Copyright J. ORTEGA
Un chien de chasse polyvalent avec un caractère affirmé.
Le Deutsch Kurzhaar Vorstehund a été numéro un dans le monde.
Les Braques sont des chiens d’arrêt à poils courts, en France on peut trouver le fameux Braque Français ou Braque Charles X assez puissant apprécié dans le Sud – Ouest sous l’appellation de Braque de Mirepoix.
Le Braque Saint – Germain sélectionné par les gardes de la forêt de Saint – Germain, véritable demi – sang anglo – français. Le Braque bleu d’auvergne au manteau coloré, le Braque Dupuy qui porte le nom de son créateur qui le sélectionna à partir du Lévrier et du Braque Français, très distingué. Le Braque du Bourbonnais.
Les Braques Allemands sont également très prisés pour leur caractère trempé.
Les Braques de Weimar et de Wurtemberg à la robe gris argent. Enfin, le chasseur germanique le plus connu dans le monde, le Braque Allemand ou Deutscher Kurzhaariger Vorstehund ou Kurzhaar.
Historique :
Les Braques seraient issus de chiens de meute du moyen âge qu’on nommait, pour leur nez et leurs capacités particulières “ chien d’oysel ” car, peu à peu ils travaillèrent pour lever le gibier à plume sur lequel le seigneur qui suivait à cheval envoyait son faucon.
Ils vont devenir des chiens de plaine qui apprennent à marquer l’arrêt, pour que le maître qui a évolué dans ses techniques de chasse, puisse lancer le filet (le Rêt) sur le gibier. Ils vont marquer l’arrêt en se couchant pour aider la manœuvre.
On va voir se dessiner en fonction des régions où il est employé des Braques lourds ou légers. Le fusil allait prendre la place du filet mais le comportement d’arrêt restait le même, le chien couché prenait toute sa valeur.
Lorsque les armes à cartouche remplacèrent l’antique fusil à silex, on exigea du chien d’arrêt de quêter plus large et un arrêt très ferme. Il faut dire que l’arrêt est un réflexe inné qui précède le bond sur la proie et on peut l’observer, aussi bien chez le chien d’arrêt que chez le Border Collie qui semble “ hypnotiser ” la brebis.
Le réflexe d’arrêt peut également s’acquérir par apprentissage à la longe en présence de gibier et certains dresseurs peu scrupuleux quant aux méthodes (collier électrique), obtiennent du chien un défaut important qui est le “ blinkage ”, c’est – à dire que le chien va refuser volontairement de désigner le gibier, ainsi que toute action de chasse, afin d’éviter le renouvellement du traumatisme (cela peut s’observer également en pistage).
Il est possible que le Braque Allemand au psychisme très fort, soit issu des chiens chasseurs d’ours ou de sangliers au moyen – âge. Lorsque les chasseurs modernes allemands de la fin du XIX e siècle voulurent créer un chien égal au chien anglais, beaucoup plus souple, ils utilisèrent le Vieux Braque Allemand.
Il leur fallait un chien polyvalent adaptable à tous les terrains et tous les emplois, et ils utilisèrent le Bloodhound pour le nez et le Pointer et le Fox – Hound pour alléger la silhouette et donner de la vitesse.
Le premier club de race est créé en Allemagne en 1897.
Cela commence en 1860, sur l’initiative du prince de Hanovre et en 1900, les produits obtenus raflent les premières places en field – trials aux chiens français et anglais. Quelques années plus tard, on le mélange au Dobermann pour accentuer sa combativité et sa ténacité sur la voie du gibier.
Un Club de race sera créé à Strasbourg en 1891. Aprés la seconde guerre mondiale, un étalon va marquer la race, il s'agissait de Axel vom Wasserschling. Le Club Français du Braque Allemand, créé en 1958, préside à la destinée de la race et n’hésite pas à encourager l’utilisation pour conserver les qualités. Les premiers élevages on pour nom: Du marais de Saintonge, des bois Sonels, de Langeron...
