des origines. L’année suivante le Club est créé : « Deutscher Boxer Klub », à Munich. Il faut citer Friederich Robert officier Autrichien, Erald König et Rudolph Hopner. Il faut dire pour être honnête, qu’à cette époque et jusqu’à 1940 environ, les éleveurs qui craignaient de voir remarquér les caractéristiques du Bouledogue ou du Bullenbeisser vont user et abuser de la consanguinité pour fixer le type recherché.

En 1896 on trouve une cinquantaine de sujets, à l’époque la taille tourne autour de 50 cm, beaucoup sont trapus comme le Bouledogue.

Le premier standard commence à être rédigé, il ne sera publié qu’en 1902 et modifié en 1905, 1920, 1925, 1938, 1967, 1990. Une revue du Club va naître en 1904 « Boxer Blatter » et le premier livre d’élevage s’ouvre, toujours à Munich. La race sera reconnue comme chien de police et participe au premier Championnat de travail en 1924. Un des instigateurs de ces concours pour chien de police et d’utilité, le très difficile Von Stephanitz, créateur du Berger Allemand, se dira impressionné par les qualités du Boxer comme chien de service. A la même époque une chienne nommée Duchesse du Ladhof va concourir en France dans des concours du même type (qui débutent également en Belgique).

Les premiers sujets ont plutôt le type Bulldog avec un crâne trop large, un sillon frontal trop profond, une mâchoire inférieure trop longue. La sélection va faire le tri et obtenir une orientation Boxer.

Mulbauers Flochi BZB n°1 a pour père Tom un Bulldog appartenant au Dr Toenissens et pour mère Alts Scheckin de couleur blanche ( née de l’union de Lechner’s Box avec sa mère Alt’s Flora).

Wotan BZB n°46 ( bringé fauve né en 1900) fils de Nero Aschenbrenner et de Webers Ella (Fauve née en 1899).

Meta v.d. Passage ( blanche, née le 2-11-1898), chienne de petite taille qui marquera fortement l’élevage, a pour père Piccolo v. Angertor ( blanc né le 15-3-1897) et pour mère la Championne Blanka v. Angertor ( blanche née le 26-2-1895).

Flock St. Salvator ( fauve, né en 1894) fils de Box Salvator ( fauve clair) et de Mary v. Nymphenburg.

Hugo v. Plazgau ( fauve) va naître de l’union entre Meta et Flock. Il donnera des Champions comme Kurt v. Pflazgau ( fauve) qui engendrera Rolf v. Vogelsberg ( Bringé) lui même père de Rolf Walhall ( bringé), à partir de là, la robe bringée va devenir dominante.

Il faut citer l’utilisation comme chien de guerre en 1914-1918 de Rolf v. Vogelsberg, par le fameux éleveur Philip Stockman, il ne sembla pas avoir beaucoup souffert de ses états de service car à 11 ans il faisait encore Champion en Exposition.

Cet éleveur produisit des lignées de chiens qui ont particulièrement marqués la race sous l’affixe « V. Dom ». On peut citer Sigurd v. Dom, Zimmt v. Dom, Zorn v. Dom qui accouplé à Esta v.d. Wurm nous offrit Lustig v. Dom en 1933.

Cette année là on ne compte pas moins de 30.000 inscriptions au livre des origines, en 1968, 80.000, et de nos jours plus de 150.000. Rappelons que le Boxer Club Allemand a fêté ses 100 ans en 1995, toujours a Munich, le berceau de la race.

En France, le Boxer a débuté en même temps qu’en Allemagne, puisqu’une chienne française aurait participé au premier pas de la généalogie. Selon les auteurs, le premier Boxer enregistré en 1900 serait celui du Dr Schindelé de Drusenheim ou une chienne nommée Bella v. Lande née en 1898 à M. Roosbach de Strasbourg, ou bien encore une chienne fauve « Boxl vom Schnockeloch » née le 6-10-1903 ( fille de Hugo v. Pflazgam et de Dido Grünberg) chez l’éleveur Jakob Schwartz à Mulhouse.

La race était bien représentée dans le Bas-Rhin, et on trouve un premier livre des origines ainsi que la création d’une « Société pour l’élevage du chien Boxer » le 11 janvier 1922 à Strasbourg, l’année suivante un autre Club se forme à Mulhouse. Le nom de Boxer Club de France est pris par celui de Strasbourg en 1924.

