Les molosses arrivent avec les Phéniciens, les Alains, les Romains. A la mort d’Almanzor, les maures perdent leur pouvoir et le commerce s’intensifie entre l’Europe et l’Espagne, avec la vente des molosses espagnols et l’arrivée de nouveaux chiens.
Garcia Gomez dans « Chronique du roi de Grenade » écrira que : « a l’époque d’Alfonso VII, l’empereur, les Alanos participèrent à des combats contre les taureaux ». En 1342 Alfonso XI va décrire un molosse espagnol proche du Mastiff dans son livre de la chasse.
Un anglais établi en Espagne en 1632 dans la ville de San Sébastian, envoie un courrier à Londres afin de commander des chiens : « un bon mastiff et deux bons bulldogs, bien bons et bien mordants au taureau ». L’allemand V. Shaw n’hésite pas à faire descendre le dogue de Burgos du Bulldog anglais.
En 1644, Alonso M. de Espina va différencier trois types de molosses : le Dogo, l’Alano et le Mastin. Des chiens qui se sont illustrés de manière sinistre lors de la conquête du nouveau monde en massacrant les indiens. Le plus connu fut le perro de presa (chien de prise pour saisir comme chien de boucher ou de chasse, ce qui n’a rien à voir avec les chiens de combat !) d’où vont découler les autres molosses.