Malgré les polémiques sur l’origine de la race on ne peut nier qu’elle soit liée à celle du Terre-Neuve, même si physiquement les caractéristiques sont différentes.
L’île de Terre-neuve est visitée par les Vikings au XI ème siècle, puis par les italiens Giovanni et Sebastiano Caboto en 1497 et le portugais Gaspard Corte Real en 1500, enfin les pêcheurs anglais, français ou espagnols qui viennent pour la pêche à la morue qui est abondante dans ces eaux, certains vont même s’y installer avec famille et chiens, ce qui va donner un mélange de diverses races surtout les molosses qui sont destinés à aider à tirer les filets et à être mis à l’attelage pour porter le poisson ou le matériel, mais également des chiens d’eau ou de marais.
Le Terre-neuve ou Newfoundland va être élaboré et parvenir en Europe vers 1850, il est noir ou noir et blanc, c’est un sujet bicolore qui allait être au début de la race grâce à la peinture faites par Edwin Landseer en 1837 pour mettre en valeur les qualités de sauveteur.
Cette peinture d’un Terre-Neuve noir et blanc allait être si célèbre que les sujets ayant les mêmes couleurs vont être appelés du nom du peintre « Landseer ».
Les anglais vont axer leur sélection sur le noir de jais ou le marron alors que des pays comme l’Allemagne ou la Suisse vont maintenir le bicolore, il va s’en suivre des écarts sur le plan morphologique, surtout après la guerre quand des retrempes sont effectuées avec d’autres molossoïdes.
En va le différencier du Terre-Neuve noir et blanc par sa taille plus élevée, une tête moins forte, des allures plus souples En 1960 la race sera enfin reconnue par la FCI grâce aux allemands et un club est créé en 1976.
ASPECT GENERAL : Le Landseer doit donner l'impression d'un grand chien robuste aux formes harmonieuses. Les membres, spécialement chez le mâle, sont relativement plus hauts que ceux du Terre-Neuve noir.
TETE : La peau de ta tête est exempte de plis et pourvue de poils courts et fins. Le modelé de la tête est bien marqué, noble dans son expression.
REGION CRANIENNE :
Crâne : Il est large et massif ; la protubérance occipitale est bien développée
Stop : Net, toutefois pas aussi prononcé et aussi abrupt que chez le St Bernard.
REGION FACIALE :
Truffe : Noire
Museau : La longueur du museau est égale à la profondeur du museau en amont du stop.
Lèvres : Les babines sont sèches et pigmentées de noir ; les supérieures, tendues dans la mesure du possible et ne bavant pas, recouvrent légèrement les inférieures.
Joues : Moyennement développées, elles se fondent progressivement dans la région du museau.
Mâchoires/dents : Articulé en ciseaux
Yeux : De grandeur moyenne, moyennement enfoncés, allant du brun au brun foncé (on peut tolérer le brun clair), avec un regard amical, paupière fendue en amande, conjonctive non visible. Des yeux nettement clairs (jaune soufre ou jaune grisâtre) constituent un défaut, de même qu'une position trop étroite de ces derniers.
Oreilles : De grandeur moyenne, atteignant le coin interne de l'oeil, quand elles sont placées an direction des yeux, de forme triangulaire, un peu arrondies dans leur partie inférieure, attachées haut dans la région supérieure de la tète, mais pas trop en arrière, bien appliquées et ajustées aux cotés de la téta, couvertes d'un poil fin et court ; de longues franges se trouvent uniquement à la partie postérieure de l'attache des oreilles.
Cou : La coupe transversale du cou n'est pas tout à fait ronde mais légèrement ovale : il est musclé, symétrique, et forme une large nuque qui s'élance vers la tête à partir des épaules et de la poitrine. La longueur du cou, mesurée depuis la protubérance occipitale au garrot est à peu près égale aux 3/4 - 4/5 de la longueur de la tête mesurée de la protubérance occipitale au bout de la truffe. Un fanon accusé à la gorge ou au cou n'est pas souhaitable.
CORPS : Très large et robuste des épaules à la croupe. La longueur mesurée du garrot à la naissance de la queue doit être à peu près égale à deux fois la longueur de la tête.
Dos : Ferme et droit
Croupe : Large, bien arrondie par un puissant coussin musclé les côtes et vers l'arrière.
Poitrine : La cage thoracique aux côtes fortement bombées va de pair avec une poitrine profonde et large entre les épaules fortement musclées.
Ventre : Peu remonté. Entre le ventre et la région lombaire il faut que la dépression plate de la région des flancs soit nettement visible. Un dos faible ou affaissé, des reins flasques. les dernières côtes courtes ou un ventre fortement remontant constituent des défauts.
QUEUE :
Forte, dépassant de peu le jarret, très touffue avec poil serré, mais sans former un drapeau. Au repos et en station, la queue pend avec à son extrémité une légère courbure vers le haut. En mouvement et si le chien est excité, il peut porter la queue allongée an ligne droite avec, à l'extrémité, une légère flexion vers le haut. Les queues déformées ou enroulés sur le dos sont à rejeter.
MEMBRES