Il faudra attendre le 10 Mars 1946, juste après la seconde Guerre Mondiale, pour que les deux Clubs se réunissent en Boxer Club de France ( celui de Mulhouse était affilié à la S.C.C. depuis 1923) et celui de Strasbourg depuis 1929).

Le 20 Mai 1950 sera créé à Strasbourg l’ATIBOX ( Association Technique Internationale du Boxer) afin de réunir les clubs de Boxers Européens.

Le premier Championnat sera organisé a Giessen en Allemagne en 1963. En 1981 le règlement oblige tout prétendant au titre de Champion d’être titulaire d’un titre de travail ( reconnu par le Boxer Klub ( RCI, IPO, Schutzhund).

Il faut mentionner un Championnat de travail ATIBOX sur le programme Schutzhund depuis 1973 et un Championnat de pistage qui date de 1988. Cela permet de voir les qualités d’utilisation préservées et de mettre en valeur les meilleurs reproducteurs.

Nous ne pouvons omettre de citer un des pionniers du Boxer en France, Jean Batôt, qui fut le premier Président de l’ATIBOX, il était également Président du Boxer Club de France. Il écrivait alors : « Le Boxer est resté lui-même par sa bravoure ancestrale, son intelligence exceptionnelle et sa passion atavique du combat pour son dieu humain. Il est resté lui-même dans son sang et dans son essence : un chaînon de sa race et de la même trempe que sa souche. S’il est vrai que l’aristocratie est dans le sang et non dans le rang, le Boxer est le fier et digne héritier d’une noblesse millénaire ».

Aux Etats-Unis, il va apparaître dès 1930 et va avoir un succès extraordinaire, on peut citer le fameux Champion Check vom Hunnenstein qui remporte le Best in Show en 1932. Le Champion Band away of Sirrah Crest, fera la une des grands Magazines comme Life, et contribuera à médiatiser l’image de la race. En 1992 sera créé l’USBA ( L’united States Boxer Association) qui cherche à modérer les excès qui sont courants aux USA, afin de conserver le type Européen.

Dès 1910 on voit la race se répandre en Angleterre où la sélection se dirige plutôt vers des critères de beauté, en négligeant les qualités de travail. Il faut tout de même nommer le Champion bringé Whiterford Hot Chesnut qui remportera la victoire en Allemagne au Klusiegerschau.

Au Pays-Bas, il est présent dès le début, en 1904, avec un Club de race efficace, plusieurs Champions seront produits.

L’Italie a son Boxer Club en 1946 à Rome, grâce à Eugenio Lesma, la race est très prisée et d’excellente qualité. On peut citer au passage Teck Del Colle Dell’Infinito, Etalon qui collectionne les titres Européens.

Le Boxer Blanc :

Nous savons que le blanc existe dans la robe du Boxer depuis toujours, néanmoins il ne faut pas que cette base n’atteigne un tiers, sinon c’est l’interdiction de reproduire par le refus de confirmation. Cette panachure est l’héritage lointain de ses ancêtres, le vieux Bulldog anglais et le Bullenbeisser allemand, qui étaient souvent blancs avec quelques taches, on peut citer la fameuse « Meta v.d. Passage » la chienne qui est à l’origine de la race. Ce gène blanc a été conservé et il né toujours, dans environ 10% des portées, des Boxers entièrement blancs. Jusqu’au 6 février 1981, il était possible en France de conserver ces chiens blancs à condition de noter sur leur certificat de naissance « sujet inapte pour l’élevage, ne peut être confirmé », mesure peu conforme aux règles de la FCI (Fédération Cynologique Internationale) qui veut que l’on respecte le standard du pays d’origine d’une race. Hors l’Allemagne l’a éliminé de l’élevage (tout comme le noir), en 1925, elle refusera les tachetés en 1938. chez nous il faudra attendre 1982 pour que l’interdiction soit admise, malgré la réticence de certains passionnés. Il faut dire que le blanc n’était pas tellement bien vu pour un chien de guerre car c’était un moyen de se faire repérer rapidement par l’ennemi, d’autre part le blanc peut être le signe d’albinisme qui est transmis par un gène récessif et qui se traduit par l’absence de pigmentation entraînant une vue faible avec sensibilité à la lumière, un manque d’odorat (anosmie), de la surdité, autant de tares qui doivent être éliminés pour le bien-être de la race. Les éleveurs ont un truc pour tenter de repérer dans une portée de chiots, ceux qui sont porteurs de cette anomalie, ils observent les pattes qui ne doivent pas avoir plus de blanc que la limite des doigts. Il ne faut pas non plus être trop exigeant, et la plupart des sujets ont quelques marques blanches qui ont l’avantage de mettre en valeur les fauves ou les fauves-bringé. Il faut savoir également que l’accouplement de Boxers à la robe « caille » (robe à fond blanc portant des taches bringés) ou blanche, peut donner des sujets avec la robe normale.