Il faut dire que le Braque Allemand est un ensemble de qualités réunies chez un même chien et il se rapproche du fameux “ chien de chasse idéal ” que tous les chasseurs rêvent d’avoir.
Il est racé et harmonieux dans sa silhouette et ses allures, il est intelligent, obéissant, endurant, énergique, il possède un nez très fin, il est courageux et, s’il le faut, mordant, il s’adapte aussi bien au gibier à plume sur terre comme dans l’eau, au gibier à poil de toutes les catégories, du lapin au cerf ou au sanglier, il peut également devenir Retriever et rapporter le gibier.
Son poil est court, serré, dur au toucher, très résistant aux intempéries et aux épineux, sa couleur permet une approche du gibier efficace en se confondant avec le milieu.
On a dit de ce chien polyvalent qui est une réussite, comme le Berger Allemand dans d’autres domaines, qu’il pouvait être comparé sans problème avec “ un Pointer, un Bloodhound, un Labrador, un Airedale, un Springer, un chien de défense et un Briquet ” ou bien que c’est “ l’une des plus grande réussites du siècle, car il réunit un ensemble de qualités morales et physiques qui font que sa formule approche de la perfection ”.
Son nez qui contient environ 200 cm2 de cellules réceptrices et d'un finesse remarquable qui lui permet de capter les émanations du gibier de très loin, en hauteur.
Ce n’est pas pour rien que le Braque Allemand est le chien d’arrêt le plus répandu dans le monde.
En ce qui concerne sa psychologie on peut reprocher à certains sujets d’avoir du caractère, mais n’est – ce pas une qualité chez un chien de travail ?
Il faut reconnaître qu’il ne convient pas, d’une manière générale, aux personnes qui veulent en faire un chien de salon et qu’il a besoin de beaucoup d’exercices pour satisfaire son besoin de stimulation.
Il faut savoir qu’en Allemagne il est capable de servir à toutes les formes de chasse grâce à sa malléabilité et souvent mieux que des races spécialisées, d’autre part il pourra faire la garde de la pièce de gibier en se couchant à proximité, le temps que son maître aille chercher le véhicule.
Dans cette garde d’objet il deviendra intraitable et malheur aux prédateurs qui voudraient s’en approcher ainsi qu’aux étrangers qui auraient de mauvaises intentions. Il faut dire qu’il n’est pas rare de voir dans son pays le Braque faire des attaques à 100 m sur le pseudo – malfaiteur équipé du costume de protection, comme son cousin le Berger Allemand.
Au siècle dernier, l’un des tests qu’il devait accomplir n’était – il pas de combattre un blaireau ou un chat haret et de parvenir à le tuer.
Il ne faut pas omettre de signaler également que ce sportif accompli est le chien préféré des coureurs de Ski – Pulka.
Une discipline qui associe la course à ski de fond et le traîneau. Disons que le chien est attelé à une barquette lestée à laquelle le skieur de fond est lui – même relié.
La Scandinavie (Danemark, Suède, Norvège, Finlande) est fanatique de ce sport, en général ils sont toujours en tête de ces compétitions sur les distances de 7 à 12 km (jusqu’à 20 km).
Le Braque Allemand est le plus utilisé mais on trouve aussi des chiens de chasse comme le Pointer et le Setter. Dans les courses de Pulka il peut y avoir jusqu’à trois chiens attelés ensemble.
Physiquement le Braque n’a pas beaucoup changé depuis le modèle de 1880.
Il a la robe tiquetée de marron ou marron unicolore, la tête est sèche avec un stop peu accusé, le cou est long, la poitrine profonde, la silhouette celle d’un galopeur.
Voir mon livre " ÉLEVAGE ET COMPORTEMENT ", préface du Professeur Denis. Dans mon site!
Voir tous les messages de: Joseph Ortega
Ajouter un commentaire
Vous devez être Connecté pour poster un commentaire.