Les Boxers blancs ne sont pourtant pas dénués de charme, ils ont en général une ossature forte avec une tête typique.

Une étude faite par Mme Morosco estime le nombre de chiots qui naissent blancs à : 10% en Allemagne, 20% au Royaume Uni, aux Etats-Unis et au Canada, 15% en Espagne.

Selon R. Lieuhart, Professeur de génétique : « Pour obtenir chez le Boxer la robe parfaite telle que le standard la réclame, six modes héréditaires principaux et indépendants les uns des autres entrent en jeu, ce sont : la couleur fondamentale de la robe l’intensité de cette couleur, la robe bringée, le degré d’intensité des bringeures, les marques ou taches blanches, et le masque noir ».

Attention aux éleveurs peu scrupuleux qui vendent très cher les Boxers blancs, sous l’appellation de « Boxer Norvégien » ou « Boxer des Neiges », en aucun cas ils ne seront reconnus et confirmés !

Non confirmation par rapport à la couleur:

Absence totale de masque ;

Couleur de la robe autre que fauve ou fauve bringé, avec tolérance d'un tiers de la surface en couleur

blanche ;

Œil jaune ou orange, correspondant aux indices 5 et 6 mesurés à la table officielle (nuancier

ophtalmique allemand).

Nom d’un Boxer :

On a beaucoup épilogué sur l’origine de son nom, certains pensent qu’il serait issu de ces « Boxers » une secte religieuse chinoise (I-HO T’uan) révoltés au début du siècle, d’autres que cette appellation serait originaire des lieux où l’on trouvait ses ancêtres dans le Brabant, les Bullenbeissers, c’est-à-dire « Boxtel » ou « Boxmeer ». Ce dont nous sommes certains, c’est que pour lutter contre les anglais qui voulaient s’approprier la race, les époux Stockmann avaient proposés qu’on le nomme « Kämpfer », Boxeur en allemand, plutôt que « Boxer », nom dont était souvent affublé le Bull-Dog de l’époque. Au XIXe siècle on lui donnait parfois le nom de « chien de Brasseur » (Bierenhund ou Bierboxer).

Légende du Boxer et de son nez :

On dit que Dieu après avoir créé les hommes chercha à faire l’animal de compagnie idéal, il mélangea tous les animaux et fit le chien. Il lui restait à trouver une forme parfaite pour ce rôle, avec les qualités caractérielles qui vont avec. Il essaya toutes sortes de tailles en modelant l’argile, et finit par élaborer le Boxer qui avait alors un nez normal, les autres chiens voulaient également la place, en particulier les plus grands. Avec le tempérament que nous lui connaissons notre Boxer ne se laissa pas faire et fonça sur le plus fort, comme l’argile n’était pas encore sèche, depuis il a gardé ce nez écrasé. Dieu lui dit : « Puisque je t’aime tant, je ne te punirais pas. Mais tu devras apprendre à vivre désormais avec ce museau retroussé ».

Boxer baveur :

On lui a fait une réputation de baveur, celle-ci n’est pas toujours vraie, même si elle existe. Comme tous les chiens à babines tombantes et accusant un prognathisme, un excès de salive est possible. Ce qu’il faut savoir, c’est que cela se produit que lorsque les glandes salivaires sont excitées par une odeur culinaire attrayante ou par la présentation de nourriture. Pour pallier à cet inconvénient, il faudra lui donner ses repas à heure fixe, ne pas lui offrir de friandises en dehors des repas, l’éloigner de la table des maîtres, etc..

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Photo Boxer Flocky

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